Terres d'Éveil - Free

Désavantages : Lorsque l'effet se dissipe, l'utilisateur subit
des dommages étourdissants Fatals, auxquels il ne peut pas
résister.
Kuman-Nhepa
Vecteur : Ingestion
Avantages : Double le nombre de dés de l'utilisateur dans tous
ses tests de résistance contre des dégâts étourdissants non
magiques.
Désavantages : Lorsque l'effet se dissipe, l'utilisateur subit des
dégâts étourdissants Graves, auxquels il ne peut pas résister.
Sa Rapidité et sa Force sont également réduites de moitié
(arrondies à l'entier inférieur) pour une période égale à la
durée d'effet de la drogue.
Wudu'aku
Vecteur : Ingestion
Avantages : Dans ses rapports avec les esprits ancestraux,
procure à l'utilisateur 2 dés supplémentaires pour ses tests
d'Invocation et ajoute 2 à son Charisme effectif.
Désavantages : Pendant les 24 heures qui suivent l'ingestion,
enlève à l'utilisateur 2 dés en Invocation et 2 en Charisme
dans tous ses rapports avec des esprits autres qu'ancestraux.
L'INITIATION
L'initiation est un élément central de l'entraînement d'un
koradji ; pour la plupart des vieux koradjis, c'est le moment où
l'apprenti devient enfin un magicien à part entière. Seule l'initiation
ouvre les portes du temps du rêve, donne accès aux
métaplans et permet au koradji se communier directement
avec son totem.
Les épreuves
Les épreuves sont fréquentes dans l'initiation du koradji.
Permettant de mesurer s'il est digne ou non d'accéder au
pouvoir et à la compréhension supérieure qui viennent avec
l'initiation, elles se fondent généralement sur la lutte quotidienne
pour la survie dans l'Outback. Les plus courantes sont
la quête astrale, l'ascétisme et le gens. L'épreuve ascétique
comprend souvent des rituels douloureux, avec scarifications
et tatouages, ou un épisode de survie dans les étendues sauvages.
Les geasa sont des tabous qui posent des restrictions à
l'usage de la magie par le koradji.
Les épreuves des Aborigènes impliquent souvent une
certaine dose de souffrance, notamment lorsqu'elles intègrent
des scarifications ; elles infligent alors au postulant
une blessure Légère, dont il convient de récupérer naturellement
(sans magie) – procéder autrement serait un
manque de respect envers le but du rituel. Le maître de jeu
est libre d'ignorer cet élément, s'il juge qu'il complique le
jeu inutilement.
La thèse : Les Aborigènes appellent cette épreuve “la
capture du rêve”. Il s'agit pour le futur initié de saisir la totalité
de son rêve sur une oeuvre d'art. Le choix de l'oeuvre
dépend du koradji. La plupart ne créent pas de thèses
écrites, car il n'existe pas de tradition écrite chez les Aborigènes
; à la place, ils optent plutôt pour des oeuvres figuratives
: peintures murales, sculptures sur roc, peintures de
sable ou d'écorce, etc. Les thèses se partagent équitablement
entre oeuvres durables et immobiles (peintures
murales) et oeuvres portables et fragiles (pierres ou os sculptés,
peintures d'écorce).
LA MÉTAMAGIE
Certaines techniques métamagiques décrites dans La
Magie du Sixième Monde pages 70-79 trouvent auprès des
koradjis australiens des expressions ou des applications
uniques. En voici la présentation :
Activation
Les koradjis pratiquent le tatouage pour activer leurs sorts
(voir La Magie du Sixième Monde, page 78). Il s'agit aussi bien
de tatouages traditionnels, à base de points, que de scarifications
rituelles sans encre. Beaucoup de groupes tribaux
ont adopté les techniques de tatouage modernes pour réaliser
des dessins plus complexes et censément plus efficaces,
même si la Puissance de l'Activation n'est pas nécessairement
liée à la richesse visuelle du tatouage.
Concentration
Les koradjis utilisent surtout le Chant ou l'Instrument de
Musique (notamment le digeridoo et le vrombisseur) comme
compétence de Concentration. Cette Concentration leur permet,
entre autres, de contrer les pénalités dues aux champs
magiques qu'ils rencontrent dans l'Outback.
Protection
La Protection est parfois bien utile, et même vitale contre
certains effets des tempêtes de mana. Voir Les tempêtes de
mana, page 107, pour plus de détails à ce sujet.
NOUVELLE MÉTAMAGIE
Les techniques métamagiques suivantes sont utilisées par
les koradjis, mais pas uniquement ; des magiciens appartenant
à d'autres traditions magiques en connaissent des équivalents,
même s'ils sont encore assez peu répandus.
Canalisation
Cette technique permet à l'initié de canaliser à travers
son propre corps les pouvoirs d'un esprit lié – qui deviennent
temporairement les siens. Difficile et particulièrement
épuisante, elle procure à son bénéficiaire une puissance
considérable.
L'utilisation de la Canalisation nécessite une action complexe
exclusive. L'initié doit disposer sur le plan astral d'un
esprit qui lui doit des services, et lui demander de s'approcher
au contact de son aura. On procède alors à un test d'Invocation
avec un seuil égal à la Puissance de l'esprit x 2, moins le
grade de l'initié. En cas d'échec, il ne se passe rien en cas de
réussite, le magicien canalise l'esprit pour une durée de 10
minutes x le nombre de succès obtenus. Si le test ne donne
que des 1, l'esprit se libère immédiatement et rejoint les
métaplans ou devient indépendant (voir La Magie du Sixième
Monde, page 113).
Quand un initié canalise un esprit, la forme astrale de
celui-ci est absorbée en lui et se fond dans son propre corps
astral. Ses caractéristiques physiques se voient augmentées
d'un montant égal à la Puissance de l'esprit, et il peut
employer à son gré tous ses pouvoirs, à la même Puissance
que l'esprit. L'utilisation d'un pouvoir ne compte pas comme
un service (mais voir plus bas). Les seuls pouvoirs spirituels
auxquels l'initié n'a pas accès sont l'Engloutissement et la
Matérialisation. Si l'initié canalise un esprit sous forme majeure
(voir La Magie du Sixième Monde, page 107), il obtient
l'Immunité (armes ordinaires) à la Puissance de l'esprit en plus
de ses autres pouvoirs. Il obtient aussi ses vulnérabilités (s'il
en a). Un initié qui canalise un élémentaire du feu, par
Terre d’Éveil 105