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et al., 2007 ; Wilson et al., 2000).Concernant <strong>le</strong>s activités physiques tel<strong>le</strong>s que <strong>le</strong> sport, la marche, la danse et <strong>le</strong> travaildomestique, plusieurs études suggèrent que <strong>le</strong>ur pratique régulière diminue <strong>le</strong> risque de déclincognitif (Albert et al. 1995). Tandis que plusieurs études suggèrent que la pratique d’uneactivité physique est associée à une diminution du risque de démence (Helmer, et al., 1999 ;Laurin et al., 2001 ; Scarmeas et al., 2001), d'autres études ont conclu en revanche à l'absenced'association entre <strong>le</strong>s activités physiques et <strong>le</strong> risque de démence (Fabrigou<strong>le</strong> et al. 1995 ;Wang et al., 2002). Par ail<strong>le</strong>urs, <strong>le</strong> niveau de participation aux activités physiques n’est pasnon plus associé au déclin cognitif des patients MA (Helzner et al., 2007). Cette absenced’association pourrait être liée à l’existence de variab<strong>le</strong>s de confusion modifiant la relationentre l’activité physique et <strong>le</strong> risque de démence. D’autre part, l'activité physique pourrait êtreuniquement un indicateur de bonne santé associé à la diminution des risques cardiovasculaireset du stress qui ne serait pas directement lié à la démence (Fratiglioni et al., 2004).Enfin, plusieurs études se sont attachées à évaluer si la participation à des activitéssocia<strong>le</strong>s (faire partie d’une association, al<strong>le</strong>r au cinéma, au restaurant, à des évènementssportifs ou à l’église, visiter et recevoir des amis) permettait de protéger l'individu contre <strong>le</strong>déclin cognitif et la MA. La participation à des activités socia<strong>le</strong>s diminue <strong>le</strong> risque de déclincognitif (Bassuk, Glass & Berkman 1999 ; Zunzunegui, Alvarado, Del Ser & Otero, 2003) etde démence (Fabrigou<strong>le</strong> et al., 1995 ; Scarmeas et al., 2001 ; Wang et al., 2002). De même,l'iso<strong>le</strong>ment social (Fratiglioni, Wang, Ericsson, Maytan & Winblad, 2000 ; Helmer et al.,1999) est associé à un risque plus é<strong>le</strong>vé de développer la MA. En revanche, tout comme <strong>le</strong>sactivités physiques, la quantité de participation aux activités socia<strong>le</strong>s ne semb<strong>le</strong> pas associéeau déclin cognitif des patients MA (Helzner et al., 2007).Nous venons d’évoquer plusieurs conditions contribuant aux capacités de réserve quipermettent aux individus de s'adapter plus efficacement au déclin et d’optimiser <strong>le</strong>urfonctionnement cognitif. Les dernières revues de la littérature réalisées dans <strong>le</strong> domaine de laréserve cognitive (Stern, 2009) suggèrent que ce sont <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s socio-économiques, tel<strong>le</strong>sque <strong>le</strong> niveau d’éducation et la profession, et <strong>le</strong>s activités de loisir qui sont <strong>le</strong>s plus fortementassociées aux capacités de réserve des individus. Toutefois, il est probab<strong>le</strong> que d'autresfacteurs participent à la constitution des capacités de réserve cognitive. Parmi eux, un risquede démence différent entre <strong>le</strong>s hommes et <strong>le</strong>s femmes ayant été rapporté de manièreconsistante par de nombreuses études (Fratiglioni et al., 1997 ; Letenneur et al., 1999),l’hypothèse selon laquel<strong>le</strong> <strong>le</strong> sexe pourrait éga<strong>le</strong>ment figurer parmi <strong>le</strong>s variab<strong>le</strong>s contribuant àla constitution des capacités de réserve peut être posée.37

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