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une aile distincte crénelée ou épineuse, les épines de l’aile pouvant égaler et
parfois dépasser les épines basales.
Type : Sieber s. n., 1817-1818, Damiette, Egypte (holo- Bf, lecto- HAL,
iso-G ! K!).
Le traitement taxonomique du groupe de C. muricatum Cham. diffère selon
les auteurs récents. Wilmot-Dear (Kew Bull., 40, 2, 1985) place dans la
synonymie de la variété typique de C. muricatum le C. echinatum A. Gray
d ’Amérique du Nord et le C. tanaiticum Sapjegin actuellement présent en
Ukraine et en Russie d’Europe ; à côté de cette variété typique, cet auteur
reconnaît la var. manschuricum Miki (= C. kossinskyi Kuzeneva) d’Europe
de l’Est et d’Extrême-Orient. Au contraire, Les (Systematics and evolution
of Ceratophyllum, 1986) reconnaît C. echinatum et C. tanaiticum au rang
spécifique, mais inclut C. echinatum dans la même section du genre que
C. submersum ; selon lui, C. muricatum comporte trois sous-espèces : subsp.
muricatum (paléotropical, de l’Afrique occidentale aux îles du Pacifique),
subsp. australe (Grisebach) Les (néotropical, de la Floride à l’Argentine) et
subsp. kossinskyi (Kuzeneva) Les (Europe de l’Est et Extrême-Orient). Quel
que soit le système adopté, le taxon présent en Afrique, et notamment au
Cameroun, correspond au type de C. muricatum.
Subsp. muricatum
Les, Systematics and evolution of Ceratophyllum : 297 (1986).
— C. cristatum Perr. & Guill. in Guill., Perr. & Rich., FI. Seneg. Tent. :
296(1833).
— C. submersum L. subsp. muricatum (Cham.) Wilmot-Dear var. echinatum
(A. Gray) Wilmot-Dear, Kew Bull., 40, 2 : 266 (p.p.), fig. 3N-R, 4A, B
(1985).
— C. demersum Auct. non L. : Skan in Prain, FTA, 6 (2) : 327 (1917) (p.p.
quoad Perrottet). — A. Chevalier, Fl. viv. Afr. occ. fr., 1 : 86 (p.p.), fig. 17
(1) (1938). — Keay, FWTA, ed. 2, 1 (1) : 65 (1954) (p.p.). — Berhaut,
Fl. Sénégal, ed. 1 : 61 (1954) (p.p.). — Id„ ed. 2 : 153 (1967) (p.p.).
Akènes à corps ovoïde, ellipsoïde ou obovoïde, de 3-4,5 mm de longueur,
(1,5-) 2-3 (-3,5) mm de largeur et 1,5-2 mm d ’épaisseur, à surface portant
des papilles nombreuses, circulaires ou + allongées, atteignant 0,2 mm de
longueur, et parfois des crêtes ± papilleuses, rarement lisses ; épine apicale
de (1-) 4-9 mm de longueur ; épines basales (1-) 2, de 2-6 mm de longueur ;
aile distincte, atteignant 1 mm de longueur, crénelée, dentée ou épineuse, les
épines de l’aile de 0,1-3,5 mm de longueur. — Fig. 2, E, F.
C muricatum subsp. muricatum croît dans des étangs peu profonds, des
fossés, des marais, souvent des habitats aquatiques temporaires. Il est connu