Accès au document PDF - Eaufrance
Accès au document PDF - Eaufrance
Accès au document PDF - Eaufrance
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
RéférenceS mai 2011 Environnement littoral et marin<br />
Près de 50 % des PPRN approuvés dans les communes littorales<br />
concernent les risques d’inondations, surtout par crue et submersion<br />
marine. Plus d’un PPRN sur quatre est lié <strong>au</strong>x mouvements de terrain<br />
dont le recul de la côte (9,6 % des PPRN). Les <strong>au</strong>tres concernent les<br />
séismes, les éruptions volcaniques, les feux de forêt et les cyclones.<br />
Ainsi, près de 18 % des plans de prévention approuvés dans les<br />
communes de bord de mer concernent des aléas spécifiques <strong>au</strong><br />
littoral : submersion marine et érosion côtière. Ils portent le nom<br />
de PPR « littor<strong>au</strong>x ».<br />
Les plans de prévention des risques naturels approuvés<br />
dans les communes littorales par type<br />
Mouvement<br />
de terrain<br />
24,7 %<br />
Cyclone – ouragan<br />
7,6 %<br />
Feu de forêt<br />
5,3 %<br />
Éruption volcanique<br />
4,5 %<br />
Séisme<br />
8,2 %<br />
Tassement différentiel<br />
0,9 %<br />
Recul de la côte<br />
9,6 %<br />
Glissement de terrain<br />
0,2 %<br />
Effondrement<br />
0,5 %<br />
Affaissement<br />
0,2 %<br />
Non décrit<br />
13,3 %<br />
Non décrit<br />
25,8 %<br />
Par crue<br />
14,7 %<br />
Inondation<br />
49,6 %<br />
Par ruissellement<br />
et coulée de boue 0,5 %<br />
Par remontée de nappe<br />
Par submersion<br />
0,5 %<br />
marine<br />
8,0 %<br />
En %<br />
100<br />
90<br />
80<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
Les plans de prévention approuvés en France<br />
par type de risque<br />
Ensemble du littoral<br />
Manche – mer du Nord<br />
Atlantique<br />
Méditerranée<br />
Outre-mer<br />
France entière<br />
Affaissement minier<br />
Cyclone – ouragan<br />
Feu de forêt<br />
Éruption volcanique<br />
Avalanche<br />
Séisme<br />
Autres mouvements<br />
de terrain*<br />
Recul de la côte<br />
Autres Inondations*<br />
Submersion marine<br />
* Comprend les aléas décrits et génériques « Mouvement de terrain » ou « Inondation ».<br />
Source : MEDDTL-DGPR, base Gaspar, juin 2010. Traitements : SOeS (Observatoire du littoral).<br />
Les plans de prévention des risques technologiques (PPRT)<br />
débutent<br />
Source : MEDDTL-DGPR, base Gaspar, juin 2010. Traitements : SOeS (Observatoire du<br />
Du fait de la spécificité du territoire littoral conjuguant à la fois les<br />
aléas des grands ensembles dans lesquels ils s’inscrivent et les aléas<br />
d’origine marine, la répartition des PPRN par type de risque est différente<br />
de la répartition moyenne.<br />
La part des communes ultramarines dans les communes littorales<br />
étant importante (9 % des communes), la part des PPRN approuvés<br />
liés <strong>au</strong>x risques volcaniques, sismiques et cycloniques est surreprésentée<br />
sur le littoral par rapport à la moyenne nationale. Les PPRN concernant<br />
les risques d’inondation sont proportionnellement moins<br />
importants que la moyenne et ceux liés <strong>au</strong>x mouvements de terrain<br />
sont sensiblement <strong>au</strong>ssi nombreux.<br />
La façade Manche – mer du Nord comporte une part importante de<br />
plans de prévention liés <strong>au</strong>x mouvements de terrain dont le recul de<br />
la côte (Pas-de-Calais). Le littoral atlantique est marqué par une part<br />
importante de PPRN concernant la submersion marine (Finistère et<br />
Charente-Maritime), les feux de forêt (Charente-Maritime) et l’érosion<br />
côtière (Gironde). Le littoral méditerranéen comprend une forte proportion<br />
de PPRN « inondations ». Les PPR « littor<strong>au</strong>x » y sont absents.<br />
Plus d’une personne sur deux résidant sur le littoral vit dans une<br />
commune dotée d’<strong>au</strong> moins un plan de prévision des risques naturels<br />
approuvé. Cette proportion est variable suivant les façades et leur<br />
nive<strong>au</strong> d’exposition <strong>au</strong>x risques. Elle est très forte sur les littor<strong>au</strong>x<br />
méditerranéen et ultramarin où les risques sont importants et plus<br />
faible en Manche, mer du Nord et Atlantique.<br />
Les PPRT sont élaborés pour les sites industriels soumis à <strong>au</strong>torisation<br />
avec servitudes d’utilité publique pour la maîtrise de l’urbanisation<br />
(AS). En France, cela concerne 630 établissements industriels et plus<br />
de 900 communes. D’après le ministère de l’Écologie, 441 PPRT sont<br />
à réaliser, certains pouvant se rapporter à plusieurs sites lorsque ceux-ci<br />
sont suffisamment proches.<br />
Début novembre 2010, 264 PPRT étaient prescrits dont 33 PPRT<br />
approuvés sur l’ensemble du territoire. Concernant les communes<br />
littorales, 25 PPRT sont prescrits dont 6 en Manche – mer du Nord, 8<br />
sur le littoral atlantique, 6 en Méditerranée et 5 en outre-mer. Cela<br />
concerne 21 communes littorales parmi les 46 comportant <strong>au</strong> moins<br />
un site Seveso AS sur son territoire.<br />
La gestion durable du trait de côte face à la montée<br />
de la mer<br />
Face à la montée de la mer, la vulnérabilité du littoral, principalement des<br />
littor<strong>au</strong>x bas, va s’accentuer alors que les enjeux situés directement en bord<br />
de mer sont importants. Quatre possibilités sont offertes pour y faire face :<br />
– fixer artificiellement le trait de côte par des enrochements et des<br />
digues ou des méthodes plus douces comme la stabilisation des<br />
dunes ou le rechargement des plages en sable ;<br />
– accepter le phénomène et l’anticiper en pratiquant un recul stratégique<br />
de l’ensemble des constructions (logements, loc<strong>au</strong>x non<br />
résidentiels, axes de communication) et des activités associées<br />
derrière une nouvelle ligne de défense naturelle ou aménagée. Cette<br />
pratique est envisagée depuis une dizaine d’années, les techniques<br />
de fixation de la côte n’ayant pas toujours été concluantes ;<br />
– intervenir de façon limitée en accompagnant les processus naturels<br />
de mobilité du trait de côte ;<br />
– laisser faire le recul de la côte.<br />
Les risques naturels<br />
et industriels sur le littoral<br />
Commissariat général <strong>au</strong> développement durable • Service de l'observation et des statistiques<br />
153