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LA VOIE DU RÊVE<br />
Les magiciens aborigènes, appelés koradjis, suivent leur<br />
propre voie chamanique. Leur magie se fonde sur la compréhension<br />
du temps du rêve et de ses habitants, et sur une relation<br />
unique avec la terre et la magie qu'elle peut fournir. Sauf<br />
indication contraire, les koradjis obéissent aux mêmes règles<br />
que les chamans détaillés dans SR3 et peuvent bénéficier<br />
comme eux des règles de magie avancée fournies dans La<br />
Magie du Sixième Monde.<br />
Les magiciens potentiels sont généralement identifiés dès<br />
l'enfance ou l'adolescence au sein de la tribu. Ils sont alors<br />
confiés à un koradji adulte qui les prend comme apprentis. Ils<br />
reçoivent également l'enseignement de leur totem, qui<br />
s'adresse à eux par l'entremise de rêves. L'entraînement d'un<br />
koradji est long et difficile, et beaucoup de tribus considèrent<br />
les magiciens comme de simples apprentis tant qu'ils ne sont<br />
pas initiés. Une fois leur formation achevée, ils approfondissent<br />
généralement leur connaissance de la magie par des<br />
voyages à destination des métaplans (voir La Magie du<br />
Sixième Monde, page 91).<br />
Les koradjis ont des totems et des modificateurs totémiques,<br />
et ils utilisent les mêmes compétences magiques<br />
que les chamans ; en revanche, ils invoquent des esprits différents.<br />
La plupart invoquent les esprits des ancêtres (voir La<br />
Magie du Sixième Monde, page 16) au lieu des esprits de<br />
l'homme. Quelques-uns, extrêmement rares, se sont adaptés<br />
à l'environnement urbain et invoquent les esprits de<br />
l'homme au lieu des esprits ancestraux. Certains sont des<br />
chamans sauvages (voir La Magie du Sixième Monde, page<br />
16) qui renoncent à leur faculté de contacter les esprits de<br />
l'homme ou des ancêtres au profit d'une plus grande affinité<br />
avec ceux de la terre, des eaux et du ciel ; le plus souvent, ils<br />
sont particulièrement attachés à la protection de la terre et de<br />
l'environnement.<br />
Les esprits de la nature invoqués par les koradjis prennent<br />
plus volontiers une forme animale qu'humanoïde, souvent en<br />
relation directe avec leur totem. Les esprits des eaux invoqués<br />
par un koradji Crocodile, par exemple, prennent souvent l'apparence<br />
de crocodiles.<br />
Appartenant à un peuple nomade, les koradjis créent<br />
habituellement des loges chamaniques temporaires, à ciel<br />
ouvert ; il s'agit le plus souvent de peintures de sable ou d'un<br />
cercle de pierres disposé de manière spéciale. Ces aménagements<br />
fonctionnent exactement de la même manière qu'une<br />
loge chamanique (SR3, page 165).<br />
La magie sanglante<br />
Le sang est une substance sacrée dans la magie aborigène,<br />
pour laquelle il représente l'énergie vitale. Les koradjis utilisent<br />
parfois leur propre sang dans certains rituels. La plupart<br />
du temps, il ne s'agit que de quelques gouttes versées sur un<br />
symbole magique ou sur un talisman (voir Les enchantements<br />
australiens, page 104). Cela n'a aucun effet en termes de jeu<br />
et n'inflige pas de dommages quantifiables aux koradjis<br />
(même pas une blessure Légère) ; cela fait simplement partie<br />
de leur façon de pratiquer la magie.<br />
Il existe, toutefois, des koradjis qui maîtrisent la technique<br />
métamagique du Sacrifice (La Magie du Sixième Monde, page<br />
133). C'est un art pratiquement perdu, et dont le secret se<br />
transmet rarement (uniquement si le maître de jeu l'autorise).<br />
Les koradjis l'emploient sur eux-mêmes ; s'en servir sur<br />
d'autres créatures, ou pour invoquer des esprits du sang, est<br />
considéré comme un acte maléfique. Ceux qui abusent du<br />
pouvoir que leur confère le Sacrifice finissent invariablement<br />
par attirer l'attention d'esprits mauvais, qui tentent alors de<br />
les corrompre (La Magie du Sixième Monde, page 134). Ils<br />
courent également le risque de perdre leurs modificateurs<br />
totémiques, ou même la faveur de leur totem – et avec elle,<br />
tous leurs pouvoirs magiques.<br />
Koradjis spécialisés<br />
Les koradjis peuvent se spécialiser, à l'instar des magiciens<br />
des autres traditions (SR3, page 158). Les invocateurs<br />
et chamanistes sont plus courants que les sorciers. L'apprentissage<br />
de la magie se complique pour eux du fait que,<br />
incapables de se projeter dans le plan astral et donc de se<br />
rendre dans les métaplans pour communiquer directement<br />
avec leur totem, ils doivent trouver ailleurs quelqu'un pour<br />
se former.<br />
LES TOTEMS AUSTRALIENS<br />
Les Aborigènes croient que toute personne a un esprit<br />
totem, même si les koradjis sont seuls à pouvoir s'adresser à<br />
eux. Bon nombre de totems sont honorés et suivis en Australie.<br />
Les suivants proviennent de SR3 et de La Magie du Sixième<br />
Monde, avec parfois de légères modifications.<br />
Araignée : Les koradjis Araignée sont rares et souvent<br />
solitaires, habitant des grottes, des huttes isolées et autres<br />
lieux reculés (La Magie du Sixième Monde, page 157).<br />
Crocodile : Comme indiqué dans La Magie du Sixième<br />
Monde, page 156, sauf que Crocodile permet au koradji de<br />
choisir à quel type d'esprits des eaux s'applique son bonus,<br />
au lieu de lui imposer les esprits de la mer.<br />
Dingo : La version australienne de Chacal (La Magie du<br />
Sixième Monde, page 155).<br />
Lézard : Comme indiqué dans La Magie du Sixième<br />
Monde, page 155.<br />
Poisson : Se rencontre principalement chez les tribus<br />
côtières et insulaires, plutôt rares (La Magie du Sixième<br />
Monde, page 154).<br />
Requin : Se rencontre principalement chez les tribus<br />
côtières et insulaires (SR3, page 166).<br />
Scorpion : Se rencontre rarement chez les koradjis vivants<br />
au sein d'une tribu, mais parfois chez un koradji solitaire qui<br />
sillonne l'Outback (La Magie du Sixième Monde, page 157).<br />
Serpent : Associé au Serpent Arc-en-Ciel, il est considéré<br />
comme l'un des totems les plus puissants qui soient. Un<br />
koradji Serpent peut décider d'appliquer son bonus au type<br />
d'esprits des eaux de son choix à la place d'un type d'esprit<br />
de la terre. Pour le reste, comme indiqué dans SR3 page 166.<br />
Tortue : Se rencontre principalement chez les tribus<br />
côtières (La Magie du Sixième Monde, page 157).<br />
Totems de la nature : On retrouve chez les koradjis<br />
tous les totems de la nature (La Magie du Sixième Monde,<br />
page 157), à l'exception de Chêne et de Mer.<br />
Wombat : La version australienne de Blaireau (La Magie<br />
du Sixième Monde, page 152). Le totem donne un bonus<br />
auprès des esprits de la prairie au lieu des esprits de la forêt.<br />
Kangourou<br />
Kangourou porte ses enfants dans sa poche, et il est<br />
constamment aux aguets. Il connaît les secrets de l'Outback<br />
grâce auxquels il peut survivre et faire vivre sa progéniture,<br />
qu'il protège avec un soin jaloux. Il sait que le combat ne doit<br />
être employé qu'à la dernière extrémité. Habile à éviter les<br />
dangers, le koradji Kangourou guide les siens vers la nourriture<br />
et la sécurité.<br />
Environnement : Prairie<br />
Terre d’Éveil 101