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CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ

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Si l’on veut un résultat n’impliquant que des idéaux indépendants des coordonnées,<br />

on peut en utilisant le théorème de Bertini idéaliste de [T1] prouver par restriction<br />

à une droite assez générale l’inégalité ¯ν m.j(f)(f) ≤ 1 et déduire du résultat<br />

précédent l’égalité ¯ν m.j(f)(f) = 1.<br />

Il faut ajouter que la définition algébrique de l’exposant de ̷Lojasiewicz<br />

donnée dans le séminaire a été étendue au cas analytique réel, ou semi-algébrique,<br />

par Fekak ([F1], [F2]) en utilisant une définition due à Brumfiel [Br] des relations<br />

de dépendance semi-intégrale dans le cas réel. Cela répond au voeu exprimé par<br />

Risler au début de son appendice.<br />

Complément 2: L’ordre ¯ν et le polygône de Newton<br />

Dans l’appendice au §4 du séminaire, nous donnons une seconde<br />

démonstration de la rationalité de ¯ν qui repose sur le fait que ¯ν peut être vu<br />

comme tropisme critique d’une certaine installation, c’est-à-dire comme pente<br />

d’un côté d’un polygône de Newton généralisé. Dans le cas d’un idéal I primaire<br />

pour l’idéal maximal d’une algèbre analytique réduite O de dimension pure, le<br />

§4 de [T2] associe à tout élément f ∈ O ou à tout idéal J ⊂ O un polygone de<br />

Newton tel que (¯νI(f)) −1 ou (¯νI(J)) −1 apparaisse parmi les opposés des pentes<br />

de ses côtés. Ce polygone ne dépend que de la clôture intégrale de I.<br />

Etant donnés h, ℓ ∈ R≥0, notons <br />

ℓ le polygone de Newton élémentaire<br />

h<br />

(possédant au plus un côté compact) ayant pour sommets les points (0, h) et<br />

(ℓ, 0). C’est le bord de l’enveloppe convexe de ((0, h) + R2 ≥0 ) ((ℓ, 0) + R2 ≥0 ). Le<br />

monoïde pour l’addition de Minkowski (point par point) de tous les polygones de<br />

Newton rencontrant les deux axes de coordonnées est engendré par les polygones<br />

élémentaires. Si l’on autorise h et ℓ à prendre la valeur +∞, en convenant que<br />

<br />

ℓ<br />

∞ est constitué de deux demi-droites parallèles aux axes et se rencontrant au<br />

point (ℓ, 0) et de même pour <br />

∞ et le point (0, h), on engendre le semigroupe<br />

h<br />

de tous les polygones de Newton, avec l’élément neutre consistant en la réunion<br />

des deux demi-axes positifs.<br />

Soient X un espace analytique complexe réduit et équidimensionel, x ∈ X<br />

et I un idéal primaire pour l’idéal maximal de OX,x. Considérons le diviseur exceptionnel<br />

D de l’éclatement normalisé EI: Z → X de I dans X. Chacune des composantes<br />

irréductibles Dk du diviseur compact D détermine une fonction d’ordre<br />

vk sur OX,x; l’ordre de f ∈ OX,x est l’ordre d’annulation de f ◦ EI le long de Dk.<br />

Puisque l’éclatement normalisé se factorise à travers la normalisation n: X → X<br />

qui sépare les composantes analytiques de X en x, cette fonction d’ordre est en<br />

fait composée d’une valuation divisorielle sur l’une des composantes analytique-<br />

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