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Bulletin provincial 2011 - Province du Brabant wallon

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Coeurq" ? Et deuxièmement, question complémentaire qui n’était pas dans la note : ne faudrait-ilpas prévenir les riverains également <strong>du</strong> risque éventuel qui serait encouru ?Réponse à la question n° 59/10 - Conséquences de la crue <strong>du</strong> « Coeurcq » suite auxinondations des 13 et 14 novembre dernier à Tubize et curage <strong>du</strong> cours d’eauMonsieur Trussart (ECOLO) :J’ai répon<strong>du</strong> tout à l’heure par rapport à l'"Argentine". C’est le bourgmestre de cette commune etde chaque commune qui est responsable en terme de santé et en dernier ressort et donc noussommes prêts à coopérer avec lui pour informer très largement la commune, pardon les citoyens,si c’était nécessaire. Mais vous revenez sur la problématique <strong>du</strong> curage et on affirme dans votrequestion que cela n’a plus été le cas depuis très longtemps pour le "Coeurq". Je pense qu’il fautreposer la question et resituer la problématique générale et récurrente de ce qui est fait, de ce quipeut être fait et de ce qui n’est pas faisable en matière de curage et permettez-moi de m’appuyersur le petit document que nos services nous ont préparé et de nouveau de pouvoir saluer d’ailleursle travail qu’ils effectuent non seulement au quotidien au bord des rivières mais aussi pour nousinformer le plus correctement possible, nous, c’est-à-dire les membres <strong>du</strong> Conseil et je me situeparmi eux en l’occurrence. Dans le cas qui nous occupe, "le Coeurq" dans sa partie urbanisée dela Ville de Tubize jusqu’au confluent avec la "Senne", il est bien évident que nous sommes face àun problème d’accessibilité aux berges avec des engins lourds qui limitent forcément le curage àdes actions manuelles et ponctuelles de nettoyage et de maintien des berges notamment parl’enlèvement de la végétation sauvage et cela se fait tous les deux-trois ans et donc on ne peutpas dire qu’on n’y est pas allés régulièrement. De plus, le niveau actuel <strong>du</strong> lit de ce cours d’eauest imposé par le niveau existant des fondations des constructions se trouvant à proximité de cetronçon <strong>du</strong> "Coeurq" pour éviter de déstabiliser les constructions. La partie plus en amont auniveau <strong>du</strong> parc communal pourrait éventuellement être curée plus en profondeur mais ces travauxseraient de très peu d’efficacité et très limités dans le temps par le fait que l’aval dont nousvenons de parler ferait immédiatement barrage et provoquerait un nouvel envasement rapide.Enfin, plus en amont encore, nous sommes dans une zone de prairies qui fait l’objetd’interventions plus espacées effectivement, tenant compte que c’est une zone où l’exposition àdes risques de dégâts suite à des débordements <strong>du</strong> cours d’eau est très faible et est une zone nonaménagée. Quant aux problèmes de pollution et au-delà <strong>du</strong> travail des nécessités de curageclassique, il pourrait éventuellement être un élément à prendre en compte spécifiquement et alorsles travaux envisagés seraient de caractère plus de dépollution que de curage proprement dit. Ilfaudra donc traiter les choses de manière séparée et avant d’envisager toute intervention, ilfaudra surtout s’assurer que l’origine de la pollution soit parfaitement maîtrisée, ce qui n’esttoujours pas le cas. Nous n’avons pas de certitude que la pollution ne continue pas, et vous lesavez très bien. Mais aussi, aujourd’hui, le cours d’eau en amont dans sa partie située dans leterritoire <strong>du</strong> Hainaut doit être préalablement dépollué, ce que je viens d’expliquer d’aller d’aval enamont n’est pas une solution efficace ici en l’occurrence. Enfin ce travail devrait être coordonnémais effectivement au niveau de la Région <strong>wallon</strong>ne et certainement contrôlé par le départementde la police des contrôles, compétence spécifique de la Région. Je crois comme ça que j’ai étécomplet par rapport à ce cours d’eau-là mais veuillez entendre que c’était intéressant, me semblet-il,pour réexpliquer aussi la problématique des curages sur laquelle beaucoup de gens ont desopinions et je ne suis pas toujours sûr qu’elles sont bien expliquées et bien comprises.Question n° 60/10 - Avenir de notre <strong>Province</strong>Monsieur Matthis (CDH) :Madame la Gouverneure, Monsieur le Président, chers Collègues. Très rapidement, donc j’aisouvent demandé au Collège de bien vouloir examiner la question de l’avenir de notre <strong>Province</strong>.Pour faire bref, je n’ai pas été fort enten<strong>du</strong> sur cette question. Or, j’ai récemment vu dans lapresse qu’un membre <strong>du</strong> Collège s’est exprimé sur sa volonté de se battre pour le maintien et iln’est plus là le membre <strong>du</strong> Collège, ce n’est pas grave, donc on sait qui c’est, effectivement, de sebattre pour le maintien des provinces. Je voulais lui dire que je partage son avis. Donc, c’estpour ça que je souhaitais qu’il soit là. La <strong>Province</strong> constitue une plus-value essentielle pour seshabitants, ce n’est pas ici qu’on nous démentira. Mais au vu de ces éléments, je m’interroge surBULLETIN PROVINCIAL N° 13/11 – 17/11/<strong>2011</strong> 717

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