etudes binchoises revue de la société d'archéologie et des amis du ...

NOTES
(1) Sur Pierre-François-Joseph Delneufcour, voir la Biographie Nationale,
t. 38,1973, col. 158-165 ( R. DARQUENNE).
(2) A. N. PARIS, BB 18, 400 (D 1977). "On a trop fait en les attaquant,
en les dépossédant; on a peu fait en ne pas les exterminant" (Delneufcour au
Ministre de la Police générale, le 24 mars 1796 {Ibidem, F 7, 719).
(3) Sur Lambrechts, ancien recteur de l'Université de Louvain et futur
ministre de la Justice sous le Directoire, voir Fernand LELEUX, Un démocrate
inconditionnel Charles Lambrechts 1753-1823, Apt, 1989,470 p.
(4) A. N. PARIS, F 7, 7092 (B 309).
(5) "Le sacerdoce monte le coup le plus hardi. Partout les curés, les
doyens, les membres des Etats, les chanoines à Mons, à Tournay notamment,
vont faire signer des pétitions aux capucins, aux nonnains et aux nonnes contre
la suppression. Vous sentez où cela va (...) mais je suis un diable qui veille."
(Lettre anonyme datée de Mons, le 8 fructidor an IV = 25 août 1796 : Ibidem, F 7,
7182, B2 9340).
(6) Ibidem, lettre au Ministre de la Justice, 8 fructidor an IV.
(7) Moniteur Universel (réimpression) t. 28, p. 398, col. 1.
(8) "chez un peuple trop longtems sous le joug du fanatisme et des
rois", expression de Cochon, ministre de la Justice, le 7 septembre 1796 (A. N.
PARIS, F 7,9492, B3 / 4 365).
(9) Moniteur Universel, t. 28, p. 420, col. 1.
(10) A Mons, furent chassés de leurs couvents, le 15 novembre, les
Minimes et les Dominicains - le 16, les Récollets - le 17, les Carmes chaussés - le
19, les Bénédictines, et le 22 les Filles de la Visitation (P. -P. -J. HARMIGNIE,
Mémoires sur l'histoire de la ville de Mons (1789-1801), Mons Dequesne-
Masquillier, 1882, p. 125). A Tournai, le 17 novembre, les Récollets - le 18, les
Carmes, les Dominicains et les Bénédictins de Saint-Martin - le 19 et le 20, les
religieuses de Sion, des Prés Porchins et de Saint-André - le 22, les Béguines - le
23, les religieuses de Campeaux, et le 26, les Sœurs Grises; par contre, à Tournai
toujours, les religieux de Saint-Médard et les Filles-Dieu ne furent expulsés que
le 16 janvier 1797, les Carmélites, le 18, les Augustins et les Capucins, le 28, et
les Cisterciens du Saulchoir le 13 février seulement (Manuscrit Deligne, I, 51, et
Manuscrit lsbecque, III, 181, sur l'histoire de Tournai).
(11) Sur ces Binchois, fervents jacobins tous les deux, voir A. MILET,
La Suppression du couvent des Sœurs Noires, rue Saint-Jacques, à Binche, aux notes
11 et 12. Bernard Poncelet habitait une maison toute proche du couvent des
Récollets. Sur ces inventaires (des Récollets, des Sœurs Noires et de la Prévôté
de Prisches), voir A. E. MONS, F. fr., liasse 475, n° 107).
(12) Hilaire (Louis-Joseph) Wilpute, né à Haut-Ittre, le 5 février 1754,
qui fut trois fois "Gardien" du couvent de Binche (VOS, Clergé, V, 176 -
Franciscana, 39e année, 1984, fasc. 2-3, p. 94 et 40° année, 1985, p. 36, n° 2062.
(13) Comme cela avait eu lieu par exemple, à l'abbaye des Prés
Porchins à Tournai (A. E. MONS, F. fr., liasse 474, dossier 12 : lettre des
religieuses, le 13 novembre 1796, expliquant qu'elles avaient cru bien faire en
vendant les ustensiles de leur brasserie au tonnelier Pontus et au chaudronnier
Ernest Rousseau, pour pouvoir satisfaire à leurs impositions).
(14) A. C. BINCHE, registre - non coté - aux délibérations de
l'administration municipale du canton de Binch, pp. 93 et 96, reg. 1819, pp. 131 et
132 - A. E. MONS, F. Fr., reg. 113, f. 36r° et 543, n° 709.
(15) Le citoyen Lecocq, notaire public, est un ardent prosélyte du
nouveau régime instauré par les révolutionnaires français. Dès 1793, il avait
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