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RéférenceS mai 2011 Environnement littoral et marin<br />
Quelques paramètres permettent de suivre les phénomènes d’eutrophisation<br />
: concentration des e<strong>au</strong>x en nutriments, température et salinité,<br />
concentration en chlorophylle-a et en oxygène dissous, intensité lumineuse,<br />
composition floristique dont la composition phytoplanctonique<br />
(dominances, successions, indice d’abondance et indice de composition)<br />
et présence de phycotoxines.<br />
Pour ce faire, plusieurs programmes de mesures sont mis en œuvre<br />
dans le cadre de la DCE sur l’ensemble du littoral métropolitain et des<br />
départements d’outre-mer, pour le compte de la convention Ospar en<br />
Atlantique du Nord-Est ou dans les lagunes du Languedoc-Roussillon<br />
dans le cadre du rése<strong>au</strong> de suivi lagunaire.<br />
Les suivis effectués pour la convention Ospar établissent un indicateur<br />
synthétique en trois classes : zone à problème, zone à problème potentiel,<br />
zone sans problème. Il a été réalisé pour la période 2001-2005 et<br />
publié en 2010. En France, les zones à problème sont localisées de<br />
l’estuaire de Seine à la pointe de Barfleur dans le Cotentin, de Cancale<br />
à Paimpol, de Perros-Guirec à l’ouest de Lorient et de l’estuaire de<br />
la Vilaine à la baie de Bourgneuf. Les zones sans problème sont<br />
localisées sur les littor<strong>au</strong>x de Seine-Maritime, du Centre-Atlantique et<br />
d’Aquitaine.<br />
Concernant les lagunes du Languedoc-Roussillon, la situation semble<br />
s’améliorer depuis 2003. Cependant, moins d’un point de mesure sur<br />
deux est dans un bon ou un très bon état vis-à-vis de l’eutrophisation<br />
et plusieurs complexes lagunaires sont dans un état médiocre ou<br />
m<strong>au</strong>vais de manière chronique comme en Camargue gardoise, dans<br />
les étangs palavasiens (en dehors de l’étang d’Ingril à l’ouest) ou<br />
l’étang de Canet – Saint-Nazaire.<br />
Le cas des macroalgues<br />
On recense quatre sites majeurs de prolifération de macroalgues sur<br />
les côtes métropolitaines : le littoral breton, les marais centre-atlantiques,<br />
le bassin d’Arcachon et les lagunes méditerranéennes. Ce sont<br />
surtout des algues vertes opportunistes et nitrophiles du groupe des<br />
chlorophycées qui se développent.<br />
© L<strong>au</strong>rent Mign<strong>au</strong>x, MEDDTL, 2009.<br />
Algues vertes dans les Côtes d’Armor.<br />
Le principal secteur concerné est la Bretagne. La prolifération d’ulves,<br />
Ulva armoricana et Ulva rotundata, touche ses côtes depuis près de<br />
quarante ans, principalement dans les Côtes d’Armor et le Finistère. Les<br />
algues se développent surtout dans les baies et les estuaires, calmes et<br />
État de l’e<strong>au</strong> vis-à-vis de l’eutrophisation dans les lagunes du Languedoc-Roussillon<br />
Pollutions et qualité<br />
du milieu marin<br />
2003 2004 2005 2006 2007<br />
Très bon<br />
Bon<br />
Moyen<br />
Médiocre<br />
M<strong>au</strong>vais<br />
Pas de mesure<br />
Source : rése<strong>au</strong> de suivi lagunaire. Traitements : SOeS (Observatoire du littoral).<br />
Commissariat général <strong>au</strong> développement durable • Service de l'observation et des statistiques<br />
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