Jean - artus Enchères
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<strong>Jean</strong> COCTEAU<br />
<strong>Jean</strong> Genet<br />
Raymond Radiguet<br />
*13. COCTEAU (<strong>Jean</strong>). “ Répétitions de PARADE. Rome 1917. Marie Chabelska par <strong>Jean</strong> Cocteau ”.<br />
Dessin original à la plume, avec l’intitulé autographe, ci-dessus ; sur papier mince,<br />
contrecollé sur carton fort ; 20,3 x 26 cm. 2.500/3.000<br />
Amusant portrait de la “ Petite Fille Américaine ” de Parade ; rousseurs.<br />
C.F.A. King-Peters “ <strong>Jean</strong> Cocteau et son univers ” p. 61 n° 7 pour un portrait assez similaire. – Et aussi la<br />
caricature de Picasso [Rome, Hiver 1917] représentant Cocteau et Marie Chabelska [p. 67 n° 4 du même<br />
ouvrage].<br />
“ Cocteau, dit-on tenta de faire croire à ses amis qu’il avait su prouver sa virilité à Marie Chabelska, en exhibant<br />
fièrement devant Picasso des draps qu’il avait lui-même froissés.<br />
“PARADE ”, ballet de 1917, fut le premier grand succès de <strong>Jean</strong> Cocteau.<br />
Un certificat d’authenticité de la présente œuvre pourra être établi par Madame Annie Guédras, experte de<br />
l’œuvre graphique de <strong>Jean</strong> Cocteau.<br />
Voir reproduction page suivante<br />
14. COCTEAU (<strong>Jean</strong>). Orphée de profil à la lyre. Dessin original aux markers de couleurs,<br />
signé et daté 1960 ; 66,5 x 51 cm. 2.500/3.000<br />
Voir reproduction page suivante<br />
15. COCTEAU (<strong>Jean</strong>). Manuscrit autographe de 27 pages, signé sur la page 6 : “ JC 1939 -<br />
Landes ”, écrites à la fin d’un répertoire téléphonique ayant appartenu à <strong>Jean</strong> MARAIS ;<br />
pet. in-4 cuir bleu-nuit, fil. dor. encadrant les plats. 3.800/4.500<br />
Parmi les noms du répertoire signalons : Georges Auric, Michel Auclair, Jane Bathori, Maurice Baquet, Yvonne<br />
de Bray, Marie L. Bousquet, Christian Bérard, Carsainti, Coco Chanel, Alice Coréa, Paul Cocteau, Gabrielle<br />
Dorziat, Madame Dullin, André Dubois, Marcel Escoffier, Maurice Escande, Paul Morihien, Fould Springer,<br />
Edwige Feuillère, <strong>Jean</strong> Cocteau, Marcel l’Herbier, Madeleine Robinson, <strong>Jean</strong> Jacques Rouff, etc…<br />
Mais le plus intéressant concerne la page de garde et les 13 derniers feuillets du carnet, utilisé à l’envers par<br />
<strong>Jean</strong> Cocteau pour rédiger le brouillon de plusieurs textes. L’un d’eux, daté de 1939 (Landes) porte sur sa pièce<br />
Les parents terribles et le boxeur Al Brown ; il est resté apparemment inédit. Cocteau y déclare notamment : “ Je<br />
dois à Brown d’avoir écrit les Parents terribles. Il m’a enseigné qu’un adversaire peut se rendre invisible et ne frappe<br />
qu’au bon endroit. TOUT LE RESTE EST SPECTACLE ”. Un autre texte porte sur les rapports entre le rêve et l’œuvre<br />
d’art et conduit Cocteau à s’interroger sur son propre rapport à l’écriture, théâtrale notamment. Ces pages, de<br />
premier jet, ont été utilisées par Cocteau, avec de nombreuses variantes, dans La fin du Potomak ”, ouvrage<br />
auquel il travaille alors qu’il se trouve, avec <strong>Jean</strong> Marais, au bord du bassin d’Arcachon. On sait en effet qu’à<br />
partir du 8 avril 1939, ils se sont installés tous deux à l’hôtel Chanteclerc, au Piquey. C’est pendant ce séjour<br />
que Cocteau réfléchit au premier synopsis de la pièce qui deviendra “ La Machine à écrire ” et qu’il commence<br />
la rédaction de “ La Fin du Potomak ”. Ce document est donc de tout premier intérêt pour la genèse de ce livre<br />
que Cocteau tenait pour l’un de ses plus importants.<br />
Voir reproduction page 21<br />
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