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CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ

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montre en particulier que le polygone de Newton jacobien d’un germe de courbe<br />

analytique complexe plane permet de décider si elle est irréductible, en fort contraste<br />

avec le polygone de Newton usuel.<br />

Enfin, des résultats précis sur les relations analogues à celle qui vient<br />

d’être citée entre les exposants des deux inégalités du gradient pour des fonctions<br />

analytiques réelles f: (R n , 0) → (R, 0) telles que f −1 (0) = {0} se trouvent dans<br />

[Gw].<br />

Dans la même veine, considérons une branche plane (X, 0) ⊂ (C 2 , 0) donnée<br />

paramétriquement par x(t) = t n , y(t) = t m + · · · avec m ≥ n et ayant pour<br />

caractéristique de Puiseux (β0 = n, β1, . . .,βg) (les βj/n sont les exposants caractéristiques).<br />

Dans l’algèbre C{t, t ′ } de (X ×X, {0} × {0}), l’idéal (x(t) −x(t ′ ), y(t) −y(t ′ )) qui<br />

définit le sous espace produit fibré X ×X X s’écrit (t−t ′ )N, où N est un idéal primaire<br />

correspondant au sous-espace des points doubles du morphisme fini (C, 0) →<br />

(C2 , 0) paramétrisant X. On a d’ailleurs e(N) = 2δ où δ = dimCOX,x/OX,x. Si<br />

l’on pose e0 = n, ei = pgcd(β0, . . .,βi) et m = (t, t ′ )C{t, t ′ }, on peut vérifier que<br />

la courbe tn−t ′n<br />

t−t ′ = 0 est assez générale pour permettre le calcul du polygone de<br />

Newton NN(m) par la méthode expliquée plus haut, ce qui donne l’égalité<br />

g<br />

NN(m) = (ej−1 − ej) βj − 1 <br />

.<br />

1<br />

j=1<br />

On retrouve ainsi en particulier l’égalité 2δ = 1 − β0 + g<br />

j=1 (ej−1 − ej)βj (voir<br />

[Mi], Remark 10.10 et [Z], 3.14) et une interprétation du plus grand exposant de<br />

Puiseux comme exposant de ̷Lojasiewicz puisque ¯νN(m) = (βg − 1) −1 . Pour tout<br />

ceci, voir [P-T], [T4], Chap. II, §6 et [T7].<br />

Complément 3: Une remarque et un résultat d’Izumi<br />

Comme l’a remarqué Izumi dans [I 1], une démonstration dans le cadre<br />

analytique de l’existence d’un nombre réel b(I) tel que pour tout x on ait<br />

νI(x) − νI(x) ≤ b(I)<br />

est implicitement donnée dans le séminaire. En fait, ce résultat est dans le cadre<br />

analytique un corollaire facile du fait prouvé dans le séminaire (lemme 4.3.2) que<br />

pour tout entier q l’algèbre graduée P 1<br />

q (I) = p<br />

p∈N I q est la fermeture intégrale<br />

dans A[T 1<br />

q ] de l’algèbre de Rees P(I). Cette égalité implique en effet, puisque en<br />

Géométrie analytique les anneaux sont de Nagata, que P 1<br />

q (I) est un P(I)-module<br />

gradué de type fini (cf. la remarque précédant 4.3.6), et donc qu’il existe un entier<br />

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