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CLˆOTURE INTÉGRALE DES IDÉAUX ETÉQUISINGULARITÉ

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verticale du polygone NI(J) est égale à la multiplicité mixte e(I [d−1] , J [1] ). Ce fait<br />

a été utilisé en dimension 2 par Rees et Sharp dans [R-S].<br />

D’autre part on peut étendre à ce cadre les résultats de la section 5.7 du<br />

séminaire. Si X est de Cohen-Macaulay et si (g1, . . . , gd) sont des éléments de I<br />

engendrant un idéal qui a même clôture intégrale, en suivant exactement la preuve<br />

de 5.7.1, on prouve que si Cgen = r q=1 Γq est la décomposition en composantes<br />

irréductibles de la courbe définie par d−1 combinaisons linéaires assez générales(*)<br />

de (g1, . . . , gd) et si l’on note hq: (D, 0) → (X, x) les arcs analytiques paramétrant<br />

les Γq, on a (voir [T2]) les égalités:<br />

r ν0(I ◦ hq) <br />

r ν0(I ◦ hq) <br />

NI(g) =<br />

et NI(J) =<br />

,<br />

ν0(g ◦ hq)<br />

ν0(J ◦ hq)<br />

q=1<br />

où ν0 désigne comme plus haut l’ordre à l’origine de C, et l’on a gardé les notations<br />

de 5.1 du séminaire.<br />

Lorsque f: (C n , 0) → (C, 0) est un germe de fonction holomorphe à singu-<br />

larité isolée, si l’on prend pour I l’idéal j(f) = ( ∂f<br />

∂z1<br />

q=1<br />

∂f<br />

, . . . , ) et pour J l’idéal<br />

∂zn<br />

maximal m de C{z1, . . .,zn}, le polygone de Newton N j(f)(m) prend le nom de<br />

polygone de Newton jacobien . Il est démontré dans [T3] que le polygone de Newton<br />

jacobien est un invariant d’équisingularité à la Whitney des hypersurfaces à<br />

singularité isolée. En particulier c’est un invariant du type topologique des singularités<br />

de courbes planes réduites. Dans le cas des branches planes, c’est même un<br />

invariant total du type topologique, et il y a un résultat analogue pour les courbes<br />

planes réduites (voir [GB]). Lorsque n > 2, l’invariance par déformation Whitneyéquisingulière<br />

est le seul moyen dont on dispose pour prouver que l’exposant de<br />

̷Lojasiewicz optimal des inégalités du gradient |grad(f(z))| ≥ C1|f(z)| θ1 (resp.<br />

|grad(f(z))| ≥ C2|z| θ2 ) pour |z| assez petit est invariant par de telles déformations.<br />

Des travaux récents de Evelia García Barroso, Janusz Gwo´zdziewicz,<br />

Tadeusz Krasiński, Andrzej Lenarcik et Arkadiusz P̷loski donnent des exemples<br />

de nombres rationnels qui ne peuvent être exposant de ̷Lojasiewicz pour la<br />

seconde inégalité du gradient d’une singularité de courbe plane (voir [GB-P],<br />

[GB-K-P 1], [GB-K-P 2]), ce qui implique un résultat analogue pour la première<br />

puisque θ1 = θ2<br />

θ2+1 d’après [T3].<br />

Tout récemment (voir [GB-G]) une caractérisation combinatoire des polygones<br />

de Newton jacobiens des branches planes a été obtenue. Ce dernier travail<br />

(*) Qui sont un peu abusivement dites ”génériques” à la fin du §5. Le lecteur<br />

est encouragé à consulter [N-R] en se souvenant qu’un idéal I est une réduction<br />

d’un idéal J si I ⊆ J et I = J.<br />

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