Terres d'Éveil - Free

Pistage
Coût : 1
Ce pouvoir d'adepte repose sur une faculté inconsciente
de percevoir et de dater les traces du passage d'un être
vivant, aussi bien dans le monde matériel que sur le plan
astral. Il permet ainsi de suivre à la trace toutes sortes d'entités,
y compris les esprits.
L'adepte doit d'abord se placer à un endroit où il sait (ou
croit) que sa cible s'est trouvée ; il procède ensuite à un test de
Perception contre un jet ouvert de Furtivité de sa cible, ou un
seuil de réussite par défaut de 6, selon le chiffre le plus élevé.
Le pisteur peut ajouter à son test un nombre de dés égal à son
indice de Magie, et se servir de sa propre Furtivité comme
compétence complémentaire (voir SR3, page 96). Le seuil de
réussite est modifié selon la Table du Pistage (page précédente).
Un seul succès suffit pour retrouver la piste de la cible.
L'adepte doit être à pied pour suivre une piste ; il ne peut
pas être à cheval, ni à bord d'un quelconque véhicule. Il doit
réussir un nouveau test de Pistage toutes les 4 heures, ou
chaque fois qu'un changement important intervient dans la
nature du terrain, la météo et autres conditions extérieures,
sans quoi la piste lui échappe. Il peut alors tenter de la retrouver
par un nouveau test, avec un temps de base de 1 heure et
un malus de +2 au seuil de difficulté. La division de ce temps
de base par le nombre de succès obtenus indique le délai
nécessaire à l'adepte pour retrouver la piste. En cas d'échec à
ce deuxième test, la piste est définitivement perdue.
Le boomerang
Un boomerang est un morceau de bois plat et incurvé utilisé
par les Aborigènes en tant qu'arme de chasse. C'est une
arme de jet efficace, non mortelle, que les adeptes aborigènes
apprécient particulièrement (elle est parfois employée par les
koradjis et d'autres pour battre la mesure dans certains rituels
et autres cérémonies). On l'utilise au moyen de la compétence
Armes de Jet (ou de sa spécialisation Boomerang).
En règle générale, un boomerang utilisé à la chasse ou au
combat est lancé pour atteindre sa cible – pas pour regagner
la main de son lanceur. Toutefois, si l'arme rate sa cible, un
maître de jeu magnanime peut l'autoriser à retourner à son
envoyeur à sa prochaine phase de combat ; le personnage n'a
plus alors qu'à la rattraper au prix d'une action simple et d'un
test d'Athlétisme (6) (s'il possède le pouvoir d'adepte de
Parade de Projectiles, son seuil de difficulté tombe à 2). S'il
n'y parvient pas, son boomerang se retrouve par terre à 3D6
mètres de lui.
Un adepte qui possède le pouvoir de Maîtrise des Projectiles
(La Magie du Sixième Monde, page 150) peut toujours
faire en sorte que son boomerang lui retourne dans la main,
même après avoir atteint sa cible.
Un boomerang a la même portée qu'un shuriken.
NOUVEAUX SORTS
Déjà avant l'Éveil, on attribuait aux chamans aborigènes le
pouvoir de jeter le mauvais oeil. L'une de leurs malédictions la
Armes de jet
Boomerang
Dissimulation
7
Dégâts
(For)M Étourdissant
BOOMERANG
Masse
0,25
plus puissante consistait à “pointer l'os”, c'est-à-dire à pointer
un os en direction de leur victime tout en lui prédisant une
mort imminente.
Mort Lente (sort de Combat)
Type : M • Seuil : V • Durée : E • Drain : (niveau de dégâts)
Ce sort assez similaire à l'éclair mana (voir SR3, page 190)
canalise une énergie destructrice vers la cible afin de lui infliger
des dommages physiques. La différence, c'est que, là où
l'éclair mana (comme la plupart des sorts de combat) opère
instantanément, la Mort Lente fait son office de manière progressive.
La victime commence par faire un test de résistance normal.
Si le magicien obtient plus de succès qu'elle, la Mort
Lente prend effet et enclenche le processus de destruction ;
dès lors, la victime perd chaque jour une case de dégâts physiques
de plus sur son moniteur de condition, jusqu'à
concurrence des dégâts fixés par le test de Sorcellerie. La
guérison naturelle ne peut commencer son oeuvre qu'une
fois tous les dégâts encaissés. La guérison magique peut
intervenir à tout moment, mais une seule fois seulement, les
dégâts de la Mort Lente étant considérés comme une seule
et même blessure. Le processus de la Mort Lente, de nature
magique, peut être stoppé par une procédure de dissipation
standard (voir SR3, page 183), même si le sort n'est pas
maintenu et ne nécessite plus aucune attention de la part du
magicien une fois qu'il est lancé. Le lanceur du sort peut
mettre fin à ses effets à tout moment, au prix d'une action
automatique.
Un vieux koradji pointe l'os sur Harrier, un shadowrunner
australien qui a foulé un sol sacré. Le koradji a
une compétence de Sorcellerie 6 et lance la Mort Lente à
une puissance de 5 pour des dégâts Modérés. Harrier a
une Volonté de 5 et aucune défense magique (son copain
mage a succombé à une attaque de bunyip). Le koradji
lance 12 dés (Sorcellerie + Réserve de Sort) contre un seuil
de 5, tandis que Harrier lance 5 dés (sa Volonté) contre un
seuil de 5. Comme on pouvait s'y attendre, c'est le vieil
homme qui obtient le plus de succès – il en a même suffisamment
pour porter les dégâts du sort au niveau Fatal.
Harrier sent les poils se hérisser sur sa nuque en entendant
la malédiction du koradji. Le lendemain, il perd une case
de dégâts physiques : il déclinera ainsi case après case,
jour après jour, à moins qu'il ne parvienne à convaincre le
vieux koradji de lever sa malédiction, en échange d'un
acte de contrition ou de quelque autre contrepartie.
Le maître de jeu aura intérêt à procéder en secret au test
de résistance à la Mort Lente, car la cible n'a aucun moyen de
connaître l'étendue des dommages qui la guettent – ni s'ils
risquent de lui être fatals. Pour certains magiciens, ce sort est
un instrument de chantage, en particulier lorsqu'il est lancé
par la sorcellerie rituelle.
Disponibilité
4/48h
Coût
50 ¥
Index de rue
2
Légalité
Légal
Terre d’Éveil 103