20 40. COCTEAU (<strong>Jean</strong>). – GENET (<strong>Jean</strong>). Querelle de Brest. S.l.n.d. [Paris, Morihien], [1948] ; in-4 br., couv. ill. et couv. cart. d’éditeur, avec cordons, chemise et emb. 1.000/1.500 EDITION ORIGINALE, HORS-COMMERCE, bien complète du feuillet volant “ Prière d’Insérer ”. Frontispice et 28 lithographies originales hors-texte de <strong>Jean</strong> COCTEAU. Exemplaire sur Vélin ; pet. trace d’imp., en marge à une planche. *41. GENET (<strong>Jean</strong>). Miracle de la Rose. Barbezat, 1946 ; in-4 cart. d’éditeur. 500/700 EDITION ORIGINALE, HORS-COMMERCE, tirée à 475 exemplaires ; qq. pet. taches à la couv. 42. GENET (<strong>Jean</strong>). Querelle de Brest. S.l. [P. Morihien], 1948 ; in-4 br. 150/200 Seconde édition, parue la même année que l’originale. 43. GENET (<strong>Jean</strong>). Poëmes. Lyon, L’Arbalète, 1948 ; in-4 br., couv. ill. de portraits photographiques de l’auteur par Douchan Stanimorovitch sous jacq. de rhodoïd avec titre, emb. 300/400 EDITION ORIGINALE, sur Lana. 44. GENET (<strong>Jean</strong>). L’Enfant criminel et ‘Adame Miroir. Paris, Morihien, 1949 ; in-8 br., couv. ill. 150/200 EDITION ORIGINALE, rare, accompagnée de sa “ bande-annonce ”. 45. [RADIGUET (Raymond)]. – RADIGUET (Maurice). Son père. – Lettre autographe, signée à un critique littéraire. 24 Décembre [19]23 ; 3 pages in-12 sur papier deuil. 1.500/2.000 MAGNIFIQUE, TRÈS IMPORTANT ET PRÉCIEUX TEXTE ÉCRIT PEU APRÈS LA MORT DE SON FILS, OÙ IL REMET LES CHOSES EN ORDRE, EN CE QUI CONCERNE LES ÉCRITS DE CE DERNIER. [R. Radiguet était décédé le 12 Décembre 1923]. “ Je viens de lire dans le dernier numéro de l’Opinion l’écho que vous consacrez à mon fils Raymond Radiguet. S’il appartient à la critique de discuter son œuvre, j’ai désormais le rôle – douloureux – de protester contre tout ce qui pourrait ternir sa mémoire. C’est Max Jacob – je ne puis croire que c’est lui que vous désignez en parlant d’anecdotier montmartois – qui le premier, mon fils ayant alors quinze ans, tint à me dire son admiration, sa foi en son talent. Puis, ce fut <strong>Jean</strong> Cocteau ami incomparable, et à l’un comme à l’autre, mon fils gardait une reconnaissance qu’il aimait à proclamer. Mais, Max Jacob comme <strong>Jean</strong> Cocteau tiennent à ce que vous sachiez que mon fils, avide de leurs conseils, n’eut jamais consenti à ce que fut publiée sous son nom une seule ligne qu’il n’eut écrite. Vous parlez d’une première version du “ Diable au Corps ”. Il n’en est qu’une que inlassablement, pendant deux ans, il a revue, corrigée. Vous faites allusion à la somme énorme qu’il avait touchée de nombreux éditeurs, de Mécènes (?). Jusqu’en 1922, époque à laquelle Grasset lui fit un traité qui lui assurait, l’aisance, la tranquillité, il n’avait publié que des poëmes. C’est donc à Grasset seul qu’il doit d’avoir pu écrire sans soucis matériels les deux romans qui restent de lui. Le “ Diable au Corps ” et “ le bal du Comte d’Orgel ”. Ce dernier roman, absolument terminé – contrairement à certains bruits – paraîtra prochainement. Puisque vous vous êtes fait l’écho de ceux que si justement vous qualifiez de “ mauvaises langues ” je suis certain que vous aurez à cœur de publier ces quelques rectifications. A côté d’impitoyables rancunes, mon fils avait su se créer de précieuses amitiés. Et ces amis des dernières années MM. de Lacretelle, Kessel, Lucien Daudet, Morand, Bernard Fay, tant d’autres se joignent à Max Jacob et à Cocteau pour vous affirmer que vous avez été grossièrement trompé ”. Voir reproduction page ci-contre 46. MARAIS (<strong>Jean</strong>). Belle photographie de Ch. Vandamme à Paris, le représentant en buste avec son chien ; 17,5 x 23,5 cm. 50 ENVOI AUTOGRAPHE, signé ; pliure, traces de punaises.
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