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Les projets à double dimension : thérapeutique et éducatifDans le cadre d’une prise en charge nécessaire pour des jeunes considérés en « situation degrande dépendance » momentanément ou durablement, la mise en place de projets thérapeutiquess’est traduite par la collaboration de l’éducatrice spécialisée, Mme GABET et de la Psychomotricienne.Trois groupes différents ont ainsi été formés. Cependant, Mme GABET ayant modifié son emploi dutemps, la prise en charge Mouvements et Perceptions est, depuis le mois de septembre, seulementencadrée par la psychomotricienne (le bilan de ce groupe est développé au chapitre« Psychomotricité »). Le groupe Repères et Motricité s’est composé de 6 jeunes et s’est déroulé en sallepolyvalente tous les lundis de 9h00 à 10h30.Nous proposons, dans un travail autour de l’éveil des sens, des séances conçues en deux temps : unpremier temps d’échauffement, de rééducation des gestes psychomoteurs de base, et un second tempsde mise en situation des gestes de base en passant par des médiations qui permettent des réalisationsd’objets. Nous abordons essentiellement la motricité digitale, les notions d’espace, de temps, d’attentionet de concentration, la perception des couleurs et des formes. Les jeunes intègre progressivement lesdifférentes parties du corps utilisées lors de ces tâches (mains, doigts, coudes, épaule, tête, bras). Le groupe Equithérapie a lieu au centre équestre La Grange Martin à Gif-sur-Yvette. Il aaccueilli 6 jeunes jusqu’en février. Suite à son projet individuel, un jeune a alors arrêté sa prise encharge, portant l’effectif à 5 jusqu’en juin. A la rentrée de septembre, trois autres jeunes ont arrêté lesséances et quatre autres ont intégré le groupe après une indication psychomotrice.La présence de l’intervenante comme tiers a permis de faire autorité quant aux compétences techniquesà acquérir et aux règles de sécurité à respecter. Nous avons travaillé à prendre soin de l’animal afin defavoriser les interactions cheval-jeune, et permettre d’appréhender peu à peu les réactions de l’animal etd’adapter son comportement à celles-ci. Cette médiation nous aura également permis d’effectuer untravail de distanciation (relation à soi et à l’autre). De plus, monter sur le cheval, mais égalementmarcher à ses cotés, a développé le contrôle tonico-moteur et la posture. A la fin de chaque séance, untemps de verbalisation leur a été consacré. Cela nous a permis d’échanger, de discuter, de mettre desmots autour du vécu de chacun (craintes, envie, plaisir, notions de réussite et d’échec). Ainsi desinteractions et un espace commun ont été rendus possibles.Notre collaboration sur ces différentes prises en charge groupales apparaît pertinente ; l’encadrement aainsi amené une qualité de présence tant pratique que nécessaire auprès de ces jeunes. En effet, lesgroupes se sont avérés homogènes quant à la problématique psychocorporelle et relationnelle dechacun, mais hétérogène dans leur capacité d’appréhender l’environnement.La Psychomotricienne et Erika GABET, Educatrice Spécialisée70