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— Le type de prélèvement : les lavages bronchiques sont plus souvent contaminés
que les biopsies bronchiques ( W h e e l e r et al. 1989) ;
— L’absence de lésion inflammatoire et la localisation périphérique des bacilles
à l’examen histologique (Stine et al. 1987) ;
— L’espèce (cf. plus haut) ;
— Le nombre inhabituel de MA de la même espèce isolées dans le laboratoire,
provenant du même service (contamination lors du prélèvement) ou à partir
de plusieurs types d ’échantillons (contamination dans le laboratoire). La
surveillance régulière, éventuellement informatisée, permet rapidement de
faire une enquête et de prendre des mesures de contrôle adéquates. Un
seuil peut être défini pour chaque laboratoire au-delà duquel une enquête
est systématiquement mise en route.
La biologie moléculaire constitue un élément déterminant à la confirmation
des pseudo-infections et des pseudo-épidémies. Elle procure des empreintes
génétiques qui permettent de comparer les souches isolées dans les échantillons
cliniques et celles isolées dans l’environnement. La plupart de ces méthodes
décrivent la parenté génétique des souches par l’examen du polymorphisme
de longueur des fragments de restriction (Restriction Fragment Length Polymorphism)
avec ou sans l’aide de sonde d’ADN (H ector et al. 1992, Wallace
et al. 1993, Bennett et al. 1994, M aloney et al. 1994).
L’un des espoirs soulevés par le développement de ces techniques est la
découverte de marqueurs génétiques permettant de distinguer, au sein d’une
même espèce, les souches pathogènes dotées de caractères de virulence responsables
d ’une authentique infection, des souches non pathogènes liées à une
contamination.
Afin de faciliter la décision, «the American Thoracic Society» a défini des critères
diagnostiques et thérapeutiques d’infection pulmonaire à MA (Wallace
et al. 1990).
Chez un patient atteint d’une caverne infiltrée :
— Au moins deux expectorations ou lavages bronchiques positifs qui montrent
la présence de bacilles acido-alcoolo résistants (BAAR) à l’examen direct
et/ou qui produisent une culture pour MA modérément ou fortement
positive ;
— Exclusion des autres diagnostics plausibles (tuberculose, cancer, mycose
profonde,...).
Chez un patient sans caverne infiltrée :
— Au moins deux expectorations ou lavages bronchiques positifs qui montrent
la présence de BAAR à l’examen direct et/ou produisent une culture pour
MA modérément ou fortement positive ;
— S’il s’agit d’isolement de M. kansasii et du complexe M. avium, persistance