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La convention (accords nationaux) - CFDT

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Métallurgie (<strong>accords</strong> <strong>nationaux</strong> : ouvriers, ETAM, ingénieurs et cadres) - © 2008 ...<br />

- § 1 -<br />

Les organisations soussignées rappellent que l’accord national du 17 juillet 1986 sur l’aménagement du temps de travail<br />

a été assorti, lors de sa signature, d’une déclaration d’intention des organisations signataires qui fait partie intégrante de<br />

cet accord. (note 5) (5)<br />

L’accord national du 17 juillet 1986 sur l’aménagement du temps de travail porte avenant à l’accord national de la<br />

métallurgie du 23 février 1982 sur la durée du travail, comme l’indiquent le titre de l’accord national du 17 juillet 1986, la<br />

rédaction de l’alinéa 1 de son article 1 er , la rédaction des références figurant aux alinéas 6 et 7 de cet article 1 er .<br />

- § 2 -<br />

Les organisations soussignées rappellent que la déclaration d’intention des parties signataires de l’accord national du 17<br />

juillet 1986 énonce que, « en concluant l’accord », elles ont entendu « manifester leur volonté ... fondée à la fois sur<br />

l’amélioration de la compétitivité indispensable des entreprises, la sauvegarde des conditions de vie des salariés, ainsi<br />

que le renforcement de leur lutte pour l’emploi ».<br />

L’amélioration de la compétitivité indispensable des entreprises, la sauvegarde des conditions de vie des salariés, ainsi<br />

que le renforcement de la lutte pour l’emploi, contiennent les données économiques et sociales justifiant l’accord<br />

national du 17 juillet 1986.<br />

En effet, énoncer la volonté des organisations signataires représentatives dans la métallurgie de « l’amélioration de la<br />

compétitivité indispensable des entreprises », c’est faire le constat que cette compétitivité est insuffisante dans les<br />

industries métallurgiques, et que son amélioration dépend notamment de la mise en oeuvre des dispositions arrêtées par<br />

l’accord national du 17 juillet 1986 y compris en matière de modulation, pour qu’une entreprise puisse faire face à une<br />

conjoncture cyclique, ou haussière, ou baissière.<br />

De même, énoncer la volonté des organisations signataires représentatives dans la métallurgie de « la sauvegarde des<br />

conditions de vie des salariés », c’est nécessairement viser les conditions de vie des salariés travaillant dans les<br />

industries métallurgiques, ainsi que les inconvénients sérieux qui auraient pu, éventuellement, résulter, pour ces<br />

salariés, de nouvelles règles nationales insuffisamment précises sur l’aménagement du temps de travail dans la<br />

métallurgie, y compris en matière de modulation.<br />

De même, énoncer la volonté des organisations signataires représentatives dans la métallurgie du « renforcement de leur<br />

lutte pour l’emploi », c’est nécessairement se référer à tous les éléments économiques et sociaux de la situation de<br />

l’emploi dans les industries métallurgiques, notamment à ceux relatifs à la durée d’utilisation des équipements, aux coûts<br />

économiques et sociaux qui en découlent, au développement ou au maintien ou à la suppression d’emplois que cette<br />

durée peut entraîner dans la métallurgie, selon que le temps de travail fait ou non l’objet d’aménagements et de<br />

modulation.<br />

Toutes ces données économiques et sociales sont d’autant plus connues qu’elles avaient déjà été largement<br />

commentées dans des rapports officiels publiés avant les négociations de l’accord national du 17 juillet 1986.<br />

En outre, comme l’accord national du 17 juillet 1986 porte avenant à l’accord national du 23 février 1982, il en résulte que<br />

la déclaration liminaire de ce dernier conserve toute sa valeur, y compris pour le nouvel article 4 sur la modulation inséré<br />

dans l’accord du 23 février 1982 par celui du 17 juillet 1986.<br />

De ce fait, les nouvelles dispositions sur la modulation sont également justifiées par les données économiques et<br />

sociales contenues dans la déclaration liminaire d’intention du 23 février 1982.<br />

- § 3 -<br />

Page 92 sur 334<br />

Déclaration d’intention des parties signataires<br />

de l’accord national de la métallurgie du 17 juillet 1986 sur l’aménagement du temps de travail<br />

En concluant l’accord ci-joint, qui constitue un avenant et un complément de l’accord national de la métallurgie du 23<br />

février 1982, l’U.I.M.M. et les organisations syndicales signataires entendent manifester leur volonté de poursuite d’une<br />

politique contractuelle active et de progrès, fondée à la fois sur l’amélioration de la compétitivité indispensable des<br />

entreprises, la sauvegarde des conditions de vie des salariés, ainsi que le renforcement de leur lutte pour l’emploi.<br />

Dans le même esprit, les parties signataires se déclarent pleinement d’accord pour reprendre, dès l’automne prochain,<br />

leurs négociations sur les autres points du programme de travaux qu’elles ont arrêté lors de leur première réunion<br />

paritaire du 12 mai 1986.<br />

Les organisations soussignées rappellent que la question des conditions du recours au chômage partiel pour les heures<br />

qui ne sont pas prises en compte dans la modulation, a été réglée par l’accord national du 17 juillet 1986 selon les<br />

modalités suivantes.<br />

Le mémento de la réunion paritaire de négociation du 17 juin 1986 — dont copie a été remise en son temps à toutes les<br />

organisations syndicales participantes ainsi qu’en font foi les récépissés de délivrance — mentionne que la délégation<br />

http://www.editions-legislatives.fr/CD/DOCUMENT/PRINT/documentPrint.do;jsessi...<br />

03/03/2008

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