Principes et lignes directrices pour la restauration ... - Parcs Canada
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cadre<br />
4.2 ÉTAPE 2<br />
DÉFINIR LE PROBLÈME<br />
1<br />
2<br />
4.2.1 L’évaluation de <strong>la</strong> situation<br />
Avant de pouvoir procéder à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification<br />
détaillée, il faut recueillir des renseignements<br />
préliminaires sur l’écosystème<br />
afin d’évaluer sa situation <strong>et</strong> de définir<br />
le problème de <strong>restauration</strong>. En bout de<br />
ligne, il faudra recueillir <strong>et</strong> évaluer assez de<br />
renseignements <strong>pour</strong> comprendre les liens<br />
entre les facteurs de stress <strong>et</strong> les autres<br />
attributs de l’écosystème (Agence <strong>Parcs</strong><br />
<strong>Canada</strong>, 2007; annexe II), <strong>pour</strong> déterminer<br />
dans quelle mesure les indicateurs<br />
de l’intégrité écologique de l’écosystème<br />
s’éloignent des paramètres de référence<br />
(voir p. ex. Stoddard <strong>et</strong> al., 2006) <strong>et</strong> <strong>pour</strong><br />
formuler des options de <strong>restauration</strong><br />
préliminaires. Ces options s’évaluent par <strong>la</strong><br />
suite au moyen d’une approche axée sur<br />
le risque, comme on le verra à l’étape 5.<br />
Souvent, les cadres de surveil<strong>la</strong>nce <strong>et</strong><br />
d’évaluation existants fournissent assez<br />
de données <strong>pour</strong> établir les cas où les<br />
valeurs écologiques d’une aire protégée<br />
sont menacées <strong>et</strong> doivent faire l’obj<strong>et</strong> d’une<br />
<strong>restauration</strong>. Lorsqu’un tel système de<br />
surveil<strong>la</strong>nce <strong>et</strong> d’évaluation est en p<strong>la</strong>ce,<br />
en particulier s’il s’étend sur une durée<br />
raisonnable, <strong>la</strong> dégradation de l’intégrité<br />
écologique devrait être déce<strong>la</strong>ble lorsqu’elle<br />
se produit. Parfois (p. ex. les écosystèmes<br />
vastes <strong>et</strong> isolés), les données contextuelles<br />
disponibles ne perm<strong>et</strong>tent pas de détecter<br />
des variations re<strong>la</strong>tivement à un paramètre<br />
de référence. En l’occurrence, il faudra<br />
peut-être obtenir des renseignements<br />
supplémentaires sur l’écosystème de l’aire<br />
protégée <strong>et</strong> sur le contexte de <strong>la</strong> région<br />
<strong>et</strong> du paysage où elle se trouve. De toute<br />
façon, l’énoncé des problèmes doit être un<br />
processus permanent qui fait appel à des<br />
informations de sources variées en plus<br />
d’une surveil<strong>la</strong>nce régulière. Peuvent figurer<br />
parmi ces sources de nouveaux renseignements<br />
sur des écosystèmes simi<strong>la</strong>ires<br />
(p. ex. <strong>la</strong> reconnaissance du pin b<strong>la</strong>nc<br />
d’Amérique en tant qu’espèce menacée<br />
dans les écosystèmes à <strong>la</strong> limite de <strong>la</strong> zone<br />
arborée aux États-Unis a fini par susciter<br />
des efforts de <strong>restauration</strong> au <strong>Canada</strong>), des<br />
études de cas, des résultats de recherche,<br />
des données archéologiques ou paléoécologiques,<br />
l’opinion d’experts, le savoir local<br />
<strong>et</strong> le savoir traditionnel des Autochtones.<br />
Une fois qu’on a établi l’existence d’un<br />
problème, il faut le définir d’une façon<br />
plus rigoureuse afin d’é<strong>la</strong>borer les buts<br />
<strong>et</strong> objectifs du proj<strong>et</strong> <strong>et</strong> de choisir les<br />
tactiques <strong>et</strong> les technologies nécessaires<br />
à leur atteinte (étapes 3 à 5). En plus des<br />
sources décrites plus haut (<strong>et</strong> à l’annexe<br />
II), il faut aussi consulter d’autres sources<br />
de renseignements sur l’écosystème, l’aire<br />
protégée <strong>et</strong> le paysage environnant. Ces<br />
sources peuvent comprendre, sans s’y<br />
limiter, les inventaires historiques <strong>et</strong> actuels,<br />
des cartes, des photographies, des bases<br />
de données, des carn<strong>et</strong>s <strong>et</strong> des renseignements<br />
anecdotiques. Il faudrait m<strong>et</strong>tre au<br />
courant les intervenants <strong>et</strong> les partenaires<br />
des informations dont on dispose <strong>et</strong>, s’il y a<br />
lieu, les amener à fournir d’autres renseignements<br />
pertinents. Il faut aussi repérer<br />
les <strong>la</strong>cunes des données <strong>et</strong> m<strong>et</strong>tre en p<strong>la</strong>ce<br />
des mécanismes propres à les combler.<br />
50<br />
principes <strong>et</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> <strong>pour</strong> <strong>la</strong> <strong>restauration</strong> écologique