CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ
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ou encore x k = y + z où νI(y) > k¯ν et z ∈ J. Or,<br />
et<br />
¯νI(x k ) = k¯ν, ¯νI(y) > k¯ν; ¯νI(z) = k¯ν<br />
inIx k = (inIx) k = inIz ∈ inI(J, A) .<br />
Références<br />
[1] Bourbaki n. — Algèbre commutative, chapitres 3 et 4, Hermann.<br />
1. La notion de clôture intégrale d’un idéal<br />
Dans tout ce paragraphe, A est un anneau commutatif et unitaire et I un<br />
idéal propre.<br />
1.1. Définition. — On dit qu’un élément f ∈ A est entier sur I (ou<br />
satisfait une relation de dépendance intégrale) s’il existe une relation :<br />
(1.1.1) f k + a1f k−1 + · · · + ak = 0<br />
où ai ∈ A et νI(ai) ≥ i, i.e. , ai ∈ I i pour i = 1 · · ·k.<br />
1.2. Notation. — Soit A[T] l’anneau de polynôme à une indéterminée T<br />
sur A. On note P(I) le sous-anneau ⊕ I<br />
n∈N<br />
nT n de A[T].<br />
Le lemme suivant relie la notion de dépendance intégrale sur un idéal, avec<br />
la notion classique de dépendance intégrale sur un anneau.<br />
1.3. Lemme. — L’élément f est entier sur I si et seulement si fT est<br />
entier sur l’anneau P(I) au sens usuel ([4], Vol.1, chap. V).<br />
Démonstration. — Soit f k + a1f k−1 + · · · + ak = 0, ai ∈ I i , une relation<br />
de dépendance intégrale de f sur I. Alors :<br />
(fT) k + (a1T)(fT) k−1 + · · · + (akT k ) = 0<br />
est une relation de dépendance intégrale de fT sur P(I).<br />
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