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Ce document est le fruit d'un long travail approuvé par le jury de ...

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66<br />

Chapitre 3. Développement d’un potentiel intermoléculaire polarisab<strong>le</strong><br />

simp<strong>le</strong> et précis<br />

3.3.4 Énergie d’interaction d’induction entre molécu<strong>le</strong>s<br />

Molécu<strong>le</strong> d’eau–cation<br />

Comme présenté dans la <strong>par</strong>tie précé<strong>de</strong>nte, <strong>le</strong>s interactions avec <strong>le</strong>s cations ont<br />

d’abord été effectuées en prenant <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> la molécu<strong>le</strong> d’eau avec <strong>le</strong> cation calcium [162].<br />

Dans ce cas, un très bon accord entre l’énergie <strong>de</strong> référence SAPT et l’énergie du<br />

modè<strong>le</strong> d’induction <strong>est</strong> obtenu. Le modè<strong>le</strong> <strong>de</strong> polarisabilités distribuées mis au point avec<br />

une gril<strong>le</strong> <strong>de</strong> 3905 points <strong>est</strong> donné dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au 3.4. Le <strong>par</strong>amètre <strong>de</strong> la fonction<br />

d’atténuation <strong>de</strong> Jensen vaut a = 0.085 et <strong>est</strong> obtenu <strong>de</strong> manière à ce que la référence<br />

quantique soit reproduite sur toute la gamme <strong>de</strong> distances considérée dans l’artic<strong>le</strong> [162].<br />

Les mêmes cas <strong>de</strong> figure que dans la section 3.2, c’<strong>est</strong>-à-dire l’interaction <strong>de</strong> différents<br />

cations (calcium, potassium, lithium, magnésium et sodium) avec la molécu<strong>le</strong> d’eau,<br />

sont repris pour l’énergie d’interaction d’induction. Les courbes sont rassemblées dans<br />

la figure 3.8. Dans <strong>le</strong> modè<strong>le</strong>, j’ai choisi d’ajouter une polarisabilité dipolaire isotrope<br />

sur <strong>le</strong> cation potassium car, dans <strong>le</strong> cas <strong>de</strong> l’interaction du cation potassium avec la<br />

molécu<strong>le</strong> d’eau, la courbe quantique résultante <strong>le</strong> <strong>long</strong> <strong>de</strong> l’axe C2 <strong>de</strong> la molécu<strong>le</strong> d’eau ne<br />

peut pas être reproduite <strong>par</strong> un modè<strong>le</strong> où seu<strong>le</strong> la molécu<strong>le</strong> d’eau <strong>est</strong> polarisab<strong>le</strong>. Tout<br />

se passerait comme s’il n’y avait pas <strong>de</strong> terme d’échange-induction et l’ajout <strong>de</strong> cette<br />

polarisabilité dipolaire isotrope permet d’obtenir une énergie d’induction multipolaire<br />

plus stabilisante que l’énergie d’interaction d’induction (incluant forcément un terme<br />

d’échange-induction). De ce fait, la polarisabilité dipolaire isotrope <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s cations<br />

a été calculée quantiquement avec Gaussian [307]. Seu<strong>le</strong> la contribution du cation<br />

potassium ap<strong>par</strong>aît comme non négligeab<strong>le</strong> (voir tab<strong>le</strong>au 3.5). Il faut noter que cette<br />

polarisabilité <strong>est</strong> assez importante, el<strong>le</strong> vaut environ 50 % <strong>de</strong> la polarisabilité moléculaire<br />

<strong>de</strong> la molécu<strong>le</strong> d’eau. Pour <strong>le</strong>s autres cations, la va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong> la polarisabilité calculée <strong>est</strong><br />

inférieure à 2 bohr 3 . Ajouter une polarisabilité dipolaire isotrope sur <strong>le</strong> cation potassium<br />

<strong>est</strong> aussi mis en avant dans certains artic<strong>le</strong>s traitant <strong>de</strong> la sé<strong>le</strong>ctivité du cation potassium<br />

<strong>par</strong> rapport au cation sodium dans <strong>le</strong>s canaux ioniques [99, 101] du fait <strong>de</strong>s interactions<br />

à l’extérieur et à l’intérieur du canal.<br />

Le comportement observé pour une interaction entre <strong>le</strong>s multipô<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s polaris-<br />

abilités distribuées sur-stabilise, à courte distance, l’interaction entre <strong>le</strong>s espèces (voir<br />

<strong>le</strong>s pointillés courts sur la figure 3.8). <strong>Ce</strong> comportement <strong>est</strong> celui attendu pour une

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