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lorsqu’il fonça droit sur eux, mais se mirent à sourire et s’affalèrent au milieu des oreillers lorsqu’il les enveloppa, puis ils fermèrent les yeux. Ulrika hésita lorsque Gabriella se dirigea vers eux. —Sont-ils… ? —Ils sont plongés dans de beaux rêves, mon enfant, répondit la comtesse en approchant d’un coffre en bois posé au pied du lit. Elle se mit à fouiller parmi les habits très colorés qu’il renfermait. —Ils se souviendront d’une nuit torride quand ils se réveilleront. Allez, déshabille-le, ajouta-t-elle en lui montrant le gaillard. La nuit est déjà bien trop avancée. Ulrika s’approcha du lit et entreprit sa répugnante tâche. L’épée avait naguère été de bonne qualité, de même que son gilet et son pantalon, d’un rouge sombre avec des parements de velours noir, mais on aurait dit qu’ils n’avaient pas été lavés depuis des années et ils empestaient la friture et la chair crasseuse. Sa chemise et ses sous-vêtements étaient dans un état pire encore et grouillaient de vermine, comme elle l’avait craint. —Maîtresse, dit-elle. Je ne peux pas… Gabriella leva les yeux et grimaça. —Très bien, tiens. Elle lui lança une chemise blanche défraîchie. Tu dois porter le gilet et le pantalon, mais tu peux porter ça en dessous. En fait, ça améliorera même le déguisement. Ulrika attrapa la chemise avec soulagement. Certes, elle n’était pas neuve et même un peu tâchée, mais elle semblait bien plus propre. Elle se débarrassa de sa robe, puis enfila la chemise, puis les attributs du client. Le pantalon était un peu serré aux hanches, mais cela ne lui allait pas trop mal. L’épée pendait à sa taille d’une manière inhabituelle et les bottes étaient trop grandes de plusieurs pointures, mais elle les bourra avec quelques bandes déchirées sur une robe de la fille et elle s’y sentit bien plus à l’aise. Finalement, afin d’apaiser son nez, elle chercha parmi les poudres et le maquillage jusqu’à trouver un flacon de parfum et s’en aspergea copieusement. Elle empestait, mais l’eau de rose bon marché valait toujours mieux que la puanteur de l’homme. Quand elle fut prête, elle se tourna vers Gabriella pour découvrir que la servante de haute maison avait disparu, remplacée par une habituée des pires trottoirs de la cité, la poitrine clairement mise en valeur par un corsage jaune généreusement décolleté et un visage dont les lèvres avaient été peintes d’un rouge tapageur. —On monte, mon bon sire ? lui lança Gabriella avec un accent des bas-fonds à couper au couteau. Ulrika ne put s’empêcher de rire. —Je commence à croire que vous n’avez pas toujours été comtesse, madame la comtesse, lui dit-elle. Gabriella sourit. —Notre reine nous demande parfois de jouer toutes sortes de rôles, répondit-elle en allant vers la fenêtre fermée par des volets. Maintenant, rassemble tes anciennes affaires et roule-les dans ce sac avec les miennes. Nous devons partir. Gabriella joua parfaitement son rôle pendant qu’Ulrika et elle parcouraient les rues largement désertées du Faulestadt, balançant des hanches et jouant avec ses cheveux comme une professionnelle, même si rares furent les passants à pouvoir assister à la représentation. Ulrika supposa qu’elle tenait le sien comme il le fallait, elle se contentait de suivre à un pas derrière la comtesse avec un air préoccupé et ombrageux, ce qui était réellement le cas. —Mais les chasseurs de sorcières au pont vont nous arrêter, maîtresse, souffla-t-elle. Même dans cette tenue !
—Seulement si nous sommes seules, répondit Gabriella. Voilà pourquoi nous devons trouver de la compagnie. Elle se pencha pour regarder dans une petite rue perpendiculaire. Je cherche juste le bon type de taverne et le bon type d’homme. Ah ! Voilà qui me semble prometteur. Elle bomba la poitrine, puis se dandina vers un bâtiment éclairé par des lanternes rouges, un véritable phare de navigateur dans cet océan nocturne. Plusieurs riches attelages étaient rangés devant une porte surplombée par une enseigne proclamant le nom de l’endroit. La Gueule du Canon. —Viens, mon beau malard ! lança la comtesse en regardant par-dessus son épaule. L’Altestadt est juste à un battement de paupière plus loin.
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NOUS VIVONS UN ÂGE TROUBLÉ, UNE
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Ulrika grogna, mais s’approcha en
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Elle se leva et se dirigea vers Ulr
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Elle se retira, Gabriella entraîna
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—Et vous, à quel échelon êtes-
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CHAPITRE TROIS LA VOIE DES LAHMIANE
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ésolution des hivers de Kislev. El
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faire des compliments acides et à
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Ulrika se retourna vers la comtesse
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—Que Ranald me vienne en aide ! b
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vie humaine lui manquaient beaucoup
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donnant sur le salon, elle perçut
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—Je n’ai fait que lui demander
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Hermione se tourna vers Gabriella e
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CHAPITRE CINQ DU TRAVAIL POUR UN ES
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Gabriella se tourna vers elle. —M
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violence que nécessaire. Lotte inc
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est-il venu la chercher ? A-t-elle
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Elle fut cependant surprise de les
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pu soulever cette lourde plaque tou
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CHAPITRE SEPT CHASSEURS DANS LA NUI
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—Vous n’auriez pas dû flancher
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Elle baissa les yeux pour s’assur
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Elle entreprit donc un déplacement
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Ces mots ne signifiaient rien pour
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—Elle a découvert le petit homme
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ses hommes portaient des atours tou
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—En effet. Et il vaudrait mieux q
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as. Les filles sont à l’étage,
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Hermione pointa un doigt accusateur
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faire briller aux yeux de notre rei
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mal assuré. Mathilda leva un sourc
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Rodrik sembla sur le point de s’o
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Ulrika enfila une robe en soie de C
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Mais je n’ai jamais essayé de le
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—C’est important, en effet, ma
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posées épaule contre épaule comm
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CHAPITRE DOUZE LE CORBEAU ET LA ROS
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passer ici ? Ulrika comprit immédi
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oudoir des dames et mettiez en dout
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Contrat de licence pour les livres
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