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mededelingen der zittingen bulletin des seances - Royal Academy ...

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— 227 —<br />

peuvent être insuffisants. Un flacon positif peut alors contaminer les flacons<br />

qui suivent. Ce temps d’exposition est défini, mais la température n’est<br />

pas facilement contrôlable par l’utilisateur. Le flacon contaminant et les<br />

flacons contaminés peuvent être séparés par plusieurs flacons non contaminés,<br />

rendant plus difficile encore la détection ( M u r r a y 1991, B i g n a r d i<br />

et al. 1994). En général, le temps d’incubation <strong>des</strong> cultures contaminées<br />

est plus long ( V a n n i e r et al. 1988, B u r k i et al. 1995).<br />

4. Détection d'une pseudo-infection ou d’une pseudo-épidémie<br />

L’examen direct microscopique du prélèvement coloré au Ziehl-Neelsen ne<br />

permet pas initialement de faire la distinction entre M. tuberculosis et MA.<br />

Plusieurs semaines sont nécessaires pour établir l’identification et orienter le<br />

clinicien qui, souvent, est tenté de mettre en route un traitement antituberculeux<br />

en attendant les résultats définitifs. L’amplification de séquences d’aci<strong>des</strong><br />

nucléiques par la réaction en chaîne de la polymérase (Polymerase Chain<br />

Reaction) n’est pas encore suffisamment fiable pour être utilisée en pratique<br />

courante (Grosset & M outon 1995).<br />

Bien qu’aucune situation ne soit stéréotypée, certains éléments doivent alerter<br />

le clinicien et le biologiste sur le bien-fondé d’une infection à MA.<br />

Le clinicien :<br />

— La discordance entre les données cliniques, biochimiques, radiologiques et<br />

épidémiologiques (terrains à risque) ;<br />

— Le site de prélèvement : la présence de mycobactéries est plus significative<br />

dans un site normalement stérile (sang, liquide céphalorachidien, moelle<br />

osseuse) que dans un site non stérile (bronche, tube digestif) ;<br />

— L’absence de confirmation <strong>des</strong> résultats lors de prélèvements successifs ;<br />

— L’espèce : certaines espèces sont fréquemment associées à une maladie (complexe<br />

M. avium, M. kansasii), d ’autres évoquent d’emblée une contamination<br />

(M. chelonae, M. gordonae, M. fortuitum ) (Portaels 1995).<br />

Le biologiste :<br />

— La discordance <strong>des</strong> résultats entre examen direct et cultures (D izon et al.<br />

1976) ou entre différents types de culture (culture type BACTEC et culture<br />

conventionnelle) (Vannier et al. 1988) ;<br />

— La quantité : l’examen direct est souvent négatif et les colonies peu nombreuses<br />

en cas de pseudo-infection (Steere et al. 1979, Leclerc et al.<br />

1985, Panwalker et al. 1986, Graham et al. 1988, Laussucq et al. 1988,<br />

W heeler & F uhse 1989, Sniadack et al. 1993, Kiely et al. 1995) ;

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