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4.2.2 Calcul des paramètres de rugosité de surface<br />
Une surface rugueuse peut être considérée comme un phénomène aléatoire, stationnaire<br />
et ergodique. L’approche statistique est dès lors souvent utilisée pour étudier et modéliser la<br />
rugosité. Une surface est décrite par la fonction f( , ) = , où et sont les coordonnées<br />
cartésiennes des points dans le plan horizontal, pris comme référence, et désigne la hauteur<br />
par rapport à ce plan. Le plan de référence est en général choisi de telle sorte que la moyenne<br />
des hauteurs soit nulle. La distribution des hauteurs s'apparente à une fonction gaussienne<br />
(Eq. 4.1) de moyenne nulle et d’écart-type .<br />
(4.1)<br />
La description de la rugosité de surface est basée sur le calcul de trois<br />
paramètres principaux (Ulaby et al., 1982) : l’écart-type des hauteurs, la fonction<br />
d’autocorrélation et la longueur de corrélation. Cependant, on trouve de nombreux autres<br />
indices dans la littérature. Nous ne présentons ici que ceux étudiés par la suite.<br />
4.2.2.1 Ecart-type des hauteurs<br />
L’écart-type des hauteurs (ou root mean square rms) exprime les irrégularités verticales<br />
de la surface par rapport à un plan de référence. On le calcule par la formule :<br />
(4.2)<br />
avec la hauteur du profil au point , la moyenne des hauteurs (ici = 0) et le<br />
nombre d’échantillons. Plus est grand et plus les variations verticales sont importantes.<br />
Cependant, ce paramètre ne permet pas à lui seul de caractériser la rugosité, deux surfaces de<br />
rugosité différente pouvant présenter la même densité de probabilité des hauteurs. Il est donc<br />
nécessaire d'introduire une composante horizontale.<br />
4.2.2.2 Longueur de corrélation<br />
L’étude de la corrélation des hauteurs de deux points de mesure séparés d’une distance<br />
nécessite le calcul de la fonction d’autocorrélation ou fonction d’autocovariance<br />
normalisée :<br />
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