Principes et lignes directrices pour la restauration ... - Parcs Canada
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<strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong><br />
Haut<br />
Parc territorial Katannilik (Nunavut)<br />
Photo : Nunavut Parks & Special P<strong>la</strong>ces<br />
4. Enfin, comme le soulignent Hobbs <strong>et</strong><br />
Norton (1996) <strong>et</strong> Hobbs <strong>et</strong> Harris (2001),<br />
<strong>la</strong> <strong>restauration</strong> doit être axée non seulement<br />
sur des emp<strong>la</strong>cements individuels,<br />
mais aussi sur l’ensemble du paysage, le<br />
bassin versant (captage des eaux) étant<br />
le niveau d’organisation fondamental.<br />
C<strong>et</strong>te vision é<strong>la</strong>rgie revêt une importance<br />
toute particulière dans le contexte des aires<br />
naturelles protégées, car les agences<br />
responsables s’efforcent de préserver <strong>et</strong><br />
rétablir les valeurs de conservation dans<br />
des paysages de plus en plus fragmentés<br />
<strong>et</strong> modifiés. Les <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong><br />
re<strong>la</strong>tives aux interventions propres à<br />
rétablir les liens entre les écosystèmes <strong>et</strong><br />
le paysage environnant sont présentées<br />
à <strong>la</strong> section 3.2.4.<br />
Les <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> sont présentées<br />
en fonction du modèle ci-dessus afin de<br />
faciliter le choix de recommandations<br />
appropriées concernant les interventions<br />
correspondant au niveau de dégradation de<br />
l’écosystème. Toutefois, comme le signalent<br />
King <strong>et</strong> Hobbs (2006), il est parfois difficile<br />
de déterminer si un écosystème donné a<br />
franchi une barrière. Une bonne stratégie<br />
générale à adopter en toute circonstance<br />
serait donc de se concentrer sur des manipu<strong>la</strong>tions<br />
propres à exercer une influence<br />
positive à <strong>la</strong> fois sur les fonctions abiotiques<br />
<strong>et</strong> sur les fonctions biotiques.<br />
Il est possible de mesurer plusieurs attributs<br />
d’un écosystème, puis de les manipuler<br />
<strong>pour</strong> modifier <strong>la</strong> structure <strong>et</strong> <strong>la</strong> fonction de<br />
l’écosystème <strong>et</strong> provoquer sa transition<br />
vers un autre état. Bon nombre de mesures<br />
des attributs associés à <strong>la</strong> structure, à<br />
<strong>la</strong> fonction <strong>et</strong> aux facteurs de stress de<br />
l’écosystème qui sont actuellement utilisées<br />
dans le cadre des programmes de surveil<strong>la</strong>nce<br />
de l’intégrité écologique mis au point<br />
par des agences responsables des aires<br />
protégées (voir <strong>la</strong> section 4.2 <strong>et</strong> l’annexe<br />
II du présent document) peuvent s’avérer<br />
utiles <strong>pour</strong> l’identification des états d’un<br />
écosystème <strong>et</strong> le choix des interventions<br />
pertinentes. Des orientations supplémentaires<br />
sont fournies par <strong>la</strong> Soci<strong>et</strong>y for<br />
Ecological Restoration International qui a<br />
é<strong>la</strong>boré une liste de neuf attributs des écosystèmes<br />
restaurés (Soci<strong>et</strong>y for Ecological<br />
Restoration International Science and Policy<br />
Working Group, 2004). La liste de ces attributs<br />
est donnée à l’annexe II.<br />
Fondamentalement, ces <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong><br />
<strong>et</strong> le modèle conceptuel dans lequel<br />
elles s’inscrivent renforcent les principes<br />
de <strong>restauration</strong> écologique dans les aires<br />
naturelles protégées du <strong>Canada</strong> qu’elles<br />
soutiennent. Ils aident à faire en sorte que<br />
<strong>la</strong> <strong>restauration</strong> écologique soit écologiquement<br />
efficace, efficiente sur les p<strong>la</strong>ns<br />
méthodologique <strong>et</strong> économique <strong>et</strong> socioculturellement<br />
engageante. Pour réussir, <strong>la</strong><br />
<strong>restauration</strong> écologique devrait être menée<br />
dans le contexte de l’écosystème <strong>et</strong> du<br />
paysage dont fait partie l’aire protégée. Elle<br />
devrait suivre une approche holistique à <strong>la</strong><br />
<strong>restauration</strong> de <strong>la</strong> structure, de <strong>la</strong> fonction<br />
<strong>et</strong> de <strong>la</strong> dynamique de l’écosystème, en<br />
intégrant dans <strong>la</strong> prise de décisions les processus<br />
sociaux, culturels <strong>et</strong> spirituels. Enfin,<br />
comme l’ont énoncé Bradshaw <strong>et</strong> Chadwick<br />
(1980), <strong>la</strong> remise en état de marche<br />
d’un écosystème est l’épreuve décisive qui<br />
détermine notre niveau de compréhension<br />
de celui-ci. La mesure de l’utilité de ces<br />
<strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> correspond strictement à<br />
<strong>la</strong> mesure dans <strong>la</strong>quelle elles nous aideront<br />
à réussir c<strong>et</strong>te épreuve.<br />
principes <strong>et</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> <strong>pour</strong> <strong>la</strong> <strong>restauration</strong> écologique<br />
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