CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ
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Alors l’idéal I est réellement réel.<br />
3.8. Exemples.<br />
a) Soient X = R 2 , I = (x 2 + y 2 ) ⊂ R{x, y}, et π : X ′ → X l’éclatement de<br />
l’origine (0, 0) de R 2 .<br />
<br />
′ x = x<br />
par<br />
d’où<br />
alors que<br />
Si V désigne la carte de l’éclatement π avec coordonnées x ′ et y ′ définies<br />
y = x ′ ′ , on a<br />
y<br />
IΓ(X ′ , V ) = (x ′2 )<br />
IΓ(X ′ , V ) ⊗ Γ(X ′ ,V ) Γ( X ′ , V ) = (x ′2 )<br />
IΓ( X ′ , V ) = x ′2 (y ′ + i)(y ′ − i) ,<br />
ce qui montre que la désingularisation π ne satisfait pas à l’hypothèse du théorème<br />
3.7 (il est d’ailleurs immédiat de voir que I n’est pas réellement réel).<br />
b) L’idéal I = (x 2 + y 2 , y 5 ) ⊂ R{x, y} n’est pas non plus réellement réel<br />
(car θ(y, I) = 2 et ˜ θ(y, I) = 5) bien que contrairement à l’exemple précédent √ I<br />
soit réel (on a en effet √ I = (x, y)).<br />
c) En revanche, l’idéal I = (x 4 , y 4 ) ⊂ R{x, y} est réellement réel : une<br />
désingularisation satisfaisant aux hypothèses du théorème 3.7 est fournie par<br />
l’éclatement de l’origine ; on peut remarquer que pourtant I ne satisfait pas au<br />
critère de la proposition II.5 de [B-R].<br />
Démonstration du théorème 3.7. — Soit π : X ′ → X une désingularisation<br />
de I satisfaisant aux hypothèses de 3.7 ; supposons que I soit engendré par<br />
(g1, . . . , gp).<br />
Il est clair qu’il suffit de montrer que si f ∈ OX,x est telle qu’il existe un<br />
voisinage V de x et une constante C avec |f(y)| ≤ C sup |gi(y)| ∀y ∈ V , f est<br />
1≤i≤p<br />
entier sur I (cf. S. 1.1).<br />
Supposons donc que |f(y)| ≤ C sup |gi(y)| ; on en déduit fOX ′ ⊂ IOX ′<br />
1≤i≤p<br />
par le théorème 2.1 ; on a donc<br />
d’où<br />
fO X ′ ∈ IOX ′ ⊗O X ′ O X ′<br />
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