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Fréquence<br />
Les valeurs négatives signifient que les points SRTM sont au-dessus des points LiDAR.<br />
Les différences s’expliquent en grande partie par des variations de relief entre 2000 et 2008.<br />
La Plaine des Sables a subi peu de changements entre ces deux dates ( = 2,2 m ± 5,4 m et<br />
= 5,8 m). En revanche, plusieurs éruptions se sont produites dans l’Enclos Fouqué, ce<br />
qui explique les écarts importants relevés sur cette région ( = 18,2 m ± 21,5 m ; =<br />
5,8 m). L'histogramme de la Figure 5.2 montre une nette sous-estimation de la topographie<br />
par le MNE SRTM.<br />
1200<br />
1100<br />
1000<br />
900<br />
800<br />
700<br />
600<br />
500<br />
400<br />
300<br />
200<br />
100<br />
Figure 5.2. Histogramme des différences altimétriques entre le MNT LiDAR (2008)<br />
et le MNE SRTM (2000), calculées sur toute la zone de la Figure 5.3.<br />
La carte des différences altimétriques met en lumière les zones où les écarts sont les<br />
plus importants (Figure 5.3). Le rempart de l’Enclos Fouqué apparaît clairement, avec un<br />
écart moyen d’environ 111 m, alors que le cratère Chisny et le Demi-Piton, dans la Plaine<br />
des Sables, affichent des valeurs d’environ 55 m. Ces différences pourraient s’expliquer par la<br />
faible résolution spatiale du MNE SRTM. Au centre de l’image (en bleu), on observe<br />
clairement l’effondrement de la caldera du cratère Dolomieu, survenu en avril 2007. On<br />
mesure une différence<br />
0<br />
-300 -250 -200 -150 -100 -50 0 50 100 150 200<br />
z (m)<br />
de l'ordre de 257 m (Figure 5.4) pour une résolution spatiale de<br />
90 m. Sachant que le fond du cratère s’est affaissé de 320 m (Figure 5.5) (Michon et al.<br />
2007b ; Urai et al., 2007), cette mesure est donc sous-estimée. On observe également des<br />
différences positives (~ 50 m) et négatives (~ 90 m) à l’ouest et à l’est du cratère principal,<br />
témoignant de l’activité du volcan, alors que les écarts moyens sont proches de 17 m sur le<br />
reste de l’Enclos. Cette étude montre que pour mieux contraindre les erreurs liées à la<br />
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