etudes binchoises revue de la société d'archéologie et des amis du ...

Bruxelles (Les Volontaires du pays de Charleroi en 1830, dans L'éducation populaire
de Charleroi, 5e année, n° 2, jeudi 13 janvier 1861, p. 1 col 1).
(87) Sur Jean-Baptiste Godard "homme intolérant et de tempérament excessif",
voir MILET, Fêtes, pp. 14 et 25 a. 76 et DELECOURT, pp. 108-109.
(88) Célestin Lecocq , fils d'Hippolyte, avait aidé son père lors des inventaires
du couvent des Récollets et de la collégiale de Saint-Ursmer. En l'an V, il avait
rempli durant quelques mois les fonctions de secrétaire-adjoint près de
l'Administration municipale, et avait demandé, en cette occasion, la permission
- qui lui fut accordée - de porter une arme "indispensablement nécessaire pour
la conservation de sa personne" (A.C.BINCHE, Reg. auc délibér., pp. 174 et 293).
Le père et le fils avaient dû se réfugier à Paris en 1793, lors de la restauration
autrichienne. Célestin Lecocq fut notaire à Binche, de 1807 à 1847. Né le 6
janvier 1780, il mourut le 26 août 1861; il avait épousé Rosalie Courtois, née le
16 octobre 1782, et decédée le 3 février 1851 (monument funéraire au Vieux
Cimetière).
(89) Peut-être le père de Joseph et Gabriel Despatures qui firent partie, tous
deux, des chasseurs volontaires binchois en 1790 (Une page d'histoire belge. Les
Binchois et la Révolution brabançonne, Luttre, A. Balsacq, 1925, pp. 103 et 105. Un
autre Gabriel Despatures, né Binche en 1770, ancien religieux de l'abbaye de
Gembloux, fut condamné à la déportation par arrêté du Directoire en date du
14 brumaire an VII: 4 nov. 1798 (A.N.PARIS, F 7, cartons 1797 et 7463);
domicilié à Binche en 1802, il sera nommé professeur à l'école secondaire de
Thuin, le 20 janvier 1803 (A.E.MONS, Ville de Thuin, portefeuille 513).
(90) Article 8 de la Constitution de l'an III : il fallait avoir 21 ans accomplis pour
pouvoir voter, or Célestin Lecocq n'avait alors que 18 ans.
(91) N'oublions pas, en effet, que la réunion se faisait à l'intérieur même de la
Collégiale.
(92) Adrien Fontaine, dit "le Philosophe", avait été proposé, le 26 février 1798,
par la municipalité de Binche à l'Administration centrale, "pour procéder à la
comparaison des anciennes mesures de longueur, capacité et de poids avec les
mesures républicaines analogues" (A.C. BINCHE, reg. 43 - verso - ff. llv° et
34v°-35r°). Le 31 mai 1798, il fut nommé appréciateur-assistant pour estimer la
valeur du mobilier national encore existant dans les églises et chapelles du
canton de Binche (A.E.MONS, F. fr., liasse 481).
(93) Un Charles Ramboux, de Binche, 21 ans, est inscrit comme fusiller sur la
liste des Volontaires binchois de 1790 (Une page d'histoire belge..., p. 104).
(94) Confirmé par le compte rendu de la séance de l'Administration municipale
du 5 germinal actant le refus d'accéder à la demande de la "soi disant
Assemblée primaire du canton de Binch", et décidant au surplus d'écrire au
juge de paix du canton ainsi qu'au citoyen Buthor, commandant la brigade de
gendarnerie de Binche "à l'effet de faire les devoirs de leurs offices contre tout
rassemblemert non autorisé et qu'il importe de dissoudre" (A.C.BINCHE, reg.
43 - verso - f. 29 et A.E.MONS, F. fr., reg. 573, n° 1131). D'autre part, lorsque le
citoyen Cohendos, le 1er floréal an V (date de l'installation des nouveaux
membres de l'Administration municipale du canton de Binche) demanda que
soit lu publiquement le procès verbal de l'Assemblée de l'auberge de L'Etoile,
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