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CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ

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Démonstration. — Soit C le conducteur de OX dans O X . Y contenant tous<br />

les points non normaux de X, √ I est contenu dans √ C. Localement sur X, il existe<br />

donc un entier k tel que I k ⊂ C. Soit, comme en 3.2, J l’idéal cohérent de O X<br />

définissant l’image réciproque W de Y dans X. Localement sur X, d’après 2.8,<br />

il existe un entier N tel que si n ≥ N, J n = J n−N J N . Si donc n ≥ N + k<br />

J n ⊂ C · J n−N−k · J N ⊂ OX ∩ J n = I n d’après 3.1.<br />

Or (3.2), Projan ⊕J n est isomorphe à l’éclatement normalisé de Y et on sait<br />

que pour tout entier d, Projan ⊕ J<br />

n∈N<br />

n (resp.Projan ⊕ I<br />

n∈N<br />

n ) est canoniquement<br />

isomorphe à Projan ⊕ J<br />

n∈N<br />

nd (resp. Projan ⊕ I<br />

n∈N<br />

nd ). De plus, le terme de degré 0<br />

dans les sommes directes est inessentiel.<br />

On prendra garde que Specan ⊕ I<br />

n∈N<br />

n peut ne pas être un espace normal<br />

comme le montre l’exemple suivant : soit X le cusp. Son anneau local est C{t2 , t3 }.<br />

Soit I l’idéal maximal. On vérifie que In = {Σaiti ∈ C{t}, ai = 0, i < 2n} si n ≥ 1.<br />

In le morphisme gradué qui envoie U de degré 1 sur<br />

Soit ϕ : C{t2 , t3 }[U, V ] → ⊕<br />

n∈N<br />

t2 ∈ I et V de degré 1 sur t3 . Le morphisme ϕ est surjectif. En effet, on remarque<br />

que In = In . Il suffit donc que la composante homogène de degré 1 de ϕ soit<br />

surjective. Or t2 est l’image de U, t3 celle de V , t2n est l’image de t2(n−1) U, t2n+1 est l’image de t2(n−1) V . D’autre part kerϕ = (t3U − t2V ) et ⊕In n’est donc pas<br />

normal puisque t = V<br />

U est un élément de son corps des fractions entier et ne lui<br />

appartenant pas.<br />

3.4. Proposition. — Les notations et hypothèses sont celles de 3.3. Pour<br />

que l’éclatement X ′ de Y soit un espace analytique normal, il faut et il suffit que<br />

localement sur X, il existe un entier N tel que l’on ait I n = I n pour tout n ≥ N.<br />

Démonstration. — Supposons X ′ normal. D’après 2.8, pour tout x ∈ X, il<br />

existe un voisinage U de x dans X et un entier N tel que :<br />

3.4.1. — I n+N |U = I n |U · I N |U, n ∈ N.<br />

D’autre part, l’éclatement de I N étant canoniquement isomorphe à celui<br />

de I est également un espace analytique normal et d’après 2.1 iv) et v) quitte à<br />

restreindre U, on détermine un entier k tel que :<br />

3.4.2. — I N |U · I Nk |U = I N(k+1) |U.<br />

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