Laura Biteaud Pour que dure la nuit... Notes 1. Article "fête" in Le Robert, dictionnaire historique de la langue française, 1998 2. Roger Caillois, L’Homme et le sacré, Paris, Gallimard, 1950, p. 125 3. Roger Caillois, op. cit., p. 20 4. Astrid Fontaine et Caroline Fontana, Raver, Paris, Anthropos « coll. poche ethno-sociologie », 1996, p. 65. 5. Roger Caillois, op. cit., p.20 6. A l’entrée de certains night clubs, on peut lire sur la porte une petite affichette qui spécifie que ce club est réservé à une clientèle ayant « un look branché ». 7. Roger Caillois, op. cit., p. 20 8. Citons ici, le physionomiste <strong>des</strong> Bains Douche à Paris, particulièrement réputé. 9. Le physionomiste insiste, en général, surtout sur les chaussures qui représentent une réelle indication quant au degré de sacralité que la personne en question véhicule avec elle (cf. Guetta, propriétaire <strong>des</strong> Bains Douche in ça se discute sur le thème de la fête, le 22 décembre 1999) 10. Roger Caillois, op. cit., p.20 11. La fête techno, approche sociologique, médicale et juridique, D’un mouvement musical à un phénomène de société, Actes du colloque <strong>des</strong> 5 et 6 juin 1997, volume 1, septembre 1997, Le Confort Moderne, Espace Mendès France, Poitiers, p. 67 12. Etienne Racine, La matière techno, Cultures en mouvement n° 21, octobre 1999. Précisons que le terme "touriste" s’entend ici au sens figuré, un touriste étant un non initié, un profane. Le touriste-voyageur peut se trouver quant à lui disposer de l’apparat festif exigé. 13. Roger Caillois, op. cit., p.21 14. Pour la techno, il s’agira notamment de la musique. 15. Nous parlerons ici <strong>des</strong> technophiles bien évidemment mais aussi du rôle <strong>des</strong> Djs. 16. « La techno : analyse d’un phénomène festif dans la société postmoderne » : était le titre de mon mémoire de DEA qui proposait une étude sur une fête : la techno <strong>des</strong> night clubs. Mon choix s’était tourné vers le night-clubbing et non les raves ou autres free parties, puisque celles-ci avaient déjà fait l’objet d’étu<strong>des</strong> très complètes : telles Raver de Caroline Fontana et Astrid Fontaine (1996), qui décrivaient avec précision et rigueur le déroulement <strong>des</strong> free parties, la musique, la danse, la prise de divers psychotropes, pour conclure sur une idée maîtresse de leur analyse : l’idée d’une culture de la fête. Nous pourrions également citer Stéphane Hampartzoumian (1999) ou encore Anne Petiau (1999). 17. Le temps correspond ici à la nuit. 18. Roger Caillois, op. cit., p.21 19. Astrid Fontaine et Caroline Fontana, op. cit., p. 105 20. Tendances <strong>des</strong> clubs house, Planète, mars 2002. 21. Renaud Vischi in La fête techno, approche sociologique, médicale et juridique… 22. Jérôme Pacman in Digraphe n°68 cité par Michel Gaillot, Sens multiple, la techno, un laboratoire artistique et politique du présent, Paris, Dis Voir, avec les entretiens de Jean-Luc Nancy et Michel Maffesoli, 1998, p. 46 23. Astrid Fontaine et Caroline Fontana, op. cit., p. 39. 24. Jean-Yves Leloup, Jean-Philippe Renoult et Pierre-Emmanuel Rastoin, Globaltekno, Voyage initiatique au cœur de la musique électronique, Paris, Camion Blanc, 1999, p. 38 25. Astrid Fontaine et Caroline Fontana, op. cit., p. 38. 26. Véronique Mortaigne, La techno se réconcilie avec ses origines traditionnelles, Le Monde, Dimanche 13-lundi 14 décembre 1998 27. Gaëlle Bombereau, Au rebord du monde, <strong>des</strong> passagers en marge, Cultures en mouvement n°21, octobre 1999, p. 48 28. Tendances <strong>des</strong> clubs House, Planète, mars 2000 29. Philippe de Félice, Foules en délire, extases collectives, Albin Michel, 1947, page 344, cité par Michel Gaillot, op cit, p. 50 30. Benoît Bertou, Techno-logique, Sociétés n° 65-1999/3, p.64 31. Albert Marillaud in La fête techno, approche sociologique, médicale et juridique…, p. 67. Précisons tout de même que Albert Marillaud ne fait pas sienne cette analogie, il se contente de la citer. 32. Club techno qui se situe à Emmendingen en Allemagne. 33. Article "Octane" Nouvelle encyclopédie Bordas, volume VII, 1985, p.3765. 34. Ce groupe que l’on catalogue, en général, dans le hardcore techno, ne se revendique pas comme un groupe techno, mais comme « un collectif de hard dance ». 35. Interview <strong>des</strong> membres de Prodigy dans Tendances <strong>des</strong> clubs house, sur la chaîne Planète, mars 2000. 36. Emmanuel Grynszpan, Fête du bruit, Sociétés n°65, 1999/3, p.81. 37. Gaëlle Bombereau, article cité, p. 46. 38. Censorinus, De die natalie cité par Norbert Elias, Du temps, Paris, Fayard, 1996, p. 96. 39. Norbert Elias, Du temps, p. 16. 40. Norbert Elias, op. cit., p. 161. 41. Emmanuel Grynszpan, Fête du bruit, Sociétés n°65, 1999/3, p. 67. 42.Paul Ricœur in (collectif), Le temps et les philosophies, Paris, Payot, 1978, p. 15. 43. Fête du matin et / ou de journée qui prolonge une sortie en rave ou en club. 44. Michel Maffesoli, La contemplation du monde, Paris, 1993, p.131 45. Marc Augé, « L’espace du labyrinthe et le temps du héros » in Temps perdu temps retrouvé ; voir les choses du passé au présent (J. Hainard et R. Kaehr, dir.), Paris, Musée d’ethnographie, 1985, p. 15 46. Id., p.15 47. Id., p.19 48. Id., p.25 49. Marcel MAUSS, Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, 1950 50. Philippe de Felice, L’enchantement <strong>des</strong> danses et la magie du verbe, Essai sur quelques formes inférieurs de la mystique, Paris, Albin Michel, 1957, p.21. 51. Georges Bataille, Attractions et répulsions, in Hollier, Le collège de sociologie 1937-1939, Paris, Folio, 1979 52. Jean Duvignaud, op. cit., p.229 53. Michel Maffesoli, L’instant éternel, Le retour du magique dans les sociétés postmodernes, Paris, Denoël, 2000, p.145. 107
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