Principes et lignes directrices pour la restauration ... - Parcs Canada
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cadre<br />
Haut Caribou de <strong>la</strong> Porcupine (Rangifer tarandus grantii)<br />
dans les monts Richardson Sud (Yukon)<br />
Photo : J. Meikle, gouvernement du Yukon<br />
4.1.3 L’engagement <strong>et</strong><br />
<strong>la</strong> communication<br />
La désignation des partenaires <strong>et</strong> des intervenants<br />
(p. ex. les groupes autochtones,<br />
les autres organismes du gouvernement,<br />
les universités, les propriétaires terriens, les<br />
collectivités locales, les groupes de conservation,<br />
les organismes touristiques, les<br />
spécialistes du tourisme, les experts locaux<br />
<strong>et</strong> le grand public) <strong>et</strong> leur engagement dans<br />
le proj<strong>et</strong> de <strong>restauration</strong> proposé sont une<br />
condition essentielle d’un résultat fructueux<br />
à court <strong>et</strong> à long termes. À court terme<br />
(étape 1), il faut amener les intervenants <strong>et</strong><br />
les partenaires à affirmer les valeurs du patrimoine<br />
naturel <strong>et</strong> culturel de l’écosystème<br />
dans le contexte de l’aire protégée <strong>et</strong> de<br />
sa région naturelle. Par <strong>la</strong> suite, il faudra les<br />
amener à participer à <strong>la</strong> mise en commun<br />
de l’information sur l’écosystème (étape 2),<br />
à l’établissement des buts du proj<strong>et</strong> (étape<br />
3), à <strong>la</strong> définition des objectifs (étape 4), à<br />
l’obtention de <strong>la</strong> permission d’exécuter les<br />
travaux proposés <strong>et</strong> à l’apport en compétences,<br />
en connaissances <strong>et</strong> en ressources<br />
financières <strong>et</strong> humaines à l’é<strong>la</strong>boration, à <strong>la</strong><br />
mise en œuvre, à l’entr<strong>et</strong>ien <strong>et</strong> à <strong>la</strong> surveil<strong>la</strong>nce<br />
du proj<strong>et</strong> (étapes 4 à 6). Ce processus<br />
est crucial <strong>pour</strong> <strong>la</strong> réussite effective à<br />
long terme du proj<strong>et</strong> de <strong>restauration</strong>. Un<br />
engagement effectif doit aussi assurer le<br />
transfert de renseignements <strong>et</strong> de connaissances<br />
de l’écosystème <strong>et</strong> de l’aire<br />
protégée aux régions <strong>et</strong> aux administrations<br />
voisines. De façon plus générale,<br />
comme on l’a vu au chapitre 2, <strong>la</strong> <strong>restauration</strong><br />
engageante contribue à rétablir<br />
une re<strong>la</strong>tion écologiquement saine entre<br />
nature <strong>et</strong> culture. Obtenir l’engagement<br />
en faveur des activités de <strong>restauration</strong><br />
écologique est un bon moyen d’éduquer,<br />
d’offrir des expériences <strong>et</strong> des liens avec<br />
l’endroit, <strong>et</strong> peut inspirer les Canadiens par<br />
l’entremise de <strong>la</strong> participation individuelle.<br />
Les agences responsables des aires protégées<br />
vont plus loin que <strong>la</strong> consultation des<br />
intéressés en demandant aux intervenants<br />
<strong>et</strong> aux partenaires une contribution plus<br />
significative propre à intégrer leurs points<br />
de vue particuliers aux processus multi<strong>la</strong>téraux<br />
qui auront une influence globale<br />
sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>nification <strong>et</strong> <strong>la</strong> gestion (voir p. ex.<br />
Agence <strong>Parcs</strong> <strong>Canada</strong>, 2006a,b). Certaines<br />
décisions récentes de <strong>la</strong> Cour suprême<br />
du <strong>Canada</strong> (nation Haida, Première nation<br />
des Tlingits de Taku River, Première nation<br />
crie Mikisew) confirment également que<br />
<strong>la</strong> Couronne (fédérale <strong>et</strong> provinciale) a le<br />
devoir de consulter les Autochtones <strong>et</strong> doit<br />
rechercher une approche équilibrée de<br />
l’accommodement, lorsqu’elle a connaissance<br />
de l’existence potentielle ou perçue<br />
d’un droit ou d’un titre autochtone <strong>et</strong> envisage<br />
une mesure susceptible d’avoir des eff<strong>et</strong>s<br />
négatifs sur ce droit ou ce titre. Les ententes<br />
de cogestion (telles celles qui ont été<br />
conclues entre <strong>Parcs</strong> <strong>Canada</strong> <strong>et</strong> ses partenaires<br />
autochtones) qui stipulent quand<br />
<strong>et</strong> comment consulter <strong>et</strong> accommoder<br />
les groupes autochtones reflètent encore<br />
davantage <strong>la</strong> réalité moderne, à savoir que<br />
les organismes responsables des aires<br />
protégées ont avec les groupes autochtones<br />
d’authentiques partenariats qu’il faut<br />
respecter (Agence <strong>Parcs</strong> <strong>Canada</strong>, 2006b).<br />
46<br />
principes <strong>et</strong> <strong>lignes</strong> <strong>directrices</strong> <strong>pour</strong> <strong>la</strong> <strong>restauration</strong> écologique