pas faisable l’an passé, peut-être que l’on pourrait l’envisager cette année-ci. Vous m’aviezrépon<strong>du</strong> en précisant que la <strong>Province</strong> pourrait envisager une mise à disposition de ses bâtimentsmais à la condition que cela se fasse de manière, et je vous cite : "bien encadrée", et que vouspréféreriez que la demande émane d’un C.P.A.S. qui préciserait le nombre de chambres, depériodes, etc. Vous m’aviez même précisé qu’il était difficile pour 2009 d’organiser cet accueilmais que cela pourrait être envisageable ultérieurement. Madame Michel avait également rappeléque la base aérienne de Beauvechain offrait aux C.P.A.S. ainsi qu’aux institutions confrontées àdes situations d’urgence la possibilité d’héberger une soixantaine de personnes et vous aviez aussiprécisé, et je cite : "le fait que la base était difficilement accessible et que cela faisait certainementen sorte que cette offre rencontrerait peu de succès". Dès lors, le froid ayant de nouveau frappéà nos portes, j’aimerais savoir aujourd’hui si une collaboration entre la <strong>Province</strong>, les C.P.A.S., leTEC a-t-elle pu être envisagée afin de mettre en place un système de navettes destinées à faciliterpar exemple l’accès à la base de Beauvechain aux personnes dans une situation d’urgence oucomment et à quelles conditions la <strong>Province</strong> <strong>du</strong> <strong>Brabant</strong> <strong>wallon</strong> a-t-elle proposé la mise àdisposition des bâtiments scolaires provinciaux, aux C.P.A.S. et aux associations concernées par laproblématique de l’accueil des sans-abri, demandeurs d’asile <strong>du</strong>rant l’année écoulée. Je vousremercie pour votre réponse.Réponses à la question n° 62/10 - Solutions de la <strong>Province</strong> en matière d’accueil dessans-abri et des demandeurs d’asileMonsieur Boucher (MR) :Madame la Conseillère. Comme vous le signalez vous-même, vous avez déjà posé la question l’andernier. Je crois que ma réponse sera plus ou moins la même que l’an dernier parce que toutd’abord la base de Beauvechain offre, comme vous l’avez souligné vous-même, aux C.P.A.S. etaux autres institutions qui sont confrontées à des situations d’urgence la possibilité d’héberger unesoixantaine de personnes sans-abri. Cette offre rencontre un succès relatif, il faut le reconnaître,dans la mesure où la base n’est pas facilement accessible. Mais en ce qui concerne les bâtimentsscolaires, vous savez qu’ils sont essentiellement affectés à l’enseignement et donc soumis à desrègles qu’il faut respecter et qui sont prises, qui nous sont imposées d’ailleurs, par la Communautéfrançaise. Il y a notamment des règles d’hygiène à respecter. Il y a des problèmes de personnelaussi puisque les demandes les plus fortes interviennent bien souvent <strong>du</strong>rant les week-ends ou lesvacances scolaires. Il y a des problèmes pratico-pratiques : le chauffage des bâtiments, nousn’avons pas de draps, ni de literies. Autre élément important qu’on rencontre parce que je mesuis renseigné à la Communauté française où ils ont des internats autonomes. Il y a le problèmedes effets des élèves qui restent là pendant les vacances et les week-ends. Ne fût-ce que ça si onoccupe les bâtiments, il faut vider tout, etc. Donc, ça pose énormément de problèmes. Il y a unautre élément aussi, c’est que la mise à disposition d’internats n’est pas nécessairement pertinentepuisque la base de Beauvechain n’est pas occupée à 100 %. Il reste des places à Beauvechain.Essayons plutôt de trouver une solution pour avoir accès à Beauvechain. Je voudrais qu’onn’oublie pas non plus que la <strong>Province</strong> aide dans le cadre d’autres budgets. Les C.P.A.S. pourprendre des mesures d’urgence, qu’elle subventionne également les logements d’urgence et lesC.P.A.S. et les maisons maternelles, ne l'oublions pas, aussi. Nous avons un gros budget pour lesmaisons maternelles. Je crois que la <strong>Province</strong> fait quelque chose. Les situations d’urgence pour lapersonne qui est dans le cas, mais dans le cadre des pouvoirs publics, ce n’est pas une situationd’urgence, on sait tous que chaque année il y a des hivers, on sait tous que ça recommenceral’année prochaine. On peut prévoir ça. Nous sommes disposés au niveau de la <strong>Province</strong>, auniveau des écoles à trouver une solution si on nous donne un encadrement, si la Communautéfrançaise revoit ses directives. Il y a tout un travail qui doit être fait surtout en amont.Madame Michel (ECOLO) :Dans ce contexte-là, je voudrais dire que nous aidons par exemple l’a.s.b.l. "Un toit, un cœur" àOttignies, qui pour le moment fait beaucoup de bon travail avec les sans-abri et que toujours lesaides sociales spécifiques peuvent toujours accompagner des projets plus ponctuels qui verraientle jour dans les semaines qui viennent si le climat persistait.BULLETIN PROVINCIAL N° 13/11 – 17/11/<strong>2011</strong> 720
Madame Smets (PS) :Et donc simplement par rapport à ce qui avait été dit l’an passé et j’entends bien qu’il reste encoredes places à Beauvechain, etc. On a remis le doigt sur ce qui avait déjà été dit l’année passéeavec des problèmes de navettes et tout, ma question je la répète : est-ce qu’il y a eu desinitiatives par exemple par rapport aux TEC pour essayer de trouver des solutions de navettes ?Est-ce que vous avez pris une initiative ? J’entends bien ce qui est dit par rapport à des aides surdes associations particulières et c’est très bien ainsi, mais donc par rapport aux internats pendantles vacances de Noël, on avait bien dit l’année passée que c’était ponctuel et par rapport àBeauvechain qu’avez-vous fait depuis l’année passée puisqu’on avait évoqué les navettes avec lesTEC et tout donc je suppose que vous avez eu ces contacts ?Monsieur Boucher (MR) :Je n’ai eu aucun contact. Je dis simplement que nous avons des bâtiments. On peut envisagermais ça doit venir de la Communauté française qui est notre pouvoir de tutelle. Ce n’est pas ànous de changer les lois. Je vous signale qu’il y a l’internat de la Communauté française ici àWavre qui est un internat tout à fait autonome et qui pourrait aussi le faire. Si la Communautéfrançaise prend des mesures, on s’y soumettra. Est-ce que c’est à nous de les prendre ? Je nepense pas, je crois que c’est au secteur social qui s’occupe de ces problèmes-là. Ils ont une annéedevant eux pour régler ça. Ils savent que nous avons des bâtiments, ils connaissent lescontraintes qui sont les nôtres pas seulement pour la <strong>Province</strong>. C’est valable aussi pour les autresinternats de tous les réseaux, on est bien d’accord. Il n’y a pas que la <strong>Province</strong> qui est visée làdedans,c’est toutes les personnes qui bénéficient de subventions publiques, qui ont desbâtiments, qui sont prêts à les mettre à disposition mais pas n’importe comment. Je vous ai citéles problèmes qui étaient les nôtres et pour les résoudre, ça coûtera cher parce qu'il faudra <strong>du</strong>personnel, il faudra pouvoir entreposer ailleurs, etc.Question n° 63/10 - Utilisation <strong>du</strong> budget réservé aux projets de mobilitéMonsieur Matthis (CDH) :Madame la Gouverneure, Monsieur le Président, chers Collègues. Suite à la décision de notreConseil d’attribuer 125.000 euros à divers projets pour l’amélioration de la mobilité en <strong>Brabant</strong><strong>wallon</strong>, de type "projets pilote", je souhaiterais recevoir les informations suivantes : quellescommunes ont rentré des projets mobilité pour l’obtention <strong>du</strong> subside dont j’ai parlé ? Quellessont les communes qui ont été retenues ? Et quels sont les projets qui ont été retenus ? Je vousremercie.Réponse à la question n° 63/10 - Utilisation <strong>du</strong> budget réservé aux projets demobilitéMonsieur Trussart (ECOLO) :Comme c’est une décision récente <strong>du</strong> Collège, je vous transmettrai les informations par écrit maissachez que quatre communes se sont partagées la somme de 125.000 euros auxquels vous avezfait référence.Question n° 64/10 - MobilitéMadame Wautelet (PS) :Madame la Gouverneure, Monsieur le Président, Madame et Messieurs les Députés provinciaux,chers Collègues. A la veille de la rentrée scolaire 2010, j’insistais une fois de plus afin de savoir siune réunion des Commissions réunies concernant la mobilité aurait bien lieu en septembre.L’objectif de cette demande visait à ce que le Conseil <strong>provincial</strong> soit informé des propositionsd’actions concrètes formulées par le Bureau d’études "TRITEL - espace mobilité" concernant lesBULLETIN PROVINCIAL N° 13/11 – 17/11/<strong>2011</strong> 721