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RéférenceS mai 2011 Environnement littoral et marin<br />

Les types de construction<br />

Les résidences principales représentent 84 % des surfaces de<br />

logements construits sur le littoral métropolitain de 1990 à 2007.<br />

La construction de résidences secondaires représente donc 16 % du<br />

total, cette part étant de 4,5 % pour l’ensemble du territoire métropolitain.<br />

La part des résidences secondaires sur l’ensemble des logements<br />

construits est variable sur les façades littorales. Elle est supérieure à<br />

30 % sur le littoral de Vendée, de Charente-Maritime, de Corse-du-Sud<br />

et de la Somme alors qu’elle est inférieure à 5 % sur le littoral des<br />

Alpes-Maritimes, des Bouches-du-Rhône, du Nord et de Seine-<br />

Maritime. Cette part est très faible sur l’ensemble du littoral ultramarin.<br />

Sur la période 2000-2007, elle n’est que de 2,3 %.<br />

Zonages des PLU pris en compte dans la base<br />

de données des constructions<br />

Zonage U : zones urbaines denses et équipées correspondant grossièrement<br />

à des centres urbains. Les constructions de logements y<br />

sont assez souvent collectives et peu gourmandes en espace.<br />

Zonage NA : zones à urbaniser (zone d’urbanisation future) peu<br />

ou non équipées. Elles correspondent généralement à des secteurs<br />

périurbains ou à des secteurs urbains peu denses. Les collectivités<br />

peuvent orienter les futures constructions sur ces secteurs en<br />

favorisant telle ou telle orientation : installations de loisirs ou<br />

d’accueil touristique, habitat collectif/individuel groupé, activités<br />

commerciales, équipements et services publics. Ces zones peuvent<br />

être à urbaniser directement ou après la modification du PLU.<br />

Zonage NB : zones naturelles dans lesquelles des constructions<br />

sont souvent déjà présentes, et qui sont plutôt destinées à la<br />

construction de logements individuels diffus ou pour les activités<br />

économiques existantes. Ces zones doivent en effet garder leur<br />

caractère actuel.<br />

Zonage NC : zones classées dans les secteurs de la commune,<br />

équipés ou non, à protéger en raison du potentiel agronomique,<br />

biologique ou économique des terres agricoles. Sont principalement<br />

<strong>au</strong>torisées dans ces zones les constructions, installations ou<br />

utilisations du sol liées à l’activité agricole.<br />

Zonage ND : peuvent être classés en zone naturelle et forestière<br />

les secteurs de la commune, équipés ou non, à protéger en<br />

raison soit de la qualité des sites, des milieux naturels, des<br />

paysages et de leur intérêt, notamment du point de vue<br />

esthétique, historique ou écologique, soit de l’existence d’une<br />

exploitation forestière, soit de leur caractère d’espaces naturels.<br />

Des constructions peuvent y être <strong>au</strong>torisées dans des secteurs de<br />

taille et de capacité d’accueil limitées, à la condition qu’elles ne<br />

portent atteinte ni à la préservation des sols agricoles et forestiers<br />

ni à la s<strong>au</strong>vegarde des sites, milieux naturels et paysages.<br />

Entre 1990 et 2007, près des deux tiers (65,2 %) des surfaces<br />

construites dans les communes littorales métropolitaines sont des<br />

logements individuels. C’est un peu plus faible que la moyenne<br />

hexagonale estimée à 71,1 %. Cette part reste cependant élevée dans<br />

un contexte plus urbanisé. Les constructions individuelles sont souvent<br />

synonymes de mitage de l’espace périurbain et rural, d’<strong>au</strong>tant que leur<br />

emprise foncière est bien supérieure <strong>au</strong>x surfaces construites (jardins)<br />

et a très nettement <strong>au</strong>gmenté cette dernière décennie. Elle est de<br />

1 347 m² en Méditerranée, 1 096 m² en Atlantique et 1 699 m² en<br />

Manche – mer du Nord (Centres d’études techniques de l’Équipement,<br />

bilan loi « Littoral », 2007). Elles engendrent une dégradation et une<br />

uniformisation des paysages ainsi qu’une déconnexion des espaces<br />

naturels qui se retrouvent de plus en plus insérés dans des territoires<br />

artificialisés. Ceci est confirmé par l’analyse des constructions de<br />

logements en fonction des zonages des plans loc<strong>au</strong>x d’urbanisme<br />

(PLU) des communes littorales. La pression de construction est surtout<br />

importante dans les zones U (voir encadré), traduisant une<br />

densification du tissu urbain, et les zones NA. Dans ce cas, cela correspond<br />

très généralement <strong>au</strong> périurbain.<br />

Dans les départements d’outre-mer, les logements individuels représentaient<br />

63,6 % des surfaces construites entre 2000 et 2007. Là <strong>au</strong>ssi,<br />

ces constructions se font dans un contexte déjà fortement urbanisé.<br />

Depuis 2003, la part des constructions en logements collectifs a<br />

sensiblement <strong>au</strong>gmenté sur les littor<strong>au</strong>x métropolitain et ultramarin,<br />

probablement du fait des lois de défiscalisation de l’investissement<br />

locatif. Ces types de constructions sont préférables afin de limiter<br />

l’expansion de l’urbanisation sur les côtes.<br />

Le cas des loc<strong>au</strong>x non résidentiels<br />

En métropole<br />

De 1990 à 2007, les communes littorales ont représenté 7 % des<br />

surfaces construites en loc<strong>au</strong>x non résidentiels en métropole alors que<br />

les communes littorales ne représentent que 4 % du territoire hexagonal.<br />

La pression de construction est donc près de 2 fois plus forte en<br />

bord de mer. Comme pour les logements, la tendance d’évolution de<br />

la construction de loc<strong>au</strong>x dans les communes littorales est proche de<br />

la tendance métropolitaine. En revanche, il n’y a pas de spécificité<br />

concernant l’arrière-pays littoral. Après avoir nettement diminué<br />

jusqu’en 1995, la construction de loc<strong>au</strong>x est revenue à un nive<strong>au</strong><br />

semblable à celui de 1990.<br />

Les communes littorales totalisent deux tiers des surfaces des loc<strong>au</strong>x<br />

construits (68,7 %) dans les cantons littor<strong>au</strong>x sur la période étudiée,<br />

cette part est de 78,4 % pour les logements. Par ailleurs, les logements<br />

représentent 59,3 % de l’ensemble des surfaces construites<br />

(logements + loc<strong>au</strong>x) dans les communes littorales contre 45,8 %<br />

en métropole.<br />

26 Commissariat général <strong>au</strong> développement durable • Service de l'observation et des statistiques

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