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Huile d'olive - FOOD MAGAZINE

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et aux traitements phytosanitaires (ces<br />

derniers sont arrêtés 15 jours avant la<br />

date de récolte).<br />

Proposer une offre de 4 ème gamme<br />

suppose également une parfaite<br />

maîtrise du process de transformation<br />

afin d’éviter une dégradation trop<br />

rapide du produit (apparition de tâches<br />

brunes) et une perte de fraîcheur :<br />

parage, épluchage, découpe manuelle<br />

ou automatique, conditionnement<br />

sous atmosphère modifiée, packaging<br />

attractif… Le tout avec « un ratio prix<br />

produit fini / matière première très serré<br />

pour ne pas rebuter le consommateur »,<br />

précise M. Delajoux.<br />

La conservation de la qualité du produit<br />

est d’ailleurs au cœur des recherches<br />

scientifiques dans ce secteur. Les<br />

dernières avancées techniques en matière<br />

de 4 ème gamme ont ainsi été présentées en<br />

France lors de la rencontre « Innovation<br />

en Fruits & Légumes 4ème gamme : de<br />

l’idée à la mise en marché », organisée<br />

par la Plate-Forme Technologique<br />

Agroalimentaire d’Avignon dans le cadre<br />

du MIFFEL (salon méditerranéen des<br />

fruits et légumes), en octobre 2008. Le<br />

Dr Florence Charles, du Laboratoire<br />

de Physiologie des Fruits et Légumes<br />

de l’université d’Avignon, a exposé<br />

des résultats de recherches permettant<br />

d’améliorer le conditionnement,<br />

notamment grâce à un emballage actif.<br />

Par exemple, l’utilisation de sachets<br />

contenant un produit absorbeur d’oxygène<br />

a permis de réduire le brunissement et le<br />

verdissement des endives de 4 ème gamme.<br />

Les opérateurs en attente d’un<br />

démarrage<br />

Au Maroc, même si ce genre de produit<br />

présente l’avantage d’être réellement<br />

vendu en poids net, puisqu’il n’y a<br />

aucune perte liée à l’épluchage et au<br />

parage, le prix reste sans doute un<br />

frein, car les légumes frais sont encore<br />

relativement bon marché. Interrogé à<br />

ce sujet, Mohamed Najib confirme en<br />

effet que la 4 ème gamme s’adresse aux<br />

catégories sociales les plus aisées.<br />

Ce marché reste donc très restreint<br />

pour l’instant. Mais les opérateurs ne<br />

se démoralisent pas : « il va y avoir un<br />

développement, la seule question est :<br />

• Un exemple d’innovation 4 ème gamme, présentée au SIAL 2008 à Paris : des<br />

pommes de terre en sachet doy-pack micro-ondable, pour une cuisson vapeur<br />

rapide. Le marché européen reste dynamique grâce à une forte politique<br />

d’innovation et de diversification.<br />

Le rayon 4 ème gamme au supermarché O’Self de Casablanca.<br />

à quelle échéance ? » Pour l’instant,<br />

la clientèle de 4ème gamme est plutôt<br />

jeune et célibataire. Un profil prometteur<br />

pour l’avenir ! Real Food Industries<br />

ne s’y trompe pas puisqu’elle continue<br />

d’occuper le terrain, proposant même<br />

de nouvelles variétés de salades. Et<br />

le gérant du supermarché O’Self les<br />

encourage même à proposer encore plus<br />

de références.<br />

France. La 4 ème gamme a de<br />

nouveau le vent en poupe<br />

Apparu au milieu des années<br />

80 en France, le marché de<br />

la 4 ème gamme a connu un<br />

développement très rapide,<br />

passant de 500 tonnes de salades<br />

en 1985 à 25.000 tonnes en 1987,<br />

avant de s’essouffler dans le<br />

début des années 90. Aujourd’hui,<br />

le secteur a renoué avec des taux<br />

de croissance importants.<br />

Pour l’année 2008, le marché<br />

français a connu une croissance<br />

de 9% par rapport à 2007. Il est<br />

estimé à 74.000 tonnes en grande<br />

distribution et 38.000 tonnes<br />

en restauration hors domicile<br />

(source : Centre technique<br />

interprofessionnel des fruits et<br />

légumes). Les salades se taillent<br />

la part du lion, avec 85% des<br />

volumes. Ce produit très populaire<br />

est acheté par 3 Français sur<br />

5, et 1 salade sur 5 est ainsi<br />

consommée en sachet. Les mono<br />

variétés restent majoritaires, avec<br />

près de 55% des ventes, devant<br />

les salades mélangées (32%).<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> - N° 7 / Du 15 Jan. au 15 Fév. 2009 35

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