CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ
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méromorphe et bornée serait holomorphe. Nous sommes donc ramenés à montrer<br />
2.1.3 en supposant en plus que X est non singulier au voisinage de x. L’anneau<br />
local de X en x est alors factoriel et le germe de fonction méromorphe f considéré<br />
a un représentant p<br />
q<br />
où p et q sont holomorphes au voisinage de x sans facteurs<br />
irréductibles en commun. L’ensemble des zéros de q contient donc une hypersurface<br />
H au voisinage de x non contenue entièrement dans l’ensemble des zéros de p. On<br />
peut alors trouver un germe de courbe irréductible (en général singulier en x) Γ tel<br />
que Γ soit contenu dans H et non dans les zéros de p. La normalisation de Γ nous<br />
fournit un germe de morphisme ˜ h : (D, 0) → (X, x) tel que, identifiant OD,0 à<br />
C{t} anneau des séries convergentes à une variable et désignant par v la valuation<br />
naturelle sur C{t},<br />
v(p ◦ ˜ h) = α et v(q ◦ ˜ h) = ∞ .<br />
Nous allons montrer que modifiant ˜ h par des termes en t d’ordre assez grand on<br />
peut trouver h : (D, 0) → (X, x) tel que :<br />
v(p ◦ h) = α et v(q ◦ h) = β, β > α .<br />
En effet soit (x1, . . .,xn) un système de coordonnées sur X au voisinage de x et<br />
posons ˜ hi(t) = xi ◦ ˜ h. Alors,<br />
p ˜h1(t) + t N , ˜h2(t), . . . , ˜ hn(t) − p ˜h1(t), . . . , ˜ hn(t) = t N (∗)<br />
R(t) où R ∈ C{t},<br />
q h1(t) ˜ + t N , ˜ h2(t), . . . , ˜hn(t) − q ˜h1(t), . . . , ˜ hn(t) = t N (∗∗)<br />
S(t) où S ∈ C{t}.<br />
<br />
Si donc N > α, on déduit de (∗) que v p h1(t) ˜ + tN , ˜h2(t), . . . , ˜ hn(t) <br />
= α et<br />
<br />
de (∗∗) que v q h1(t) ˜ + tN , ˜ h2(t), . . . , ˜ hn(t) <br />
≥ N > α. On peut donc choisir<br />
h1(t) = ˜ h1(t) + tα+1 , hi(t) = ˜hi(t), i ≥ 2.<br />
Démonstration du théorème 2.1. — Il suffit de montrer 2.1 si J est principal.<br />
Notons f son générateur.<br />
i) ⇒ ii) Voir proposition 1.15.<br />
ii) ⇒ iii) Soit ϕ : OX,x → C{t} le morphisme associé à h et soit v la<br />
valuation naturelle sur C{t}. Il s’agit de voir que ϕ(f) ∈ I · C{t}. Or, il existe un<br />
entier m ≥ 1 tel que I · C{t} = tm · C{t} et il suffit en fait que :<br />
v ϕ(f) ≥ m .<br />
<br />
Mais ¯ν I·C{t} ϕ(f) ≥ ¯νI(f) ≥ 1 d’après la définition de ¯ν et on a vu que :<br />
1<br />
¯ν I·C{t} ϕ(f) = ¯νt m ·C{t} ϕ(f) =<br />
m ¯ν 1<br />
t·C{t} ϕ(f) =<br />
m vϕ(f) .<br />
iii) ⇒ iv) Nous utilisons ici le lemme 2.1.3. Le morphisme π étant propre,<br />
il s’agit en fait de montrer que pour tout x ′ ∈ π −1 (x)<br />
f · OX ′ ,x ′ ∈ I · OX ′ ,x ′ .<br />
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