CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ
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tout f ∈ Γ(V, OX), on ait<br />
¯ν K I (f) ∈ 1<br />
N ∪ {+∞} .<br />
q<br />
En particulier, ¯ν K I (f), s’il est fini, est un nombre rationnel. (On peut prendre<br />
pour q le p.p.c.m. des vα(I|U)).<br />
La démonstration du théorème 4.1.6 repose sur la proposition suivante.<br />
4.1.8. Proposition. — Soient X un espace analytique normal, dénombrable<br />
à l’infini, I un OX-idéal inversible et f ∈ Γ(X, OX). Notons D le diviseur de<br />
Cartier défini par I et D = <br />
Dα sa décomposition en composantes irréductibles.<br />
α∈A<br />
Une condition nécessaire et suffisante pour que fx ∈ Ix pour tout x ∈ X est que<br />
pour tout α ∈ A, il existe un point xα ∈ Dα tel que fxα ∈ Ixα.<br />
Démonstration. — La condition est évidemment nécessaire, montrons<br />
qu’elle est suffisante. Notons ϕ ∈ Γ(X, MX) la fonction méromorphe I −1 · f.<br />
Nous appellerons sous-espace-polaire de ϕ, le sous-espace analytique fermé Pϕ de<br />
X associé à l’idéal cohérent Pϕ de OX défini par<br />
Γ(U, Pϕ) = {h ∈ Γ(U, OX) : h · (ϕ|U) ∈ Γ(U, OX) .<br />
Il est clair que Pϕ ⊂ D et que fx ∈ Ix si et seulement si x /∈ Pϕ. Le germe en<br />
tout point x ∈ X de Pϕ est soit vide, soit de codimension 1. (Il contient une<br />
composante irréductible de codimension 1). En effet, écrivons la décomposition<br />
primaire de Pϕ,x dans OX,x<br />
Pϕ,x = q1 ∩ · · · ∩ qk .<br />
Supposons qu’aucun des √ qi ne soit de hauteur 1. Alors, pour tout idéal premier<br />
p de hauteur 1, il existe h ∈ Pϕ,x tel que h /∈ p. Sinon Pϕ,x ⊂ p et puisque p<br />
est de hauteur 1, il doit coïncider avec √ qi pour au moins un i = 1 · · ·k. Donc<br />
hϕx ∈ OX,x et ϕx ∈ (OX,x)p. L’anneau OX,x étant normal, d’après le critère de<br />
Serre, ceci entraîne que ϕx ∈ OX,x, que 1 ∈ Pϕ,x, et donc que x /∈ Pφ.<br />
Puisque Pϕ ⊂ D et que tout α ∈ A, xα /∈ Pϕ, Pϕ = ∅ (sinon il coïnciderait<br />
avec une composante de D) et fx ∈ Ix pour tout x ∈ X.<br />
4.1.8.1. Démonstration du théorème (4.1.6). — Soit π : X ′ → X l’éclatement<br />
normalisé de I dans X, comme au 4.1.1. Le morphisme π est propre, puisque<br />
composé de deux morphismes propres, et donc tout compact K de X possède un<br />
voisinage U tel que :<br />
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