CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ
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il existe un voisinage ouvert U ′ de π −1 (K) dans X ′ tel que f q OU ′ ∈ Ip OU ′.<br />
4) Il existe un morphisme analytique réel π : X ′ → X dont l’image contient<br />
K et vérifiant les propriétés a), b), c) ci-dessus et un voisinage ouvert U ′ de π −1 (K)<br />
dans X ′ tels que f q OU ′ ∈ Ip OU ′.<br />
Démonstration.<br />
1) ⇒ 2) : Soit h : (] − 1, 1[, 0) → (X, K) un arc analytique réel ; on a<br />
par hypothèse |f(x)| q ≤ C sup |g(x)|<br />
g∈Γ(U,I)<br />
p pour tout x ∈ U, d’où |f ◦ h(t)| q ≤<br />
C sup |g ◦ h(t)|<br />
g∈Γ(U,I)<br />
p pour t voisin de 0 dans ] − 1, 1[, d’où immédiatement v (f ◦<br />
h) q ≥ v (I ◦ h) p ; soit qv(f ◦ h) ≥ pv(I ◦ h).<br />
2) ⇒ 3) : Soit π = X ′ → X un morphisme analytique réel propre vérifiant<br />
les conditions énoncées dans 3) ; si l’on suppose qu’il existe x ′ ∈ π−1 (K) tel<br />
que fqOX ′ ,x ′ /∈ IpOX ′ ,x ′, il faut montrer qu’il existe un arc analytique réel h :<br />
(] − 1, 1[, 0) → (X, K) tel que v(f ◦ h)/v(I ◦ h) < p/q, ce qui va résulter du lemme<br />
suivant :<br />
2.2. Lemme (cf. le lemme S. 2.1.3 pour le cas complexe). — Soient X un<br />
espace analytique réel normal, x un point de X, f et g deux éléments de OX,x<br />
tels que l’idéal (g) soit réel et que f /∈ (g) ; il existe alors un arc analytique réel<br />
h : (] − 1, 1[, 0) → (X, x) tel que v(f ◦ h) < v(g ◦ h).<br />
Démonstration. — Xreg désignera l’ouvert formé des points y de X où<br />
l’anneau local OX,y est régulier (dans un voisinage de x, cet ouvert coïncide avec<br />
l’ouvert des points lisses de dimension d = dim OX,x).<br />
Quitte à restreindre X, on peut supposer qu’il existe un morphisme de<br />
résolution des singularités (cf. [H]) i.e. , un morphisme analytique réel π : X ′ → X<br />
propre et surjectif tel que X ′ soit lisse et que π|π −1 (Xreg) : π −1 (Xreg) → Xreg soit<br />
un isomorphisme.<br />
On raisonne maintenant comme dans [B-R], Section 2, lemme 3.<br />
La fonction “méromorphe” f/g a un lieu polaire P non vide dans X (car<br />
f/g /∈ OX,x par hypothèse) dont le germe en x est réunion de certaines composantes<br />
irréductibles du germe Z(g) défini par (g) (car si X désigne un complexifié<br />
d’un voisinage de x dans X qui soit un espace normal, et ˜ f et ˜g des extensions<br />
de f et g à X, la fonction méromorphe ˜ f/˜g a un lieu polaire de codimension 1<br />
dans X). P est donc de codimension réelle 1 dans X au voisinage de x, car (g)<br />
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