3 un modèle d’innovation : l’articulation de la recherche, de la création et de la formation dans la duréelation des artefacts sonores dans différents contextes dontles arts du spectacle (musique, danse, théâtre, etc.), la réalitévirtuelle, etc. ;• la perception (psychoacoustique) et la cognition humainedans le contexte de la perception et de la manipulation deprocessus musicaux, sonores ou multimodaux ;• l’étude des œuvres et, plus largement, du fait musical :musicologie, anthropologie cognitive et sociologie de lamusique.■ Évolutions institutionnellesLa convention d’UMR relative au quadriennal en cours(2007-2010) a été finalisée après accord auprès de l’ensemblede ses tutelles.Un événement important a été la décision d’intégration desactivités de l’UMR dans la faculté d’ingénierie de l’universitéPierre et Marie Curie, effective à partir de 2010, formaliséedans le contrat quadriennal de l’UPMC (<strong>2009</strong>-2012). L’aboutissementde ce projet, qui s’inscrit en cohérence avecl’évolution des institutions de recherche et d’enseignementsupérieur consécutive à l’application de la loi LRU, représenteune avancée historique majeure dans la structurationinstitutionnelle des activités de recherche de l’<strong>Ircam</strong>.■ Le projet 2011-2014Le processus d’élaboration du projet de recherche 2011-2014s’est effectué pendant douze mois, entre septembre 2008et août <strong>2009</strong>, en vue de préparer l’évaluation scientifiquede l’UMR par l’AERES en 2010. La synthèse établie par ledépartement Médiations recherche/création, précisant lesenjeux et attentes actuels de la communauté artistique del’<strong>Ircam</strong> vis-à-vis des recherches et développements a étéprise en compte. Un séminaire interne « Prospective R & D »a été organisé sous forme de brainstorming collectif, associantl’ensemble des collaborateurs du département R & Dde l’<strong>Ircam</strong>, au cours duquel chacun (chercheur, doctorant,ingénieur) a eu la possibilité d’intervenir pour présenterles directions d’investigations qui lui paraissaient prometteuses.À partir de la mise en ordre des idées exprimées,chaque équipe a alors été invitée à élaborer un plan deprojet de recherche à 4 ans, prenant en compte les enjeuxsuivants :• enjeux artistiques ;• logique d’évolution propre des thèmes déjà abordés etconstituant un apport distinctif des recherches de l’UMR ;• enjeux économiques et sociétaux des STMS au-delà descontributions à la création contemporaine ;• prise en compte de l’évolution du contexte extérieur aulaboratoire, relativement aux évolutions technologiques etaux disciplines connexes ou émergentes.Ces travaux ont abouti à l’élaboration du sommaire du projet,ainsi qu’à la définition des principaux axes transversaux lestructurant globalement. Ces éléments ont été présentés etdiscutés avec la direction de l’<strong>Ircam</strong> et les représentants desa communauté artistique.La définition d’axes transversaux structurants, qui englobentet différencient selon une partition (au sens ensembliste)l’ensemble des objets de recherche de toutes leséquipes, a pour fonction de donner une lisibilité globale duprojet de l’UMR, ses priorités, les fonctions respectives desdifférentes contributions dans la logique d’ensemble, et defournir une grille permettant d’en mesurer globalement lesavancées au fur et mesure de son exécution.Les principaux axes transversaux définis pour la période2011-2014 sont les suivants :1) analyse, traitement et synthèse sonores : analyse et traitementdu signal audio, traitement de la voix, indexationmusicale, acoustique musicale et synthèse par modélisationphysique, techniques de spatialisation ;2) représentations et langages : représentations et traitementssymboliques, contrôle de la synthèse et de la spatialisation,langages, modèles et paradigmes de programmation;3) interaction musicale, sonore et multimodale : geste –modélisation, analyse, interaction gestuelle et technique desynchronisation ; interaction à partir de traitements symboliques;4) fondements cognitifs, théoriques et musicologiques :cognition – psychologie cognitive de l’audition, études expérimentalessur l’interaction sonore et l’interaction multimodale,cognition située des pratiques musicales ; théoriessous-jacentes – musique & maths notamment ; musicologie,applications au design sonore et à la documentationdes œuvres.Cette structuration répond aux objectifs de :• meilleure lisibilité scientifique par discipline (par exemple,l’indexation audio est désormais regroupée avec le traitementdu signal dans le thème 1) ; les disciplines relevantdes sciences de l’information et de l’ingénierie concernentles thèmes 1) à 3), et le thème 4) regroupe les autres disciplinesrelevant notamment des sciences humaines et dessciences cognitives ;• adéquation avec les attentes artistiques de l’<strong>Ircam</strong> autourdes thèmes lutherie (thème 1), écriture (thème 2) et interaction(thème 3), le thème 4) concernant les domaines deconnaissances alimentant en amont les trois premiers liésaux champs applicatifs de la création à l’<strong>Ircam</strong>, ainsi qued’autres champs tels que le design sonore et la diffusionculturelle.IRCAM – RAPPORT D’ACTIVITÉ <strong>2009</strong>30
3 un modèle d’innovation : l’articulation de la recherche, de la création et de la formation dans la duréeLES FORMATIONS SUPÉRIEURES :FORMER LES ACTEURS DE LA RECHERCHE DE DEMAINET PROMOUVOIR LES JEUNES TALENTSL’ambition générale qui conduit l’action en matière de formationsupérieure reste identique depuis 2007 : renforcerla présence de l’<strong>Ircam</strong> et mieux inscrire son action dans lepaysage de la formation supérieure européenne, en pleinerestructuration suite à la réforme de Bologne. L’affirmationde cette ambition a nécessité d’asseoir et de valoriserce qui était déjà entrepris (Cursus 1 et 2 pour les compositeurs,master Atiam et laboratoire d’accueil des écolesdoctorales pour les jeunes scientifiques), et d’ouvrir denouveaux chantiers qui prendront progressivement corps(master design sonore, formation des RIM, doctorat en art).L’ensemble de cette réflexion doit également prendre encompte deux exigences qui lui donnent sens et garantit sapérennité : le souci de l’insertion professionnelle et l’articulationde ces programmes avec les objectifs internes del’<strong>Ircam</strong> en termes artistique et scientifique.Le renforcement du Cursus sur deux années est maintenantinstallé. Une attention permanente est portée pourfaire fructifier sur le moyen terme cet investissement fortde l’<strong>Ircam</strong> dans la formation des jeunes artistes :• insertion professionnelle des jeunes compositeurs : lancementd’un réseau européen avec la Sacem pour l’insertionprofessionnelle, nombreuses reprises d’œuvres, développementde projets post-Cursus. L’objectif est de positionnerl’<strong>Ircam</strong> comme un des lieux européens les plus actifs pouraccompagner les jeunes compositeurs entre leur sortie deformation initiale supérieure et leur insertion dans la vieprofessionnelle ;• inscription des jeunes compositeurs dans des programmesde recherche de l’<strong>Ircam</strong> : sans être exclusive, nisystématique, la participation des jeunes compositeursissus du Cursus 2 aux programmes de recherche musicalede l’<strong>Ircam</strong> se développe. L’expérience acquise lors duCursus 2 leur permet d’être au fait des problématiques lesplus actuelles et surtout d’articuler cet engagement avecleur projet compositionnel. L’ambition est de réaffirmerla place de l’<strong>Ircam</strong> comme lieu expérimental unique pourtraiter au sein de la jeune génération des problématiquesactuelles de la composition musicale ;• signatures des conventions avec l’HEM de Genève et leCNSMD de Paris.Le renforcement des liens de l’<strong>Ircam</strong> avec l’UPMC (Paris-6)nous engage à poursuivre le master Atiam qui enregistre,particulièrement ces deux dernières années, des résultatsremarquables en termes de recrutement et de sortiesdébouchant sur des doctorats. La plate-forme de suivi decarrière et de réseau des anciens étudiants verra le jour en2010, après un long travail d’enquête pour les identifier etrecueillir leurs souhaits.Cette base solide invite à pousser la réflexion plus avantavec la question du doctorat en art, dont l’<strong>Ircam</strong> s’est saisi.Des discussions en interne, et avec nos principaux partenaires(Conservatoire, UPMC, ministère de la Cultureet de la Communication, etc.), ainsi qu’au sein du réseauENAR regroupant plus de trente conservatoires supérieurseuropéens, devraient amener l’<strong>Ircam</strong> à se positionner courant2010 pour un projet de doctorat de composition etrecherche musicale. L’<strong>Ircam</strong> offre en effet un environnementde recherche exceptionnel pour articuler de manièrepertinente des problématiques de recherche musicale(mobilisant potentiellement des compétences croiséesd’ingénierie, de recherche et de pratique artistique) et desprojets artistiques singuliers ; cet environnement apparaîtcomme le cadre idéal pour de jeunes « chercheurs en art ».Les éléments du futur master design sonore en partenariatavec l’École des beaux-arts du Mans et l’ENSCI, se mettenten place au rythme prévu : recrutement de 2 ½ postes ausein de l’école (un chercheur en design sonore de l’<strong>Ircam</strong>et un professionnel du design issu de l’ENSCI) ; les enseignementsscientifiques en design sonore et en formationmusicale ont débuté en 2 e année de licence, préparant ainsil’ouverture du master en 2011.Les discussions avec le CNSMDP pour la formation supérieuredes RIM ont repris en <strong>2009</strong> avec l’arrivée d’un nouveaudirecteur de la filière FSM. Une première étape, lancéeen <strong>2009</strong>, consistera à accueillir un étudiant issu de la FSMSdurant une année à l’<strong>Ircam</strong> avec l’objectif de mesurer lapertinence de la structure pédagogique envisagée entre lesdeux institutions. Dans une première partie d’année, cetétudiant recevra des compléments de formation en informatiquemusicale, avant de suivre un stage professionnelau sein du département de la Production pour s’initier aumétier. Une fois validée et affinée la structure pédagogiquede la future formation, des démarches seront entreprisespour trouver les moyens de financement de ce projet.IRCAM – RAPPORT D’ACTIVITÉ <strong>2009</strong>31
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