Rapport du Groupe-conseil sur l'octroi des contrats municipaux
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<strong>Groupe</strong>-<strong>conseil</strong> <strong>sur</strong> l’octroi <strong>des</strong> <strong>contrats</strong> <strong>municipaux</strong> – Mars 2010<br />
entreprises, tout en as<strong>sur</strong>ant un traitement équitable <strong>des</strong> entreprises. Elles contribueraient, de ce fait, à<br />
accroître l’efficience dans la gestion <strong>du</strong> cycle d’approvisionnement <strong>des</strong> municipalités.<br />
Recommandations<br />
3.9 Qu’il soit permis aux municipalités de refuser la soumission de toute entreprise qui a fait l’objet<br />
d’une évaluation de rendement insatisfaisant, a omis de donner suite à une soumission ou à un contrat,<br />
ou a fait l’objet d’une résiliation de contrat en raison de son défaut d’en respecter les conditions, et ce,<br />
pour une période tenant compte de la <strong>du</strong>rée ou <strong>du</strong> délai d’exécution <strong>du</strong> contrat pour lequel il y a eu<br />
manquement.<br />
3.10 Que les me<strong>sur</strong>es encadrant l’évaluation de rendement <strong>des</strong> entreprises soient prévues dans <strong>des</strong><br />
dispositions législatives ou réglementaires.<br />
3.3 Les <strong>contrats</strong> entre 25 000 $ et 100 000 $<br />
La loi énonce qu’un organisme municipal souhaitant attribuer un contrat d’une valeur entre 25 000 $ et<br />
100 000 $ doit, sauf rares exceptions, procéder par voie d’invitation écrite auprès d’au moins deux<br />
fournisseurs.<br />
Comme nous l’avons vu au chapitre 1, les organismes publics régis par la Loi <strong>sur</strong> les <strong>contrats</strong> ne sont pas<br />
tenus de suivre une telle procé<strong>du</strong>re pour attribuer <strong>des</strong> <strong>contrats</strong> de cette valeur. Ils peuvent procéder de<br />
gré à gré (sauf pour les <strong>contrats</strong> d’approvisionnement <strong>des</strong> ministères et <strong>des</strong> organismes<br />
gouvernementaux assujettis à l’appel d’offres public à compter de 25 000 $). Toutefois, ils sont tenus de<br />
considérer en priorité le recours à l’appel d’offres public « régionalisé » pour ces <strong>contrats</strong>. De plus, nous<br />
avons vu au chapitre 2 que la plupart <strong>des</strong> municipalités <strong>des</strong> autres provinces canadiennes n’imposent pas<br />
de règles particulières à l’égard <strong>du</strong> mode de sollicitation pour ces <strong>contrats</strong>, ces derniers n’étant pas<br />
couverts par les accords de libéralisation <strong>des</strong> marchés publics.<br />
Par ailleurs, l’importance relative d’un contrat entre 25 000 $ et 100 000 $ diffère substantiellement en<br />
fonction de la taille <strong>du</strong> budget d’un organisme municipal. Plusieurs intervenants <strong>du</strong> monde municipal,<br />
tout particulièrement les villes dont la population est très importante, souhaitent que le seuil de mise en<br />
concurrence de 25 000 $ soit rehaussé à 100 000 $ afin de pouvoir considérer l’octroi d’un contrat de gré<br />
à gré jusqu’à ce dernier montant. Les motifs invoqués résident principalement dans la diminution <strong>des</strong><br />
délais d’attribution de certains <strong>contrats</strong> et dans la ré<strong>du</strong>ction <strong>des</strong> coûts associés au processus obligatoire<br />
d’invitation <strong>des</strong> fournisseurs.<br />
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