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80 Evolutie van de uitgaven voor gezondheidszorg KCE reports vol. 15A
7. INTRODUCTION
7.1. BUT DE LÊANALYSE
LÊanalyse qui suit a pour but de décrire lÊévolution des dépenses publiques de santé
(remboursements effectués par les mutualités) au cours de la période 1995 2002. Cette
description consiste a scinder lÊeffet total de hausse des dépenses en trois effets distincts. En
effet, on peut aisément repérer un effet prix que nous appelons Âcoût par casÊ dÊun effet volume
qui lui-même peut-être subdivisé en deux effets : un effet ÂbénéficiairesÊ et un effet Ânombre de
cas par bénéficiaireÊ. Cette distinction est purement mécanique dans le sens où nous ne
présentons pas dÊexplication de type comportementale que ce soit pour lÊoffre ou la demande de
soins. En revanche, nous avons analysé de manière exhaustive et précise les éléments qui avaient
modifié la réglementation de lÊassurance soins de santé au cours de la période sous revue.
7.2. DONNÉES ET MÉTHODE UTILISÉES
Les données utilisées pour la description de la hausse des dépenses sont les données des
documents C établies à date de prestation sur la période 1995 à 2002. Elles sont ventilées par
régime et statut social. Nous avons utilisé une source homogène pour les effectifs de chacune de
ces années et certaines dépenses de lÊannée 2002 ont été ventilées selon une clé de répartition
proposée par les services de lÊINAMI.
Pour calculer les effets de la variation du nombre de bénéficiaires, du nombre de cas par
bénéficiaires et du coût de chaque groupe de prestation, nous avons eu recours à une
transformation logarithmique. Cette transformation sÊapplique à lÊéquation de base simple selon
laquelle les dépenses totales résultent du produit du nombre de cas par bénéficiaire, par le coût
de chaque cas et par le nombre de bénéficiaires (voir partie I). LÊutilisation de cette
transformation permet certaines interprétations et nécessite certaines précautions que nous
explicitons plus loin.
7.3. RÉSULTATS
Les résultats globaux montrent que la croissance des dépenses sÊélève à 34,58 % (partie I, tableau
9) sur la période sous revue, 38,17 % de cette croissance serait la conséquence dÊune hausse du
coût moyen, 11,66 % dÊune modification de la variable ÂbénéficiairesÊ et 50,17 % dÊune
augmentation du nombre de cas par bénéficiaire (partie I, tableau 18). Dans le tableau 18, on
peut constater que cette part relative de chaque variable explicative est très différente dÊun code
C à un autre. Les dépenses du code C2 (les médicaments) par exemple, semblent
particulièrement influencées par la variable Âcoût par casÊ.
Ces taux de croissance et résultats doivent évidemment être lus et interprétés à la lueur des
considérations techniques des pages suivantes. En outre, ils ne peuvent être considérés comme
une constante dans le sens où ils sont le résultat dÊune réglementation en évolution constante.
Chaque mesure prise ou non prise génère des effets sur les patients et les prestataires que les
seuls taux de croissance ne peuvent capter. Ces effets qui touchent lÊoffre et la demande soins
font également lÊobjet de lÊinfluence dÊeffets de substitution et/ou de complémentarité que seul un
modèle réellement explicatif peut mettre en évidence. Ce dernier ne peut cependant être
élaboré sans émettre des hypothèses de comportement qui présentent également leurs limites.
Des résultats plus détaillés sont présentés dans le corps du rapport. LÊensemble des résultats
pour tous les codes C figurent dans les pages html qui accompagnent le présent rapport (voir
CD-ROM).