CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ
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De plus, Γ(K, K) p est un module fidèle. En effet si a ∈ Γ(K, K) est tel que<br />
aΓ(K, K) = 0, ceci entraîne que pour tout x de K, on ait axKx = 0. Le support<br />
du sous espace défini par K étant rare, Kx contient certainement un élément<br />
non diviseur de zéro de OX,x. Ainsi ax = 0 pour tout x de K et a = 0.<br />
D’après 1.9, Γ(K, I n ) est donc contenu dans la clôture intégrale de Γ(K, I) n .<br />
Réciproquement, il est facile de voir que si g ∈ Γ(K, OX) est entier sur Γ(K, I) n ,<br />
alors g ∈ Γ(K, I n ), puisque la relation de dépendance intégrale dans Γ(K, OX)<br />
g k + Σaig k−i , ai ∈ Γ(K, I) ni<br />
induit pour tout x de K, une relation de dépendance intégrale de gx sur I n x donc<br />
que ¯νIx(f) ≥ n. Nous avons donc montré finalement que Γ(K, I n ) est la clôture<br />
intégrale de Γ(K, I) n dans Γ(K, OX).<br />
Appliquant maintenant le lemme 1.7, nous obtenons que ⊕ Γ(K, I<br />
n∈N<br />
n )T n est la<br />
fermeture intégrale de P Γ(K, I) dans Γ(K, OX)[T]. L’anneau Γ(K, OX) étant<br />
excellent, ⊕ Γ(K, I<br />
n∈N<br />
n ) est un P Γ(K, I) -module de type fini et d’après 1.13, il<br />
existe un entier N tel que si n ≥ N<br />
ou encore<br />
Γ(K, I) · Γ(K, I) n = Γ(K, I) n+1<br />
Γ(K, I) · Γ(K, I n ) = Γ(K, I n+1 ) .<br />
Démonstration de 2.8. — Puisque ⊕ Γ(K, I<br />
n∈N<br />
n ) resp. ⊕ Γ(K, I<br />
n∈N<br />
n ) <br />
est canoniquement isomorphe à ⊕<br />
n∈N<br />
précédent a montré que ⊕<br />
n∈N<br />
Γ(K, I n )T n resp. P(Γ(K, I)) , le lemme<br />
Γ(K, I n ) est un ⊕<br />
n∈N<br />
Γ(K, I n )-module de type fini.<br />
Ceci signifie qu’il existe un entier s et un morphisme surjectif, ⊕<br />
n∈N<br />
linéaire :<br />
(∗)<br />
<br />
⊕ Γ(K, I<br />
n∈N<br />
n ) s −→ ⊕ Γ(K, I<br />
n∈N<br />
n ) .<br />
Ceci permet de construire un morphisme de ⊕ I<br />
n∈N<br />
n |K-modules<br />
( ⊕ I<br />
n∈N<br />
n |K) s −→ ⊕ I<br />
n∈N<br />
n |K<br />
Γ(K, I n )<br />
dont il s’agit de voir qu’il est surjectif. Pour qu’il en soit ainsi, il faut et il suffit<br />
que pour tout x ∈ K, le morphisme<br />
le soit.<br />
( ⊕ I<br />
n∈N<br />
n x) s −→ ⊕ I<br />
n∈N<br />
n x<br />
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