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La convention (accords nationaux) - CFDT

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Métallurgie (<strong>accords</strong> <strong>nationaux</strong> : ouvriers, ETAM, ingénieurs et cadres) - © 200...<br />

Ne sont visés par le présent accord que les entreprises ou établissements situés en France métropolitaine.<br />

Lorsque, du fait d’une cession ou d’un changement d’activité, l’entreprise ou l’établissement soumis au présent accord<br />

sort du champ d’application de celui-ci, l’accord continue à produire ses effets tant pour les salariés bénéficiaires du<br />

dispositif de cessation d’activité que pour ceux susceptibles d’en bénéficier.<br />

Article 4<br />

Conditions pour demander la cessation d’activité<br />

Chaque entreprise ou établissement concerné détermine, chaque année, après avis du comité central d’entreprise ou, à<br />

défaut, du comité d’entreprise, en fonction de l’emploi, les âges et catégories éligibles aux conditions fixées par le<br />

présent accord. Dans les catégories éligibles, une attention particulière sera portée aux salariés ayant travaillé dans des<br />

conditions spécifiques, telles que travail posté, travail continu...., ou rencontrant des difficultés particulières d’adaptation<br />

aux nouvelles technologies.<br />

Article 4.1 - Condition tenant à l’âge<br />

L’âge minimal pour accéder au dispositif de cessation d’activité est fixé par chaque entreprise couverte par le présent<br />

accord. En tout état de cause, les salariés bénéficiaires doivent être âgés d’au moins 55 ans<br />

Article 4.2 - Autres conditions<br />

<strong>La</strong> liquidation d’un avantage vieillesse, avant l’entrée dans le dispositif, ne s’oppose pas à l’accès au dispositif de<br />

cessation d’activité.<br />

Les personnes qui bénéficient de la préretraite progressive, au titre de l’article L. 322-4 du code du travail, peuvent<br />

accéder à ce dispositif.<br />

(1) Signataires de l’avenant du 19 décembre 2003 :<br />

Organisation(s) patronale(s) :<br />

Union des industries et métiers de la métallurgie.<br />

Syndicat(s) de salariés :<br />

CFE-CGC ;<br />

FO ;<br />

<strong>CFDT</strong> ;<br />

CFTC.<br />

)<br />

Article 5<br />

Procédure d’adhésion<br />

(Modifié par avenant du 19 décembre 2003, non étendu (note 1)<br />

Page 132 sur 334<br />

L’entreprise fournira aux salariés remplissant les conditions définies à l’article 4 et auxquels elle envisage de proposer la<br />

cessation d’activité :<br />

- l’offre d’entrée dans le dispositif, accompagnée d’une copie du présent accord ; le salarié dispose d’un délai d’un mois<br />

pour faire connaître par écrit sa décision d’accepter cette proposition et d’adhérer au dispositif ;<br />

- la possibilité pour l’intéressé d’avoir, avant de prendre sa décision, un entretien avec un représentant de la direction de<br />

l’entreprise ou de l’établissement, entretien au cours duquel il pourra avoir communication de son salaire de référence tel<br />

que prévu à l’article 6-3-2.<br />

À compter du premier jour du mois qui suit l’adhésion au dispositif de cessation d’activité, le salarié entre dans le<br />

dispositif. Cette adhésion vaut acceptation par le salarié de l’ensemble du dispositif tel que défini dans le présent accord.<br />

L’adhésion au dispositif donne lieu à l’établissement d’un avenant au contrat de travail signé par l’employeur et le salarié.<br />

Cet avenant rappelle l’ensemble des droits et obligations des parties résultant notamment de l’accord.<br />

(Alinéa précédent modifié par avenant du 19 décembre 2003, non étendu) L’adhésion du salarié au dispositif de cessation<br />

d’activité vaut acceptation par l’intéressé de l’ensemble du dispositif tel que défini dans le présent accord. Le salarié<br />

entre dans le dispositif à compter du premier jour du mois qui suit son adhésion. Toutefois, en cas de projet visé par les<br />

articles L. 321-1 et suivants du code du Travail, l’entrée dans le dispositif peut, dans le cadre de la mise en œuvre de<br />

l’accord d’entreprise, par accord entre l’employeur et le salarié, être retardée à une date déterminée qui ne peut être<br />

postérieure de plus de vingt-deux mois calendaires à la date de l’adhésion du salarié.<br />

http://www.editions-legislatives.fr/CD/DOCUMENT/PRINT/documentPrint.do;jsessi...<br />

03/03/2008

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