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RéférenceS mai 2011 Environnement littoral et marin
riorer depuis. Sur la période étudiée, 5 % des zones classées ont une
bonne qualité, 89 % une qualité moyenne, 3 % une mauvaise qualité
et 3 % une très mauvaise qualité. En 2008, ces valeurs sont respectivement
de 2 %, 92 %, 6 % et 0 %. Les sites insalubres (eau de très
mauvaise qualité) sont devenus extrêmement rares depuis 1999.
La situation est moins bonne pour les zones classées pour les
bivalves fouisseurs, principalement les coques et les palourdes. Sur la
période 1991-2008, les zones de bonne qualité microbiologique
regroupent seulement 1 % des points de mesure, les zones de qualité
moyenne 72 %, les zones de mauvaise qualité 15 % et les zones insalubres
12 %. De plus, les qualités pour 2008 sont moins bonnes que
les moyennes obtenues sur la période étudiée.
En 2008, la qualité microbiologique est moins bonne pour les
coquillages fouisseurs que pour les non fouisseurs quelle que soit la
façade étudiée. Elle est meilleure en Atlantique sud et semble moins
bonne en Manche – mer du Nord et sur les côtes bretonnes.
En %
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
Qualité microbiologique des zones classées
par façade métropolitaine et par groupe en 2008
Fouisseurs Non
fouisseurs Fouisseurs
En 2008, 130 alertes de contamination ont été déclenchées par l’Ifremer
contre 212 en 2007 et 158 en 2006. Elles ont surtout concerné les littoraux
de Normandie, de Bretagne, des Pays de la Loire et du Languedoc-
Roussillon. Des pollutions persistantes (alerte de niveau 2) ont été détectées
dans 17 cas et 14 arrêtés préfectoraux ont été pris pour protéger les
consommateurs. Dans une étude de 2008, l’Ifremer constatait que plus du
tiers des zones de production n’ont eu aucune alerte entre 2002 et 2007.
Certaines sont par contre concernées par de nombreuses alertes comme
l’étang de Thau et plusieurs sites estuariens bretons (Aber Benoît et Aber
Wrac’h, Aven, Elorn). Entre 1999 et 2008, deux tiers des points de mesure
ne montrent pas d’évolution des niveaux de contamination. Un peu plus
de 20 % montrent une dégradation significative de la qualité. Ils sont
surtout situés sur la façade Manche – mer du Nord et en Bretagne. Les
points, dont la qualité microbiologique s’est améliorée, sont presque tous
situés en Charente-Maritime, dans le secteur des pertuis.
Les eaux de baignade
fouisseurs Non Fouisseurs
fouisseurs Non Fouisseurs
fouisseurs Non Fouisseurs
Non
fouisseurs
Manche – mer du Nord Bretagne Sud-Atlantique Méditerranée Littoral métropolitain
Très mauvaise Mauvaise Moyenne Bonne
Source : Ifremer-Remi, 2009. Traitements : SOeS (Observatoire du littoral).
La qualité des eaux de baignade en mer s’est sensiblement améliorée
de 1992 à 2008. Comme pour la qualité microbiologique des zones de
production de coquillages, l’amélioration de la qualité s’est surtout faite
jusqu’en 2003. La part des eaux non conformes (points de qualité C et D)
stagne depuis et représente entre 2 et 4 % des points de mesure. En
parallèle, les eaux de bonne qualité ont progressé. Elles représentent
70 % des points de mesure depuis le milieu des années 2000 contre
50 % en 1992.
Évolution de la qualité des eaux de baignade
métropolitaines en mer
Nombre de zones classées
2 000
1 800
1 600
1 400
1 200
1000
800
600
400
200
0
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008
D • eau de mauvaise qualité
C • eau pouvant être momentanément polluée
B • eau de qualité moyenne
A • bonne qualité
Source : DGS, 2009. Traitements : SOeS (Observatoire du littoral).
L’application des dispositions de la nouvelle
directive 2006/7/CE concernant la gestion
de la qualité des eaux de baignade et abrogeant
la directive 76/160/CEE
Dès 2010, les programmes de surveillance de la qualité des
eaux de baignade sont mis en place selon les nouvelles règles
prévues par la directive 2006/7/CE. De 2010 à 2012, le classement
des eaux se fait selon la méthode de la directive de 1976 en
tenant compte uniquement des deux paramètres microbiologiques
définis par la directive de 2006 (entérocoques intestinaux et E. Coli).
En fin de saison balnéaire 2013, le premier classement selon les
résultats recueillis pendant 4 ans sera établi. En 2015, toutes les
eaux de baignade devront être au moins de qualité suffisante, la
nouvelle directive classant les eaux en 4 catégories : excellente,
bonne, suffisante, insuffisante. Les conditions prévues par cette
nouvelle directive sont plus drastiques que celles de la directive
de 1976. Un test a été réalisé par l’Afsset sur les données de 2003-
2006 à la demande de la Direction générale de la Santé. Le taux
de non-conformité des eaux de baignade en mer passait de 3,6
à 5,5 % en appliquant les nouvelles règles et sans retirer les prélèvements
pour cause de pollution à court terme.
Depuis la fin des années 90, on constate une nette homogénéisation
des taux de non conformité des points de prélèvement en mer
sur les différentes façades maritimes. La part des points non conformes
est généralement inférieure à 5 % en Manche – mer du Nord,
Atlantique et Méditerranée et est légèrement plus élevée depuis
quelques années en outre-mer. Auparavant, ce taux était nettement
plus fort en Manche – mer du Nord et dans une moindre mesure en
Pollutions et qualité
du milieu marin
Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiques
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