mededelingen der zittingen bulletin des seances - Royal Academy ...

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nants baobabs, dont plusieurs se situent en dehors du complexe des ruines.
Par ailleurs, trois des baobabs intégrés aux ruines sont contournés par des
murs de pierres..., ce qui atteste une présence de ces arbres antérieure aux
ruines en question.
Deuxième cas particulier : celui de terrasses juxtaposées dont la finalité
pourrait s’expliquer par un aménagement d’infrastructure destinée à recevoir
des abris en matériaux non durables.
S u r L’A N C IE N N E T E D E S SIT E S
De nombreux facteurs concordent pour attribuer une datation récente aux
quatre-vingts sites découverts en Côte d’ivoire :
— En effet, l’humus artificiel laissé par les anciens habitants des structures
considérées a favorisé la croissance d’une végétation dynamique se caractérisant
par des arbres relativement peu anciens, la quasi-totalité des arbres
«anciens» se voyant systématiquement contournés par les structures de
pierres ;
— La plupart des sites découverts se voient répartis le long des pistes majeures
en service dans la région considérée, ces pistes routières ayant pratiquement
repris les trajets de sentiers pédestres anciens largement utilisés ;
— La céramique observée dans les sites n’est pas de facture ancienne : hormis
le fait curieux d’une céramique trouvée sur une tombe, céramique d’une
ancienneté de 500 ans B.P, dont il a été traité par ailleurs, les trois autres
datations effectuées par thermoluminescence tournent autour de 200 ans
B.P., ce qui concorde avec les autres indications perçues. Cette céramique
semble appartenir aux cultures soudanaises récentes, comme en témoigne
également le poids de filet, en terre cuite, découvert près d ’une ruine, découverte
unique cependant insuffisante à elle seule pour une prise de position
acceptable ;
— La tradition orale locale attribue, sans réserve, l’origine des ruines analysées
aux populations Koulango, confirmant ainsi les observations de Labouret ;
— L’état de conservation — souvent remarquable — des ruines inventoriées
milite également pour leur peu d ’ancienneté.
S u r l a m e t a l l u r g i e
Les découvertes de vestiges de la métallurgie du fer (restes de fourneaux,
scories, ...), relativement rares, ne sont pas représentatives d’une population
de métallurgistes, telle qu’on peut l’observer à une centaine de kilomètres à
l’ouest des ruines du Lobi, le long des rives du fleuve Comoë, où les vestiges
de plus de 300 fourneaux du fer ont pu être inventoriés.
Il en est de même en ce qui concerne l’extraction de l’or dont on n’observe
les traces qu’en fonction des possibilités géologiques en ce domaine, et donc