Rapport du Groupe-conseil sur l'octroi des contrats municipaux
Rapport du Groupe-conseil sur l'octroi des contrats municipaux
Rapport du Groupe-conseil sur l'octroi des contrats municipaux
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
<strong>Groupe</strong>-<strong>conseil</strong> <strong>sur</strong> l’octroi <strong>des</strong> <strong>contrats</strong> <strong>municipaux</strong> – Mars 2010<br />
qu’en Ontario, la seule disposition relative aux <strong>contrats</strong> prévue dans les lois municipales porte <strong>sur</strong><br />
l’adoption obligatoire d’une politique en matière d’approvisionnement en biens et services. Auparavant,<br />
une série d’éléments devaient obligatoirement être traités dans le cadre de telles politiques. Aujourd’hui,<br />
cette disposition a été abrogée pour être remplacée par l’obligation générale d’adopter une politique<br />
d’approvisionnement, sans contenu obligatoire.<br />
Tableau 2<br />
Principaux documents qui composent le cadre auquel se réfèrent les organismes <strong>municipaux</strong> (OM) <strong>des</strong><br />
provinces ayant répon<strong>du</strong> à l’enquête ainsi que le cadre auquel se réfèrent les autres organismes publics<br />
(OP) au Québec et au Canada<br />
Organismes visés<br />
Accords de<br />
libéralisation<br />
<strong>des</strong> marchés<br />
publics<br />
Lois et règlements Politiques Directives<br />
Application<br />
générale<br />
Spécifiques<br />
aux<br />
organismes<br />
<strong>municipaux</strong><br />
Adoptées<br />
par les org.<br />
OM Québec <br />
Gouvernementales<br />
Gouvernementales<br />
Adoptées<br />
par les org.<br />
Gui<strong>des</strong><br />
gouvernementaux<br />
OM Ontario <br />
OM N.-Écosse <br />
OM T.-Neuve <br />
OM Manitoba <br />
OM Saskat. <br />
OM Alberta<br />
<br />
OM C.-Brit. <br />
OP Québec <br />
OP Canada <br />
En ce qui concerne les règles qui régissent les organismes <strong>municipaux</strong> <strong>des</strong> autres provinces, on notera de<br />
façon générale qu’elles sont peu contraignantes, se résumant souvent aux gran<strong>des</strong> orientations prévues<br />
dans les accords de libéralisation <strong>des</strong> marchés publics. Ainsi, les municipalités <strong>des</strong> provinces ayant<br />
répon<strong>du</strong> au questionnaire seraient libres de divulguer l’identité <strong>des</strong> preneurs de cahiers <strong>des</strong> charges. Elles<br />
ne seraient pas tenues de publier divers renseignements relatifs aux <strong>contrats</strong> (sauf à Terre-Neuve et en<br />
Alberta), mais demeureraient néanmoins assujetties aux lois régissant l’accès à l’information. Elles<br />
seraient par ailleurs libres d’adopter divers mo<strong>des</strong> d’attribution <strong>des</strong> <strong>contrats</strong>, sous réserve <strong>des</strong><br />
autorisations ou <strong>des</strong> conditions éventuellement imposées à cet égard par les programmes d’aide<br />
financière gouvernementaux (par exemple, l’obligation d’utiliser un contrat type ou <strong>des</strong> clauses types). Un<br />
système de pondération obligatoire en deux étapes ne serait pas imposé pour les <strong>contrats</strong> de services<br />
professionnels. Enfin, les seuils en deçà <strong>des</strong>quels les municipalités peuvent conclure <strong>des</strong> <strong>contrats</strong> de gré à<br />
gré varieraient considérablement d’une province à l’autre. Si en Nouvelle–Écosse et à Terre-Neuve ce<br />
25