AUTOINSIDE Édition 7/8 – Juillet/Août
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FORMATION<br />
d’automobiles formés en Suisse, environ un<br />
quart suivront une formation continue de<br />
diagnosticien d’automobiles. Mais des emplois<br />
tels que conseiller de vente automobile,<br />
conseiller de service à la clientèle, coordinateur<br />
d’atelier automobile, gestionnaire d’entreprise<br />
diplômé et, depuis peu, restaurateur<br />
automobile avec brevet fédéral ou encore<br />
secouriste routier offrent aussi aux jeunes<br />
des perspectives attrayantes au sein de la<br />
branche.<br />
Cette plate-forme est vraiment nécessaire,<br />
comme le montre le nombre de jeunes qui<br />
s’intéressent au Future Day et y voient bien<br />
plus qu’une simple excursion dans le Jura<br />
bernois. « Je jouais aux Lego quand j’étais petite,<br />
et la technique m’a toujours fascinée »,<br />
déclare la mécatronicienne d’automobiles<br />
Julia Felber. « Mon choix de métier était parfait<br />
et les tâches sont devenues encore plus<br />
passionnantes pendant l’apprentissage. Je<br />
suis désormais ouverte à plein de choses. »<br />
Elle profite du Future Day à Vauffelin, comme<br />
d’autres apprentis, pour s’informer des diverses<br />
voies possibles. Son amour pour les<br />
grands véhicules et la technique a conduit<br />
Matthias Hodel à choisir un apprentissage<br />
de mécatronicien d’automobiles : « Je ne sais<br />
pas encore précisément ce que je veux faire<br />
ensuite. Mais cette journée est extrêmement<br />
inspirante. Pour le moment, je pourrais me<br />
laisser tenter par une formation de diagnosticien<br />
d’automobiles. »<br />
À Vauffelin, les jeunes professionnels ont<br />
l’opportunité unique d’acquérir une connaissance<br />
plus approfondie de leur métier sur différents<br />
postes techniques. Des thématiques<br />
complexes y sont décortiquées de manière intelligible.<br />
Andreas Hüssy, par exemple, a expliqué<br />
pourquoi la nouvelle procédure de mesure<br />
des polluants WLTP est si chronophage.<br />
Bruno Lauener a présenté diverses propriétés<br />
de matériaux et les avantages des simulations<br />
sur ordinateur. Les mécatroniciens d’automobiles<br />
débutants ont surtout été impressionnés<br />
par le poste technique de la Peugeot qui percutait<br />
un mur à seulement 10 km/h. Une fois<br />
les quatre premiers cobayes passés par l’essai,<br />
on n’entendait plus personne demander en<br />
plaisantant : « Est-ce qu’il faut s’attacher ? »<br />
Roulage court, impact violent et coup du lapin<br />
simultané pour les quatre occupants du véhicule<br />
: personne n’avait envisagé un choc aussi<br />
rude à une vitesse aussi modeste. Soudain,<br />
même les spectateurs se rendent compte de<br />
l’importance de la sécurité et de la protection<br />
des passagers dans la construction automobile.<br />
Sensibilisés de la sorte, les jeunes ont<br />
visionné avec bien plus d’attention et sous un<br />
tout nouvel angle les vidéos d’accidents au<br />
poste technique suivant.<br />
Le crash-test en direct organisé l’après-midi<br />
constituait toutefois le point d’orgue de la<br />
journée. Une Opel Astra est venue frapper<br />
une structure fixe, un poteau métallique en<br />
l’occurrence, à 50 km/h. L’essai devait montrer<br />
la différence au niveau des déformations entre<br />
un véhicule muni d’un moteur transversal tel<br />
que l’Opel Astra et une voiture dans laquelle le<br />
moteur est installé longitudinalement, et qui<br />
est capable d’absorber plus d’énergie. « Reste<br />
à ne pas cligner des yeux, sinon on risque de<br />
rater le crash ! Celui-ci ne dure pas plus d’un<br />
dixième de seconde », a rappelé Bernhard<br />
Gerster avant que le puissant moteur V8 ne se<br />
manifeste bruyamment. Retenue par un câble,<br />
l’Opel se met lentement en mouvement, elle<br />
accélère jusqu’à ce que le câble se décroche à 50<br />
km/h et que le moteur se taise. Il règne alors<br />
un calme absolu et une concentration maximale<br />
à Vauffelin. Tour le monde fixe, hypnotisé,<br />
le poteau métallique... puis c’est le vacarme !<br />
La face avant de l’Opel s’enfonce dans un bruit<br />
assourdissant contre le poteau comme si elle<br />
l’embrassait, tandis que l’arrière de la voiture<br />
se soulève puis retombe bruyamment à terre.<br />
Le choc a fait mouche. Il laissera assurément<br />
des traces dans les esprits, au même titre, espérons-le,<br />
que toutes les informations que les<br />
jeunes ont pu glaner sur leur avenir professionnel<br />
au Future Day.<br />
Olivier Maeder, membre de la direction de<br />
l’UPSA, en tire un bilan positif : « Nous avons<br />
accueilli de nombreux apprentis motivés », déclare<br />
avec satisfaction l’expert de la formation.<br />
« Et ils ont posé de nombreuses questions intéressantes<br />
! » Un signe très positif pour l’avenir<br />
de la branche des garages suisse. <<br />
Très impressionant pour tous les apprentis : le crash en<br />
direct de l’Opel Astra, qui percute un poteau à 50 km/h.<br />
Le passage de l’analogique au numérique a eu lieu<br />
Le Dynamic Test Center (DTC) de Vauffelin (BE)<br />
étudie des problèmes techniques pour améliorer<br />
la sécurité. Lorsqu’il a été fondé il y a 25 ans, le<br />
régulateur de vitesse, l’ABS et l’ESP étaient les<br />
seuls systèmes d’assistance à la conduite capables<br />
de renforcer la sécurité active. À l’époque,<br />
à côté des ceintures de sécurité, on utilisait aussi<br />
déjà des airbags et des prétensionneurs de ceinture<br />
pour plus de sécurité passive (pour mitiger<br />
les conséquences d’accidents), mais les crashtests<br />
indépendants n’en étaient encore qu’à leurs<br />
balbutiements en 1994. Des essais d’homologation<br />
étaient réalisés à une vitesse de collision frontale<br />
de 50 km/h pour un recouvrement de 100 % sur<br />
un mur en béton, des conditions pas vraiment<br />
représentatives d’accidents au quotidien. Le<br />
travail du DTC a considérablement évolué avec<br />
la numérisation croissante et les progrès de la<br />
connectivité. Pratiquement tous les essais réels<br />
peuvent également être effectués par une simulation<br />
pure sur ordinateur. La variante la plus intéressante<br />
est déterminée par la charge de travail<br />
et de calcul. Les calculs de simulation, très précis<br />
à l’heure actuelle, exigent toutefois toujours une<br />
validation dans la réalité, car leur exactitude doit<br />
être analysée au cas par cas. C’est pourquoi le<br />
DTC teste sur sa propre piste d’essai, en conditions<br />
réelles, les systèmes les plus divers tels<br />
que des assistants d’embouteillage, de freinage<br />
d’urgence et de changement de direction ainsi<br />
que des systèmes de stabilisation. Les experts<br />
du Jura bernois peuvent ainsi démontrer que la<br />
numérisation, et en particulier l’automatisation<br />
des véhicules, favorise également l’émergence de<br />
nouvelles méthodes pour les contrôles d’homologation.<br />
Ce n’est qu’à ce prix que le meilleur niveau<br />
de sécurité possible continuera d’être garanti à<br />
l’avenir. www.dtc-ag.ch<br />
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