mededelingen der zittingen bulletin des seances - Royal Academy ...

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de cultures positives après kinésithérapie bronchique ou après deux semaines
de traitement antimycobactérien spécifique ;
— Exclusion des autres diagnostics plausibles.
Chez un patient avec ou sans cavité infiltrée dont l’examen direct est négatif
et la culture faiblement positive et chez lequel une autre maladie ne peut
être exclue :
— Culture du prélèvement biopsié positive pour MA et présence de lésions
histopathologiques liées aux mycobactéries ;
— Si la culture du prélèvement biopsié est négative, présence de lésions histopathologiques
liées aux mycobactéries (en l’absence d’une autre maladie
granulomateuse) et présence d’au moins deux cultures d’expectorations et/
ou de lavages bronchiques positives pour MA.
5. Prévention des pseudo-infections
Contamination lors du prelevement
La stérilisation est une opération qui détruit tous les micro-organismes
vivants. La désinfection est une opération au résultat momentané permettant
d’éliminer ou de tuer les micro-organismes en fonction des objectifs fixés.
Le terme décontamination, très utilisé par les Anglo-Saxons, signifie une simple
diminution de la quantité de bactéries. Il devrait être proscrit car il prête
à confusion (D auphin & M azin 1994).
Plusieurs auteurs ont déterminé, selon les instruments, des procédures de
désinfection et de stérilisation (A merican Society of Gastro-Intestinal
Endoscopy 1988, Woodcock et al. 1989, Cooke et al. 1993, Reeves &
Brown 1995).
Le nettoyage à l’aide d’un détergent est un pré-requis essentiel à la désinfection
et à la stérilisation. Plusieurs études ont montré que le simple nettoyage
réduisait de 4 log en moyenne (99,99 %) les contaminants microbiens (R utala
& Weber 1995). L’élimination des matières organiques adhérentes et d’une
grande partie des micro-organismes permet ensuite un meilleur contact entre
le désinfectant et les micro-organismes restants. Le glutaraldéhyde et l’alcool
ont la propriété de fixer ces résidus et de modifier ainsi la surface des parois
si cette première étape n’est pas respectée. Pour certaines pièces, le nettoyage
ne peut être que manuel et tout ce qui est démontable doit être démonté.
Habituellement, on distingue d ’une part les endoscopes qui pénètrent des
cavités stériles de l’organisme (laparoscope, arthroscope, cystoscope, pinces
de biopsie), qui doivent être stérilisés et d’autre part les endoscopes moins
invasifs (endoscopes bronchique et digestif) où la désinfection est considérée
comme «acceptable». Ces derniers instruments sont souvent thermosensibles