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RéférenceS mai 2011 Environnement littoral et marin
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Indicateur et indices DCE concernant la qualité des masses
d’eau côtière pour le phytoplancton
Part des points de mesures, en %
100
0
Phytoplancton (1) Biomasse (2) Abondance (3) Composition (4)
Mauvais Médiocre Moyen Bon Très bon
(1) Indicateur composite à partir des indices « biomasse », « abondance » et « composition ».
(2) Évaluation de la biomasse phytoplanctonique à partir de la concentration des masses d’eau en
chlorophylle-a.
(3) Pourcentage d’échantillons en « état bloom » au regard des taxons et seuils définis. La méthode
diffère pour les lagunes.
(4) Pourcentage d’échantillons en « état bloom » au regard des taxons nuisibles et seuil définis.
Source : Ifremer, 2010.
Évolution de la durée de phycotoxicité dans les coquillages
de 1995 à 2004 sur le littoral métropolitain
Nombre cumulé de mois/site*
60
50
40
30
20
10
0
1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004
Type de toxine
ASP PSP DSP
* Le littoral métropolitain a été divisé en 43 sites de suivi de la qualité du milieu marin
par l’Ifremer.
Source : Ifremer-Rephy, 2006.
Suivi synthétique : les indicateurs mis en œuvre
dans le cadre de la DCE
© Laurent Mignaux, MEDDTL, 2009.
Un premier état des lieux des masses d’eau a été réalisé fin 2004
par les bassins dans le cadre de la mise en place de la DCE. Il a été mis
à jour fin 2009 à l’occasion de la révision des Sdage. Dans chaque district
hydrographique, l’état initial a été corrigé à partir des premiers
résultats issus des programmes de surveillance DCE et de données
antérieures.
Les masses d’eau littorales définies dans le cadre de la DCE
Guadeloupe
20 km
Martinique
Écume due à un bloom de phytoplancton du genre Phaeocystis en Manche orientale.
20 km
Guyane
Parmi les espèces de phytoplancton, certaines sont toxiques du fait de
la libération de toxines. Elles peuvent impliquer des interdictions de vente
et de ramassage de coquillage prononcées par arrêté préfectoral.
Ce sont surtout les efflorescences d’espèces du genre Dinophysis
(toxines diarrhéiques DSP) qui sont concernées. Elles ont été à l’origine
de plus de 90 % des mois de fermeture du ramassage entre 1995
et 2004, beaucoup dans les zones de panaches fluviaux : en Haute-
Normandie et dans le Calvados, sur le littoral de la mer d’Iroise et sur
les rivages méridionaux de la Bretagne, de Noirmoutier à l’estuaire de
la Gironde et ponctuellement en Méditerranée : étang de Salses-
Leucate et de Diana et Urbino en Corse. Les espèces du genre
Alexandrium (toxines PSP) provoquent des fermetures en franges littorales
riches en nutriments comme dans certains secteurs de
Bretagne-Nord (Rance, baie de Morlaix, Abers) ou dans les lagunes
méditerranéennes (étang de Thau). Enfin, les fermetures pour cause
de présence de toxines amnésiantes (ASP) sont peu nombreuses, elles
sont quasi exclusivement localisées en mer d’Iroise.
Réunion
20 km
Masse d'eau côtière
Masse d'eau de transition
Limites de la mer territoriale
0 50 100 km
Source : agences de l’Eau, Ifremer, 2009 – © IGN, BD Carto®, 2006. Traitements : SOes.
100 km
Pollutions et qualité
du milieu marin
Commissariat général au développement durable • Service de l'observation et des statistiques
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