Jean - artus Enchères

151. SEGOVIA (Andréa). Réunion d’une lettre et d’un billet autographe, signé ; 3 pages in-12 et
in-12. 120
A Roger Ducasse : “ Je veux profiter cette occasion pour vous redemander d’écrire pour ma guitare ! Je serai plus
qu’enchanté de jouer quelques morceaux de vous. Je veux aussi vous offrire quelques invitations pour mes
prochains concerts… car je tiens beaucoup à ce que vous entiendiez la guitare en plénitude de sonorité ”. –
A Christian Lazard : “ Monsieur Falla accepte d’aller chez vous jeudi soir ”.
152. TAUROMACHIE. Affichette d’annonce de Corrida. Mont-de-Marsan. Fêtes de la
Madeleine. Juillet 1937 ; 27,5 x 43,5 cm avec illustration en couleurs de C. Ruanollouis ;
pliures et pet. fentes.
Les Matadors étaient : Marcial Lalanda, Manolo Bienvenida et Domingo Ortega.
Joint une autre affichette 16 x 27,5 cm pour une course landaise à Buglose.
100/150
*153. THARAUD (Jean). “ L’Homme qui voulut voir clair ”. Manuscrit autographe, signé “ Jérôme
et Jean Tharaud ” ; 10 pages in-4. – THARAUD (Jérôme). “ L’Arbre de Rousseau ”. Manuscrit
autographe ; env. 10 pages in-4. – THARAUD (Charles dit Jean). 23 lettres ou cartes postales
autographes, signées la plupart adressées à sa femme Renée. – THARAUD (Renée). 7 lettres
autographes, signées à Jérôme THARAUD. – THARAUD (Jérôme). 5 lettres ou cartes
autographes, signées à Madame THARAUD ou à son frère JEAN. – HILLEMACHER (Renée).
53 lettres ou cartes autographes signées à sa fille RENÉE ou à Jérome et Jean THARAUD.
– Joint 8 photographies de famille dont 4 représentant les deux écrivains. 3.000
Très intéressante réunion. La correspondance est variée. Les frères Tharaud parlent de Prague, d’Alger. “ J’ai
admirablement vu ce pays à Bone, à Bougie, à Constantine, à Djemilla, que je ne connaissais pas, et qui est ma foi
fort beau. Mais je suis un peu las des corniches, des bords de mer, des forêts de chênes-lièges, des plateaux d’orge
et de blé, des gorges à donner le vertige, d’une température diabolique qui passe de la neige au Sirocco, de
l’incompréhensible des ruines romaines et de cette pouillerie indigène qui traîne le long des chemins. Oh je te jure
que les conquérants n’ont pas apporté ici la richesse pour d’autres que pour eux-mêmes. Cela se voit ici d’une façon
plus saisissante qu’au Maroc ”.
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