Principes et lignes directrices pour la restauration ... - Parcs Canada
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annexe ii<br />
1. L’écosystème restauré contient un<br />
ensemble caractéristique des espèces<br />
qui se trouvent dans l’écosystème<br />
de référence <strong>et</strong> qui procurent une<br />
structure communautaire appropriée.<br />
2. L’écosystème restauré est constitué<br />
<strong>pour</strong> <strong>la</strong> plupart d’espèces indigènes.<br />
Dans un écosystème culturel restauré,<br />
on peut prévoir une certaine proportion<br />
d’espèces exotiques domestiquées<br />
<strong>et</strong> d’espèces rudérales <strong>et</strong><br />
ségétales non envahissantes dont on<br />
présume qu’elles ont co-évolué avec<br />
elles. Les p<strong>la</strong>ntes rudérales sont celles<br />
qui colonisent les milieux perturbés,<br />
tandis que les p<strong>la</strong>ntes ségétales sont<br />
celles qui se mé<strong>la</strong>ngent généralement<br />
aux espèces cultivées.<br />
3. Tous les groupes fonctionnels nécessaires<br />
à <strong>la</strong> <strong>pour</strong>suite du développement<br />
ou à <strong>la</strong> stabilité de l’écosystème<br />
restauré sont représentés ou, si tel<br />
n’est pas le cas, les groupes manquants<br />
ont le potentiel de le coloniser<br />
par des moyens naturels.<br />
4. L’environnement physique de<br />
l’écosystème restauré est capable de<br />
soutenir les popu<strong>la</strong>tions reproductrices<br />
d’espèces nécessaires à sa stabilité<br />
ou à son évolution continue le long de<br />
<strong>la</strong> trajectoire désirée.<br />
5. L’écosystème restauré paraît fonctionner<br />
normalement <strong>pour</strong> son stade de<br />
développement écologique, <strong>et</strong> les<br />
signes de dysfonction sont absents.<br />
6. L’écosystème restauré s’intègre adéquatement<br />
à une matrice écologique<br />
ou un paysage plus vaste, avec lequel<br />
il interagit par des flux <strong>et</strong> échanges<br />
abiotiques <strong>et</strong> biotiques.<br />
7. Les menaces potentielles <strong>pour</strong> <strong>la</strong><br />
salubrité <strong>et</strong> l’intégrité de l’écosystème<br />
restauré provenant du paysage<br />
environnant ont été éliminées ou<br />
réduites autant que possible.<br />
8. L’écosystème restauré est suffisamment<br />
résilient <strong>pour</strong> faire face à des<br />
événements normaux de stress périodiques<br />
survenant dans le milieu local<br />
qui servent à préserver l’intégrité de<br />
l’écosystème.<br />
9. L’écosystème restauré est autosuffisant<br />
dans <strong>la</strong> même mesure que<br />
son écosystème de référence <strong>et</strong> a<br />
le potentiel de persister indéfiniment<br />
dans les conditions environnementales<br />
existantes. Néanmoins, les aspects<br />
de sa biodiversité, de sa structure<br />
<strong>et</strong> de son fonctionnement peuvent<br />
changer dans le cadre de son<br />
évolution normale <strong>et</strong> fluctuer en<br />
réponse à des stress périodiques<br />
normaux <strong>et</strong> à d’occasionnels événements<br />
perturbateurs de plus grande<br />
importance. Comme dans n’importe<br />
quel écosystème intact, <strong>la</strong> composition<br />
taxinomique <strong>et</strong> les autres attributs<br />
d’un écosystème restauré peuvent<br />
évoluer avec les conditions<br />
environnementales.<br />
92<br />
principes <strong>et</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> <strong>pour</strong> <strong>la</strong> <strong>restauration</strong> écologique