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THÈSE - Recherche - IGN

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Cohérence HH-HH<br />

Cohérence HH-HH<br />

Figure 5.24a, il est difficile de distinguer les autres types de surfaces dont les valeurs<br />

d’amplitude sont comprises entre 13,5 dB et 10,5 dB, avec une forte variabilité. En<br />

polarisation HV (Figure 5.24b), on distingue trois groupes : les surfaces sombres et planes<br />

caractérisées par une faible amplitude radar et une faible cohérence, les surfaces<br />

moyennement lisses (coulées de type pahoehoe) qui maintiennent une bonne cohérence, et les<br />

surfaces rugueuses (coulées a’a) ou recouvertes de végétation (arbustes ou forêt) qui renvoient<br />

un signal plus fort vers le capteur. Les images HH et HV acquises le 6 octobre 2008 montrent<br />

les mêmes tendances puisque les coefficients et ont faiblement variée entre les<br />

deux dates (Tableau 5.5). L’information d’amplitude radar seule ne permet donc pas de<br />

différencier les surfaces couvertes de végétation des sols nus. En revanche, les surfaces lisses<br />

et rugueuses n’ont pas le même impact sur l’amplitude et la cohérence radar.<br />

1<br />

0.9<br />

0.8<br />

0.7<br />

0.6<br />

0.5<br />

0.4<br />

Coulée pahoehoe<br />

Coulée a'a<br />

Lapillis<br />

Coulée slabby<br />

Arbustes<br />

Forêt<br />

0<br />

-24 -22 -20 -18 -16 -14 -12 -10 -8<br />

0.3<br />

0.2<br />

0.1<br />

Coefficient de rétrodiffusion HH (dB)<br />

(a)<br />

159<br />

Coefficient de rétrodiffusion HV (dB)<br />

(b)<br />

Figure 5.24. Corrélation entre la cohérence radar en polarisation HH-HH et le coefficient de<br />

rétrodiffusion radar en polarisation HH (a) et HV (b) (image radar du 22/10/2008).<br />

Nous avons aussi représenté les variations de l’intensité LiDAR en fonction des<br />

coefficients de rétrodiffusion (Figure 5.25a) et (Figure 5.25b) de l'image radar<br />

acquise le 22 octobre 2008. Ces graphes contiennent une information supplémentaire en<br />

raison de la capacité de l’intensité LiDAR à différencier les types de sols en fonction de leur<br />

réflectance dans l’infrarouge, ce qui permet notamment de distinguer les surfaces nues des<br />

surfaces couvertes de végétation, les surfaces sombres (lapilli, coulées a’a) des surfaces<br />

claires (coulées pahoehoe). Contrairement aux données radar, l’intensité LiDAR paraît peu<br />

affectée par la rugosité de surface : les valeurs moyennes mesurées sur les lapilli, les coulées<br />

a’a ou pahoehoe sont proches, avec de faibles écarts types. Sur les coulées pahoehoe de type<br />

« slabby », l'écart type est néanmoins plus fort en raison d'une variation texturale naturelle de<br />

ce type de sol constitué de blocs rocheux dispersés sur des dépôts de lapilli. Les plus fortes<br />

1<br />

0.9<br />

0.8<br />

0.7<br />

0.6<br />

0.5<br />

0.4<br />

0.3<br />

Coulée pahoehoe<br />

Coulée a'a<br />

Lapillis<br />

Coulée slabby<br />

Arbustes<br />

Forêt<br />

0<br />

-35 -30 -25 -20 -15 -10<br />

0.2<br />

0.1

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